À Rennes, la situation devient intenable pour les habitants des quartiers sud. Les dealers érigent des barricades de fortune à proximité des points de deal, bloquant les accès aux rues et mettant en péril la sécurité et la liberté de circulation des riverains. Alors que la Ville invoque des contraintes budgétaires pour justifier son inaction, la population se sent abandonnée à la fois par la municipalité et par les autorités de l’État.
Des quartiers pris en otage
Dans les secteurs de la place de Serbie, au Blosne, et de la maison de Suède, à Bréquigny, des allées carrossables sont systématiquement coupées par des barrages improvisés. Canapés usés, poussettes cassées, électroménager abandonné, et même des barbelés composent ces obstacles destinés à ralentir l’intervention des forces de l’ordre.
Les dealers récupèrent les déchets et encombrants jetés par les habitants pour renforcer leurs barricades. Ces obstacles ne se contentent pas de gêner la police ; ils compliquent aussi l’accès des secours, mettant en danger la vie des habitants en cas d’urgence.
La réponse municipale : une réflexion… et des excuses budgétaires
Face à cette crise, la réponse de la municipalité semble dérisoire. Une entreprise privée intervient une fois par semaine pour dégager les encombrants. Mais pour les policiers sur le terrain, cette réactivité est insuffisante. Une coordination plus rapide entre les services de voirie et les forces de l’ordre serait nécessaire pour démanteler ces barricades dès leur apparition.
Pourtant, la mairie de Rennes reste prudente, évoquant un contexte budgétaire tendu pour justifier son manque de réactivité. Cette posture interroge, car parallèlement, la Ville continue d’arroser un grand nombre d’associations de subventions et de financer des projets souvent contestés par une partie des habitants. Pendant ce temps, les besoins essentiels des quartiers, comme la sécurité et la propreté, sont relégués au second plan.
Le double abandon est criant : la municipalité peine à prendre des mesures concrètes, tandis que les autorités nationales semblent dépassées par l’ampleur du phénomène. La situation, en plus de dégrader la qualité de vie, alimente un sentiment d’insécurité croissant.
La place de Serbie et la maison de Suède donnent désormais l’impression d’être des territoires laissés à l’abandon, où la loi des dealers supplante celle de la République. Pour les habitants, cette réalité quotidienne est insoutenable.
Le statu quo n’est plus une option. Il est urgent que la Ville de Rennes et les autorités nationales coordonnent leurs efforts pour rétablir l’ordre et garantir la sécurité dans ces quartiers. Les excuses budgétaires et les réflexions interminables doivent céder la place à des actions concrètes.
Rennes ne peut se permettre de voir ses quartiers populaires sombrer davantage. La protection des habitants, leur sécurité, et leur liberté de circulation doivent être des priorités absolues. En refusant d’agir, la municipalité et les autorités nationales renient leurs responsabilités, laissant les riverains désabusés face à l’inaction et à la gangrène qui ronge le quartier. Faudra-t-il un drame pour que les autorités réagissent, timidement ?
4 réponses à “Rennes : les barricades des dealers, un double abandon des habitants”
fallait pas voter comme des cons !
Que ces quartiers populaires a forte immigration votent RN ou reconquête
Là où la gauche passe, la Nation trépasse.
Daonet ! Si en plus il y a de nouveaux confinements, on ne va plus pouvoir bouger.