Dans quel pays vit-on ? Une chose est sûre, les tenants de la niaiserie gauchiste avec leur Bretagne où « il fait bon vivre » vont devoir faire une sérieuse mise à jour de leur logiciel.
Car en Bretagne, justement, outre l’insécurité touchant même les zones rurales, le trafic de drogue endémique et les fusillades dans les grandes villes, la population a découvert ces derniers mois un autre phénomène : le vol de câbles à grande échelle. Au point de voir sa vie quotidienne perturbée.
Dans le pays de Concarneau, une série de vols de câbles en cuivre commis depuis la fin du mois de novembre a provoqué de graves perturbations dans les services de télécommunication avec des milliers de foyers et d’entreprises dans l’isolement numérique.
Comme nous le rapportions il y a quelques jours, dans le seul secteur de Melgven, trois vols de câbles successifs ont été perpétrés en moins d’un mois. C’est le dernier en date qui a eu les conséquences les plus importantes puisque les 600 mètres de câbles dérobés et les coupures de fibre optique en deux points distincts ont privé de connexion Internet et de téléphone au moins 2 000 foyers et entreprises.
À l’aube du mardi 17 décembre, une nouvelle tentative de vol de câbles de téléphonie Orange était constatée, cette fois sur la commune de Rédéné, dans le secteur de Quimperlé (Finistère). Si les malfaiteurs ne sont pas parvenus à repartir avec le précieux câble en cuivre, ils l’ont tout de même sectionné. Ce qui va contraindre l’opérateur Orange à changer le câble endommagé pour permettre aux 288 personnes impactées de retrouver une connexion.
Cité par France 3 Bretagne il y a quelques jours, Damien De Kerhor, le directeur régional d’Orange, expliquait que, « sur les départements du Morbihan et du Finistère, on subit en ce moment à peu près un vol par nuit. Avec à chaque fois 300 m, 600 m, voir 1 km de câbles qui disparaissent ».
Face à ces vols de câbles à répétition, Orange admet que les réparations prennent du temps, notamment dans un contexte de disparition progressive du cuivre au profit de la fibre optique et d’une production de cuivre qui tourne au ralenti. Selon l’opérateur, environ trois vols seraient constatés en moyenne chaque jour dans la région.
Au mois de septembre dernier, plus de 3 600 foyers et 139 entreprises de la région de Carhaix avaient eux aussi été impactés suite à un vol de câbles entre Saint-Hernin et Spézet.
Depuis le début de l’année 2024, on a recensé « 55 vols de câbles » dans le Finistère selon Damien de Kerhor, cette fois cité par Ouest-France. « Ça représente 50 tonnes et 40 kilomètres de câbles », alors qu’à l’échelle de la Bretagne administrative, « on constate une augmentation de 70 % des vols de câbles. »
Pas de doute, dans ce domaine comme dans d’autres, la région rattrape son retard sur le reste de l’Hexagone…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “Tiers-mondisation de la Bretagne. Les vols de câbles se multiplient, au détriment de la population”
Et faire une descente chez les roms?
Les vols de cuivre ne sont pas un signe de tiers-mondisation, au contraire : ils montrent que les réseaux en cuivre sont bien présents. Ces vols pose quand même question. Le cuivre n’a de valeur que s’il est vendu à des récupérateurs. On ne peut pas surveiller tous les réseaux, mais on peut surveiller tous les récupérateurs. Ils doivent tenir un registre et déclarer chaque année l’identité de leurs fournisseurs. Certains trichent sûrement ; il ne devrait pas être trop difficile de les coincer. A condition de le vouloir…