Ils osent tout, et c’est même à cela qu’on les reconnaît. Les élites de gauche, prétendues humaines et progressistes, accompagnées d’une droite d’affaire complaisante, se découvrent un amour inconditionnel pour l’immigration. Mais leur justification favorite est aussi leur plus nauséabonde : « Sans immigration, qui fera le ménage ? Qui ramassera nos ordures ? Qui livrera nos repas ? » Derrière cet argument, il ne faut voir rien d’autre qu’une réminiscence honteuse du paternalisme esclavagiste. Hier, c’était le champ de coton ; aujourd’hui, c’est le trottoir de nos métropoles.
Un mépris déguisé en vertu
Ce discours, scandé sur tous les plateaux télé et dans les colonnes des journaux, révèle un mépris à peine voilé pour ceux qu’ils prétendent défendre. Ces mêmes bien-pensants qui s’indignent à longueur de journée contre l’injustice sociale n’ont aucun problème à réclamer des vagues incessantes d’immigrés pour assumer les tâches qu’ils jugent indignes d’eux-mêmes. En vérité, leur humanisme cache une exploitation crasse, où les immigrés deviennent les rouages indispensables d’un système qu’ils ne veulent surtout pas changer.
Puisqu’on est dans les rappels, celui de la cinéaste Agnès Jaoui est salutaire 👌🏻
La Gauche Morale Hors Sol bien protégée dans les citadelles de la mondialisation ADORE l’immigration qui lui fournit des esclaves pour les restaurants quelle fréquente, pour récurer les sols… pic.twitter.com/mcKkAVBw4F
— Romain PETITJEAN (@RomainEvenement) December 2, 2024
Leur argument, prétendument progressiste, fleure bon l’esclavagisme moderne. Au lieu de chaînes, c’est la précarité qui enserre ces travailleurs. Les nouveaux esclaves ne récoltent plus le coton, ils ramassent les poubelles, lavent les sols et apportent des repas. Mais toujours pour satisfaire les caprices et le confort d’une élite qui vit dans une tour d’ivoire.
La France périphérique, un miroir gênant
Le comble de cette hypocrisie ? Dans la France périphérique, loin des métropoles branchées, ces métiers sont massivement pratiqués par des Français de souche. Des Blancs, des ouvriers modestes, que la gauche a oubliés depuis longtemps. Mais il serait trop gênant de l’admettre. Ces gens-là ne correspondent pas au récit mythique d’une France multiculturelle et de substitution. Alors on les ignore. On préfère se concentrer sur le livreur Uber ou l’éboueur à Paris, comme si leur condition précaire devenait soudain un acte héroïque de diversité et alors même que partout en France, des autochtones font ces métiers que soi-disant « les Français ne veulent pas faire ».
Il y a une ironie mordante dans ce discours. La gauche bourgeoise, autrefois championne des opprimés, est devenue la nouvelle caste des planteurs, préoccupée par qui viendra balayer devant sa porte ou garder ses enfants. Sous couvert de défendre les immigrés, elle ne fait que reproduire un système d’exploitation où le travail manuel est dévalorisé, réservé aux autres – toujours les autres. Ces « autres » qu’elle instrumentalise tout en leur refusant une véritable émancipation.
Et ne nous y trompons pas : cette logique est parfaitement assumée. Quand un ténor de la gauche parisienne affirme que « sans immigrés, personne ne voudrait être éboueur », il ne fait que projeter sa propre vision déshumanisante sur la société. Ce qu’il ne veut pas voir, c’est que cette réalité n’existe pas partout. Des milliers de Français font ces métiers dans des conditions parfois difficiles, et ils les font par nécessité ou par honneur.
L’échec d’un modèle en perdition
À force de mépriser le travail, d’en faire une corvée à refiler aux autres, cette élite prouve son incapacité à repenser un modèle durable. L’immigration de masse, qu’elle prétend être une solution, n’est en réalité qu’une béquille fragile pour maintenir un système à bout de souffle. Un système où l’homme est réduit à sa fonction utilitaire, corvéable à merci.
Le plus tragique ? Les classes populaires paient le prix de cette hypocrisie. Elles subissent la concurrence déloyale sur le marché de l’emploi, la pression sur les services publics et l’insécurité qui découle parfois d’une intégration bâclée. Pendant ce temps, les bobos continuent de commander leur repas sur une application, convaincus d’œuvrer pour un monde meilleur.
La gauche, prétendument sociale et solidaire, est devenue le principal artisan d’un néo-esclavagisme mondialisé. Les syndicats dits représentatifs mènent le bal, CGT en tête. Et la droite, trop lâche pour s’opposer, court derrière en se pinçant le nez. Mais une chose est certaine : leur château de cartes idéologique ne résistera pas à la colère d’un peuple qui refuse de se laisser remplacer, exploiter ou mépriser.
Julien Dir
Illustration : DR
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5 réponses à “Immigration. « Qui ramassera nos poubelles ? » : La gauche et le retour au champ de coton [L’Agora]”
La bobo gauchiste Agnès Jaoui actrice sur france télévisions se lamente de ne pas avoir ses immigrés a son service
Merci Julien Dir. Toujours bien tourné et toujours aussi « pointus » et interessants vos articles. Toutefois, répondre à la question de « Qui ? » (ramassera les poubelles), elle est simple et il inutile d’en faire un cas politique et racial : Comme par le passé, comme au temps de nos aïeux, le ramassage se fera par des Français de souche, de vrais Francais blancs et non multicolores …
Prelier point : dans ma ville en centre Bretagne , le ramassage des ordures est fait par des ouvriers et ouvrières du cru , le travail n’a rien de dégradant , ce qui est méprisable ce sont les bobos des grandes villes qui jettent leur M sur la voie publique et espèrent que des immigrés ramasseront ! Deuxième point , restaurateur , dans mes établissements , je n’emploie pas d’immigrés ,et surtout pas de clandestins , pour des raisons sanitaires , la plupart étant porteurs de germes pathogènes et de maladies qu’eux mèmes ignorent en général.
La gauche ayant perdu la classe ouvrière s’est rabattue sur les émigrés pour trouver un second souffle ! En y ajoutant un combat contre un fascisme invisible, elle récolte les voix de la colère contre les méchants blancs colonialistes exploiteurs alors que la gauche bobos caviar ne veut pas voir que les boulots non valorisants ne sont pas faits que par des extra européens ( mot politiquement correct ! )mais aussi par des méchants blancs qui n’ont pas eu la chance ou les qualités pour faire des études….Cette gauche n’a plus rien de commun avec les Jaurès, Blum ou Mendès France..
la gauche a colonisé l’afrique puis a fait semblant d’oublier, aujourd’hui ils s’inquiète de n’avoir plus de serviteurs à oindre cout! les hypocrites