Le gouvernement Bayrou : recyclage politique et mépris populaire

La nouvelle composition du gouvernement français, dévoilée ce jour par décret, marque un tournant qui résonne comme une véritable provocation envers le peuple français. Alors que le pays est secoué par une colère grandissante face à une classe politique perçue comme déconnectée et élitiste, le retour en force de figures décriées donne à penser que le cynisme atteint des sommets. Un véritable « foutage de gueule », selon les mots de nombreux observateurs, et un pas de plus vers la fin d’une Cinquième République à bout de souffle.

Un casting de recyclés

Le premier choc vient de la tête même de ce gouvernement : Élisabeth Borne, promue ministre d’État à l’Éducation nationale et à la Recherche. Une figure déjà contestée, incapable jusqu’ici d’incarner un quelconque renouveau, et dont les choix passés sur les retraites et les politiques sociales continuent de susciter une large défiance. Mais la surprise ne s’arrête pas là.

Retour spectaculaire pour Manuel Valls, parachuté ministre des Outre-mer. Celui qui avait quitté la scène politique française pour tenter sa chance en Espagne semble trouver en Macronie un terrain fertile pour revenir aux affaires, malgré un passif lourd et un rejet massif lors de ses précédentes tentatives électorales.

Faut-il encore présenter le sinitre Gérald Darmanin, ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice, qui a multiplié les dissolutions arbitraires de tous ceux qui s’opposaient à la politique migratoire en France ?

Autre come-back saisissant : Rachida Dati, désormais ministre de la Culture. L’ancienne garde des Sceaux, connue pour ses relations tendues avec ses collaborateurs et son omniprésence médiatique, s’offre un retour au premier plan dans un domaine où elle n’a aucune expertise notable.

La nomination de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, ne fait que renforcer le sentiment d’un entre-soi politique déconnecté. Son positionnement sécuritaire pourra séduire une frange conservatrice, mais il reste une figure contestée pour ses accointances idéologiques.

Des profils technocratiques et controversés

Le ministère de l’Économie est confié à Éric Lombard, un technocrate issu de la finance. Ce choix symbolise le lien indéfectible entre le pouvoir politique et les grandes puissances économiques, au mépris des aspirations populaires à une gouvernance plus humaine et accessible.

Dans une autre veine, l’attribution du portefeuille de la Transition écologique à Agnès Pannier-Runacher, déjà critiquée pour son manque d’ambition sur les enjeux environnementaux, sonne comme un signal faible dans une période où les attentes citoyennes sur le climat n’ont jamais été aussi fortes.

Le « hold-up démocratique » dénoncé

Avec des figures comme Amélie de Montchalin, déjà rejetée lors des législatives, ou François Rebsamen, symbole d’une vieille gauche usée, ce gouvernement ressemble davantage à un casting de « has been » qu’à une équipe capable de répondre aux défis colossaux de l’époque.

Dans ce contexte, de nombreux Français dénoncent un « hold-up démocratique ». Ce gouvernement, qui n’incarne en rien la diversité des aspirations populaires, montre à quel point les élites actuelles se ferment sur elles-mêmes. En multipliant les nominations de figures décriées, Emmanuel Macron semble définitivement s’isoler, ignorant un climat social explosif.

Une Cinquième République à bout de souffle

Alors que le fossé entre le peuple et ses dirigeants ne cesse de se creuser, la composition de ce gouvernement risque d’amplifier la défiance générale. Entre mépris des urnes, recyclage des élites et technocratie triomphante, la Cinquième République vacille. Ce gouvernement, loin d’apaiser, cristallise la colère et l’exaspération.

Les Français, confrontés à une inflation galopante, à une insécurité croissante et à une absence de vision claire pour l’avenir, méritaient mieux. Ce remaniement n’est rien d’autre qu’une manœuvre cynique, un énième acte d’un système politique en pleine déliquescence.

Crédit photo : wikipedia (cc)
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17 réponses à “Le gouvernement Bayrou : recyclage politique et mépris populaire”

  1. Madec dit :

    Ces gens sont à vomir.

  2. sympathisant44 dit :

    Je trouve l’article un peu dur avec MM Retailleau et Darmanin:
    La façon dont leur nomination a été accueillie est encourageante:

    – Mme Panot a été si virulente qu’on a pu craindre pour sa santé.
    – Le Syndicat de la magistrature se dit consterné.
    C’est bon signe…

    – Au contraire Les syndicats de policiers Alliance et Unité sont satisfaits.

  3. Maury dit :

    Accointances ideologiques de retailleau ? A quoi pensez vous ? Les multiples delis commis par ces bras cassés ?

  4. Francesco dit :

    Le gouvernement est le bayou à Bayrou!

  5. marco dit :

    « Manque d ambition sur enjeux environementaux « !!,, »les francais meritent mieux « ,,MDR ,,,les francais méritent pire .Ca veaute depuis des decennies ivg ,lgbt ,,,Ca gobe les flatulences et couche d ozone ,,le microbe qui fait tomber raide mort dans la rue,ca court a la piqure ,ca balance pire qu en 40 ,,Ce que merite popu est ecrit dans Apocalypse ,,Iel et ses potes de la loge ont raison ,dans des rapports sado maso ,c est ce dernier qui me donne le plus la gerbe .

  6. Verdier dit :

    INCROYABLE !!!

    Cette ripouxblique n’a décidément peur de rien, se moque des Français avec une effronterie inimaginable, insupportable… Mais après tout pourquoi se gêner ?

    Les Français, ne cessent pas de démontrer, au fil de ces dernières décennies, leur veulerie, l’abaissement prodigieux de leur intelligence générale.

    Du moment que la télévision, la tablette, le portable, fonctionnent, que la gamelle est pleine, pour la plupart tout va bien. Dans ces conditions pourquoi se gêner ?

    Bayrou, comme attendu, se moque éperdument, avec sa clique de vieilles savates, de farceurs, profiteurs, bonimenteurs patentés, du peu de Français qui en ont encore dans la calebasse.

    Nous sommes dans l’abjection totale.

    Quel reste d’entre nous sera, un jour, assez courageux, déterminé, pour s’opposer avec la fermeté requise à cette mafia ripouxblicaine ? Pour passer à la vraie et puissante sédition ?

  7. marco dit :

    Manque d ambition sur enjeux environementaux « !!,, »les francais meritent mieux « ,,MDR méritent pire .Ca veaute depuis des decennies ivg ,lgbt ,,,Ca gobe les flatulences et couche d ozone ,,le microbe qui fait tomber raide mort dans la rue,ca court a la piqure ,ca balance pire qu en 40 ,,Ce que merite popu est ecrit dans Apocalypse ,,Iel et ses potes de la loge ont raison ,dans des rapports sado maso ,c est ce dernier qui me donne la gerbe .

  8. concorde28 dit :

    L’on critique la mafia italienne, mais en(F)france c’est pire….

  9. alienor dit :

    dormez braves gens, le gouvernement s’occupe de votre bien être !!!! je les hais, mais je les hais !!!!!!

  10. gaudete dit :

    Je ne comprends pas : Bruno Retailleau pour ses accointances idéologiques? Un grief qu’on peut lui faire c’est d’avoir fusillé le père (alors qu’il était le bras droit de Philippe de Villiers, il l’a trahi)et il a retourné sa veste en allant chez LR. Ensuite le reste c’est L’UMPS dans toute sa splendeur rien à attendre de ces gamélards.. Borne une saloperie sans nom , Valls le recyclage des FM une machine bien rodée qui marche à fond,Rebsamen même topo. Darmanin ce n’est pas une girouette c’est une éolienne très fort avec les faibles ceux qui ne cassent pas mais qui ont des idées de bon sens mais qui ne plaisent pas à ce garde-chiourme par contre très faible avec ceux qui cassent tuent violent là le mec il ferme sa grande gueule. Et une des pires macronistes panier runacher, elle n’est même pas polie elle ne serre pas la main au jeune du RN le jour de l’ouverture de l’assemblée nationale, ça en dit long sur ces pourris. A vomir.
    C’est dur que le peuple n’est pas respecté mais ce n’est pas d’aujourd’hui ça a commencé avec Giscard et depuis ça continue mais le summum c’est avec l’enclume qui siège à l’elysée, il se prend pour jupiter mais il n’est rien une chiure de mouche au maximum, qu’il rejoigne les poubelles de l’histoire

  11. Josiane Billard dit :

    Oui, un vrai foutage de gueule, on fait du neuf avec du vieux. Ces zèbres sont accrochés à leur fauteuil et à leur privilèges comme des tiques sur un chien. Tout ça finira par péter !

  12. Fréd G dit :

    Personnellement je n’ai aucune « attentes citoyennes » sur le climat. Pour le reste la caste s’accroche : faut-il être surpris avec une « opposition » si consentuelle ?

  13. aeligwenn dit :

    Voilà un nouveau gouvernement éphémère (1 mois çà suffira), entre les incapables et les racailles avec des casseroles énormes, nous touchons le fond des abysses politiciennes, personnellement Macron ne finira pas son mandat, à un moment les Français seront obligés de se réveiller, pour en finir avec hypocrisie politique aussi mécréante qu’elle soit. Si les Français ont un quel bon sens , ils voteront intelligemment, car il faut passer à autre chose que la dépravation intellectuelle et morale de cette mascarade gauchiste.
    Là , c’est un autre sujet, pourtant il va falloir que la France soit redressée, et qu’elle reprenne ses lettres de noblesse qu’elle avait auparavant ; puissance, respect internationale, le savoir-faire…

  14. Raymond Neveu dit :

    Rien ne changera! On prend les mêmes qui ont échoué et on recommence car le Petit Monde Bobo ne veut rien changer! Poent un taol balaenn! (Vite un coup de balai)!

  15. Ubersender dit :

    Comment recycler une compagnie de bourricots borgnes et usés jusqu’à la carne : former un nouveau gouvernement ; ainsi va la vie politique en France : une belle brochette d’assistés qui va vous demander de bosser quelques jours gratis pour leur assurer la gamelle

  16. Gaï de Ropraz dit :

    En ce qui concerne le « casting » politique de Bayrou :

    1) Il y a effectivement « Un Mepris des Urnes » comme le dit si bien Breizh Info
    Oui, c’est bien dit, et c’est la pure vérité.

    2) Quant à Macron, il s’en fout éperdument tant qu’il dispose du Falcon pour se ballader de par le monde, et de son salaire mirobolant qui lui est toujours versé.

  17. Asinus dit :

    Vous oubliez les pires : Barrot et Haddad qui montrent que la politique européenne et le bellicisme antirusse ne changeront pas d’un iota.

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