Face à une pression croissante des États membres, la Commission européenne a annoncé son intention de faire des expulsions de migrants illégaux une priorité absolue dans son nouveau mandat. Un projet de législation visant à rationaliser les procédures de retour sera présenté dès février, marquant un tournant significatif dans la politique migratoire de l’UE.
Un système actuel inefficace
La situation actuelle est critique : seulement 19 % des personnes sous le coup d’une ordonnance d’expulsion quittent réellement l’Europe. Lors du sommet du Conseil européen d’octobre, les dirigeants ont demandé à la Commission de revoir en profondeur le système d’asile européen. Parmi les propositions figurent la création de centres de retour hors des frontières de l’UE, inspirés des centres italiens en Albanie, et une gestion plus efficace des retours.
Le Pacte sur la migration, adopté difficilement sous la présidence de la Commission von der Leyen, a suscité de nombreuses critiques. Bien qu’il ait été présenté comme une avancée majeure, il n’a pas résolu des problèmes essentiels tels que le contrôle des frontières extérieures, la prévention des mouvements secondaires et le retour des demandeurs d’asile déboutés.
Des pays comme la Pologne et la Hongrie, initialement critiqués pour leur opposition au Pacte, ont vu leurs préoccupations partiellement validées par d’autres États membres. Une initiative menée par la République tchèque et le Danemark a relancé le débat, appelant à des mesures complémentaires, dont une version européenne du « protocole albanais ».
Vers une directive sur les retours
Pour répondre aux demandes pressantes des États membres, la Commission travaille sur une nouvelle directive qui pourrait inclure :
- Restriction des mouvements des migrants déboutés : Les demandeurs d’asile rejetés pourraient être contraints de rester dans des centres dédiés jusqu’à leur expulsion, limitant ainsi les disparitions au sein de l’espace Schengen.
- Choix des destinations de retour : Les pays pourraient renvoyer les migrants soit dans leur pays d’origine, soit dans un pays de transit où ils ont résidé avant leur arrivée en Europe. Cette mesure pourrait toutefois soulever des controverses, notamment concernant des partenaires comme la Turquie.
- Centres de traitement externalisés : L’idée d’établir des centres hors de l’UE, comme le modèle albanais, reste sur la table malgré les critiques des ONG et des députés européens de gauche.
Ce virage vers des politiques plus strictes reflète une évolution des priorités au sein de l’UE. Là où ces mesures étaient autrefois jugées controversées, elles deviennent désormais une demande courante, portée par des pays influents tels que la Pologne et le Danemark. Un diplomate européen souligne ce changement : « Ce qui était perçu comme problématique il y a quelques années est désormais considéré comme incontournable. »
Des défis à venir
Bien que cette directive soit un pas dans la bonne direction pour certains États membres, elle ne sera efficace que si elle est mise en œuvre rigoureusement et non comme un simple affichage politique. Les négociations avec des pays tiers pour accepter les expulsés, ainsi que l’opposition persistante d’une partie du Parlement européen, pourraient freiner l’avancée de ce projet.
L’urgence pour Bruxelles est claire : répondre à la montée de la colère populaire dans toute l’Europe, et au message permanent adressé de refus de l’immigration, et sécuriser les frontières européennes face à une pression migratoire toujours plus forte. Sinon, rapidement, ça devrait être « A Fuera » pour tous les dirigeants actuels de l’UE.
Illustration : DR
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7 réponses à “L’Union européenne veut mettre les expulsions de migrants illégaux au cœur de son agenda”
Parole, parole, parole ….
(A chanter avecl’accent tonique sur le « o » …)
Les pays du golfe, eux rendent la vie impossible aux clandestins.
Du coup ils demandent a repartir
âpres avoir donné autant d’argent pour faire venir des milliers de Migrants, ils nous prennent vraiment pour de C..S ! » surement ce que nous sommes » ! la Hyène de Bruxelles sent que les choses avancent avec l’élection de Trump ! et que certains pays de l’Europe la Hongrie en premier, commencent à ruer dans les brancards !
Que les institutions Européennes commence par mettre hors les lois toutes ces associations pro-migrants qui vont les chercher directement sur les cotes d’Afrique , après elle pourra commencer par renvoyer les migrants illégaux dans leur pays d’origine même si leur pays n’est pas d’accord ; ils ont viré les Européens alors ont vire leurs illégaux.
On va faire la chasse à quelques illégaux pour mieux chouchouter la masse des légaux ? On se foutrait pas un peu de la gueule du citoyen ?
Il existe un moyen tout-à-fait légal et satisfaisant d’un point de vue humanitaire : Arrêter de donner le moindre centime aux illégaux stopperait l’immigration qui compte sur la générosité de la France pour vivre. Quel pays au monde est plus attractif que le notre pour un clandestin ? Chez nous il a droit à une assistance juridique, médicale (l’AME), une aide financière de la part d’associations grassement subventionnées et le tout sans rien foutre. C’est open bar tout les jours aux frais de la princesse.
Comme disent les anglais « wait and see » mais j’ai bien peur que les bonnes intentions de façade de l’UE ne se heurtent frontalement à la CEDH.
blablabla, zéro expulsion , je parie!