Assez curieusement, plus aucun parti politique ne soulève le problème de la nuisance de l’euro et le danger que cette monnaie, qui n’est qu’une version « remasterisée » du « dollar AMGOT » présente pour l’économie française.
C’est le traité de Maastricht de 1992 qui a permis de créer l’euro afin qu’il devienne la monnaie unique d’un certain nombre de pays de l’Union Européenne. C’est une monnaie « fiduciaire » dont la valeur ne s’établit qu’en fonction d’autres monnaies parmi lesquelles on trouve principalement le dollar américain. Le dollar est devenu la monnaie internationale en 1944 après les « accords de Bretton-Woods » tout en restant la monnaie domestique américaine et c’est cette double appartenance qui a permis à la finance internationale de partir à la conquête du monde. Le dollar de 1944 a pu inspirer la confiance aux autres pays signataires des accords parce qu’il était convertible en or et que cela lui garantissait une grande stabilité dans le temps. (Il faut savoir que le « franc-or Napoléon » n’a pas changé de valeur entre 1803 et 1928)
Mais cela ne pouvait durer car cette double nature du dollar lui imposait d’être émis en quantité suffisante pour satisfaire les besoins du commerce international et notamment celui du pétrole.
L’augmentation du prix du baril dont le cours a été multiplié par quatre en 1973 a justifié la fin de la convertibilité en or du dollar en 1971, faisant du dollar une monnaie purement fiduciaire. Hong Bing Song dans « la guerre des monnaies » voit un lien entre les deux évènements et affirme que le choc pétrolier de 1973 ne devait rien au hasard.
L’émission des monnaies fiduciaires
Ces monnaies sont émises sur des dettes publiques suivant un mécanisme très simple mais rarement évoqué.Le trésor public d’un pays utilisant ce type de monnaie réalise des emprunts auprès de sa banque centrale qui émet la monnaie correspondant à ces emprunts à partir de rien, ce qu’on appelle vulgairement « faire marcher la planche à billets » mais perçoit des intérêts sur cet argent.
En revanche, elle reçoit comme reconnaissance de dette de l’emprunteur des « bons du trésor »
qu’elle peut à son tour revendre en versant un intérêt aux acheteurs. Il s’en suit que les banques centrales versant les meilleurs taux d’intérêt vendront le plus de bons du trésor. Le résultat sera une une variation des taux de change entre ces différentes monnaies.
Pour l’euro, la Banque Centrale Européenne agit également sur son taux directeur de façon à réguler l’inflation, ce qui était son rôle unique prévu à sa création. A la mise en service de l’euro, tous les pays de la zone euro pouvait ainsi emprunter au même taux auprès des marchés financiers européens, car la BCE ne pouvait leur prêter directement.
Il faut noter qu’à partir du début des années 1970, les banques centrales européennes qui étaient encore sous le contrôle des gouvernements se sont vues interdire de financer directement leurs gouvernements respectifs. En France, ce fut en 1973. En 2002, toutes les banques centrales de la zone euro étaient rattachées à la BCE. Les banques privées ont ainsi disposé d’une sorte de privilège qui allait les conduire à des abus. En théorie, il existe une relation entre les fonds propres d’une banque et le total des crédits qu’elle peut émettre. Cela est la seconde source de création monétaire avec de la monnaie dite « scripturale » (ligne d’écriture sur un compte). Cela s’appelle le système des « réserves fractionnaires » dans lequel une banque peut créer de l’argent à partir de rien, à condition de mettre en dépôt auprés de la banque centrale une certaine quotité de cet argent qui provient des fonds propres de la banque. Ces fonds propres viennent du capital de la banque et des dépôts de ses clients. Le capital reprèsente la valeur totale des actions émises par la banque et sont soumises aux lois des marchés boursiers. En cas de crise, cela peut se révèler très grave pour les banques imprudentes qui ont prêté trop d’argent.
La crise des « subprimes » de 2008
Partie des Etats-Unis en 2007, elle a ébranlé tout le système bancaire. Elle est consécutive à l’abrogation en 1999 du « Glass-Steagall » act qui cloisonnait depuis 1934 les activités bancaires et des compagnies d’assurance. On en retiendra une augmentation des taux d’intérêt de la FED qui a déclenché le non-paiement des crédits de particuliers et un usage abusif des prêts « titrisés » qui mélangeaient des bons et des mauvais emprunts (CDS) et une sorte d’assurance sur la faillite des banques qui les achetaient (CDO).
Pour empêcher la faillite des grands opérateurs bancaires et des assureurs, la FED réalisa une opération de création monétaire sans précédent pour éviter leur faillite. Le concept du « too big to fail » est né de là.
Les conséquences en Europe
Les grandes banques européennes avaient imprudemment copié leurs cousines américaines et il fallait les sauver à tout prix. Le patron de la BCE Mario Draghi (un ancien de Goldman Sachs) décida une politique monétaire non-conventionnelle: il fit marcher la planche à billets de la BCE afin de racheter les dettes des grandes banques européennes. Cette démarche de « quantitative easing » ou « assouplissement quantitatif » a permis de sauver ces banques mais s’est soldée par une disparité des taux d’intérêts. La monnaie unique s’était transformée en piège pour les pays qui s’étaient endettés.
L’euro est une pierre qui nous fait couler
Pardonnez-moi ce long préambule qui, je le pense, peut éclairer le lecteur non familiarisé avec les différentes formes de monnaies. L’euro est une « monnaie-dette » qui ne peut être émis que sur une « reconnaissance de dette » Le prêteur, appelé créancier, se voit payer un intérêt sur l’argent qu’il prête et c’est la seule chose qui lui rapporte. Contrairement à l’argent du prêt, il ne peut être créé à partir de rien et ces intérêts qui sont versés le sont avec de l’argent à valeur « économique ». En gros, il provient d’une création effective de richesse.
La disparité des taux d’intérêts traduit l’appréciation du risque que prend le prêteur. Notons que ce n’est pas la partie « capital » qui l’inquiète mais beaucoup plus la capacité du pays emprunteur à verser les intérêts.
Un pays de la zone euro emprunte pour payer un déficit budgétaire qui traduit une différence entre ses dépenses et ses recettes. Ces dettes génèrent des intérêts qui viennent, année après année, augmenter ces déficits, ce qui génère des emprunts de plus en plus importants.
Beaucoup de pays ayant gardé leur souveraineté monétaire « monétarisent » leur dette, c’està dire que leur banque centrale imprime des billets sans percevoir d’intérêt et ceci en fonction des besoins du pays. Ils peuvent également, lorsque leurs produits de vendent difficilement à l’étranger, faire une « dévaluation compétitive » en diminuant volontairement la valeur de leur monnaie. Cela favorise les exportations et renchérit les produits importés, ce qui est bon pour leur production nationale. C’était le cas de la France jusqu’en 1973 et c’est ce qui a permis d’éponger les énormes dettes de l’après-guerre. Nous ne pouvons plus aujourd’hui monétariser notre dette ni faire de dévaluation pour regagner de la compétitivité. Nous nous trouvons dans une spirale d’endettement sans fin qui ne peut que nous mener à la catastrophe financière car, étant de moins en moins compétitif, nos recettes d’exportation vont diminuer, ce qui augmentera encore les charges des entreprises et nos taux d’emprunt vont augmenter constamment.
L’euro est trop cher pour la France actuelle
La valeur d’une monnaie doit être adaptée à l’économie du pays, c’est à dire satisfaire aux besoins de l’industrie et du commerce du pays. Encore faut-il pouvoir fixer souverainement la valeur de cette monnaie. La valeur de l’euro correspond, en gros, à une valeur moyenne des économies de la zone euro, mais elle ne correspond pas à l’économie d’un pays donné. Les pays à économie forte, très exportateurs, bénéficie d’un euro qui est faible pour eux et favorise encore leurs exportations alors que ceux en difficulté sont encore « tirés vers le bas » par un euro trop fort pour eux.
Pour diminuer les charges des entreprises afin d’améliorer leur compétitivité, le gouvernement français a choisi de masquer ce défaut de l’euro en mettant en place une politique d’aide aux entreprises, plutôt que de faire le constat de la réalité.
Ces aides représentent aujourd’hui environ 90 milliards d’euros, soit autour de 3.5% de notre PIB.
Comment peut-on espérer ramener le déficit à 3%, comme Bruxelles nous l’impose, dans de telles conditions?
Par ailleurs, supprimer ou réduire ces aides va faire disparaître de plus en plus d’entreprises et augmentera encore les charges pesant sur les autres. Coté impôts, nous sommes déjà parmi les plus taxés au monde. Alors que faire? Continuer dans cette voie et augmenter indéfiniment nos déficits?
Peut-être certains commencent-ils à lorgner sur l’épargne des Français ?
Ce ne serait qu’un « fusil à un coup » qui retarderait la faillite sans redresser pour autant le pays.
La conclusion s’impose aux gens qui ne mettent pas en avant ce « fédéralisme à tout prix » qui s’apparente plus au dogme qu’à la prise en compte des réalités.
« Il faut voir les choses telles qu’elles sont et non telles qu’on voudrait qu’elles soient! » (Ch de Gaulle)
Jean Goychman
Photo d’illustration : Flickr (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2024 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
15 réponses à “Sortir de l’euro devient vital [Tribune Libre]”
« Assez curieusement, plus aucun parti politique ne soulève le problème de la nuisance de l’euro et le danger que cette monnaie »
Pourtant ils le devraient puisque l’Euro est tout simplement le Mark Allemand sous un nouveau nom , ce qui favorise l’Allemagne a tout les points de vue ; plongent les autres pays , surtout la France dont le calcul de change est en défaveur du Franc dans la non compétitivité des productions industriels et agricoles.
C’est bien pour cela également que les Allemands sont pour la signature d’un maximum de traité de libre échange qui sont de ce faite en leur faveur.
Erreur ! Sortir de l’Euro entraînerait la France vers l’abîme. N’oublions pas que la France est aujourd’hui le pays le plus endetté de l’Europe.
De ce fait sortir de l’Europe et vivre sur sur nos deniers bien Francais est un rêve totalement irréalisable.
@Gaï de Ropraz
Sur quoi vous appuyez-vous pour affirmer ce que vous dites?
C’est exactement ce que les euro-mondialistes veulent que les Français croient. Je vous conseille de lire les travaux de Robert Mundell sur les « zones monétaires optimales » et vous constaterez que la zone euro ne remplit aucun des critères. La dette est justement le moyen d’asservissement des peuples et les Brics+ ont compris qu’ils devaient se débarrasser du dollar.
Le premier attribut de la souveraineté d’un peuple est celui de « battre monnaie »
Quelle solution apportez vous, rester dans l’euro jusqu’à la mort de ce pays?
« L’augmentation du prix du baril dont le cours a été multiplié par quatre en 1973 a justifié la fin de la convertibilité en or du dollar en 1971 ». Vraiment ? Alors, avec le même raisonnement antichronologique, la dissolution de 2024 a justifié l’élection présidentielle de 2022 ? Et la guerre de 1914-18 a justifié le naufrage du Titanic en 1912 ?
Toujours cette absence de Secrétaire de Rédaction, ou au moins de correcteur-réviseur…
Quel délire ! Et il commence très fort avec la comparaison entre l’euro et l’AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories), simple billet de reconnaissance de dette à l’usage des troupes alliées après le débarquement de 1944. Même dans le projet américain initial, l’AMGOT n’était destiné à durer que six mois.
Il y a tout de même un constat presque exact dans ce tissu d’approximations : « L’euro est trop cher pour la France actuelle ». Sauf qu’il faudrait le dire dans l’autre sens : la France actuelle ne vaut pas l’euro. Si la France pouvait à volonté « faire fonctionner la planche à billets », comme on disait autrefois, sa monnaie se dévaloriserait à toute allure. Ses produits se vendraient mieux à l’étranger ? Probablement, mais à l’inverse, les produits importés seraient plus chers, et comme la France importe plus qu’elle n’exporte, pas besoin de faire un dessin !
La France fonctionne en passager clandestin de l’euro : elle profite de sa valeur sur les marchés tout en se comportant (déficit budgétaire + niveau de la dette) d’une manière qui nuit à cette valeur. La BCE est bien aimable de ne pas nous expulser ! Mais il faut craindre et non espérer le moment où ça se produira.
Beaucoup de Politiques censés disent depuis longtemps qu’il nous faut quitter l’Union Européenne sous sa forme actuelle et donc l’Euro, afin de retrouver notre souveraineté. Hélas on les interdit de plateau et on les marginalise dans toutes les élections présidentielles. Le pire est ce Parti devenu majoritaire en France qui a changé son fusil d’épaule et ne parle plus de FREXIT. Évidemment quand on perçoit plus de 20 millions d’Euros par an on est prêt à tous les revirements pour ne pas perdre ses fromages.
@ Marc-François de RANCON
Je crains que vous n’ayez pas bien compris que la convertibilité-or du dollar n’était qu’un artifice destiné à le faire accepter comme monnaie internationale en 1944. En fait, elle n’était qu’apparente et de Gaulle l’avait dénoncé en 1962 « Ce dollar qu’il ne tient qu’à eux d’émettre »
Dés le départ, les banquiers internationaux avaient le projet de passer dès que possible à une monnaie fiduciaire dont le coût d’émission se limitait à celui de l’encre et du papier. Cet abandon de la convertibilité du dollar (Gold Exchange) en 1971 était nécessaire pour pouvoir alimenter en dollar le commerce du pétroleà à venir. L’augmentation du prix du baril était prévue depuis longtemps mais nécessitait une préparation politique.
Hong Bing Song dans « la guerre des monnaies » (best seller chinois de 2007 traduit en français en 2012)
relate tout l’enchaînement depuis le massacre des athlètes israéliens à Munich en septembre 2012, suivi de représailles par les Israèliens contre les Palestiniens qui conduisit à l’embargo du pétrole par l’OPEP qui est à l’origine du choc pétrolier de 1973.
A l’avenir, avant d’ironiser, demandez moi plutôt pourquoi j’écris cela…
Au fait, pour le Titanic, il y avait à bord tous les banquiers américains opposés à la création de la FED alors que ceux qui t étaient favorables, pourtant invités, avaient annulé leur voyage.
Simple coincidence, me direz-vous.
Autre coincidence: le Titanic appartenait à la JP Morgan dont le rôle dans la création de la FED fut prédominant (lire « les secrets de la Réserve Fédérale » ecrit par Eustace Mullins
Cher Pschitt, je crains que vous mépreniez quelque peu sur le rôle de la monnaie AMGOT
Voici un lien qui éclaire un peu:
https://information.tv5monde.com/international/6-juin-1944-lautre-bataille-de-la-france-1433
Pensez-vous vraiment que de Gaulle ait déployé ses représentants avec une telle célérité si le dollar AMGOT avait eu aussi peu d’importance tel que vous le décrivez?
Je maintiens que l’euro trouve sa genèse dans le programme AMGOT
Par ailleurs, Jean Loup Ysambert dans »Empêcher l’Europe » démontre le rapport historique entre le dollar AMGOT et l’euro et comment de Gaulle a pu s’interposer.
Concernant l’Ami Jean Goychman, et sa question pertinente, je lui reponds de maniere simple :
1) Sur les faibles reserves d’or de la France, d’une part. Car la France navigue sur un deficit de l’Etat monstre !!!
2) Et d’autre part, car la France est l’un des pays de l’Europe (Sinon Le PAYS de l’Europe) le plus endetté.
En dehors des discussions intellectuelles et financières sur le fait de garder ou non l’Euro comme monnaie il faut bien voir que quelque soit la monnaie, les ultra riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent ! Quand la fin du mois devient un problème récurrent, que vous soyez sur l’ Euro, le Dollar, la Livre , les Roupies ou les dirhams vous avez peur du lendemain et toutes les analyses politico financières vous passent au dessus de la tête !
N’oubliez pas que Monsieur Sarkozy en parfait visionnaire a vendu plus de 550 tonnes d’or de la banque de France au prix de 420 $ l’or en 2004, or qui vaut aujourd’hui 2650 $ l’once !!! Il a aussi vendu les bijoux de famille, les autoroutes payés par les con-tribuables, pour une poignée de pain ! Un sacré gestionnaire ce gars là… qui explique que nous sommes en faillite aujourd’hui !
@Jean Goychman : Ne me dites pas que vos connaissances sur l’AMGOT se réduisent à un article de vulgarisation pour le grand public, avec une tendance au sensationnalisme par-dessus le marché ? A la Libération, les gaullistes se sont parés avec célérité de divers sujets de fierté nationale en jurant que leur intervention avait sauvé la nation, et les historiens français se sont rangés à cette pieuse légende. L’AMGOT fait partie du lot ! Je vous suggère de remonter plutôt aux études historiques anglo-saxonnes sur le sujet, par exemple à celle de Harry Lewis Coles, Albert Katz Weinberg au Center of Military History (Civil Affairs: Soldiers Become Governors). L’AMGOT n’était nullement une préfiguration de l’euro, et dès le départ pour deux raisons très simples : ce n’était pas une monnaie mais un mode d’administration, et il était prévu un AMGOT par territoire libéré, en commençant par la Sicile. L’acronyme signifiait « Allied Militared Government of Occupied Territory of… » [ici le nom du territoire concerné]. C’était une manifestation du soin maniaque mis par l’armée américaine à planifier ses actions dans les moindres détails et non le fruit d’un complot visant à imposer à l’Europe une monnaie unique.
Cher Pschitt, vous parlez de l’AMGOT et moi du « dollar AMGOT »
Je maintiens qu’il s’agissait depuis l’entrée en guerre des Etats-Unis de vassaliser toute l’Europe de l’Ouest et d’en faire une sorte d’appartement témoin du mondialisme futur.
Les accords de Bretton Woods de 1944 voulaient établir cette domination de l’Etat profond américain sur le monde par le contrôle de la monnaie mondiale et c’est ce qui s’est passé.
Le partage de Yalta était tout à fait conforme à la vision géopolitique de Mackinder qui voulait isoler la Russie pour mieux la réduire ensuite.
Cher Gai de Ropraz, les réserves d’or de la France sont, comparées à d’autres pays, très importantes grâce à de Gaulle qui voulait rétablir dès 1962 « l’étalon-or ». La montée du cours de l’or qui nous reste et qui témoigne essentiellement de la baisse du cours des (fausses) monnaies fiduciaires permet d’envisager à terme d’avoir une monnaie française qui pourrait être partiellement convertible en or.
Quant à notre dette publique, d’où vient cet argent qui nous est prêté?
Doit-on payer des intérêts sur de l’argent qui vient de nulle part?
Cher Pschitt, en complément de réponse, je vous cite ce que Jean Loup Isambert écrit dans son livre
« Empêcher l’Europe » (Eds Culture et Racines) sur ce sujet:
« Dès ce mois de décembre (1941)Washington envisage un statut politique de protectorat et une monnaie unique pour les pays qui se libèrent. Aussi, n’allez pas croire que l’union monétaire est une création de l’Union Européenne. Celle-ci s’est réalisée en secret, sous la houlette de Washington qui, en pleine guerre, se prépare à imposer une monnaie unique à l’Europe de l’Ouest »
Comme ceci, les choses sont plus claires…