La 38e édition du Téléthon s’est conclue dans la nuit de samedi à dimanche avec un résultat impressionnant : 79,8 millions d’euros de promesses de dons au profit de la recherche sur les maladies génétiques rares. Malgré un contexte économique difficile, cette mobilisation exceptionnelle témoigne de la générosité des Français et de leur engagement envers cette cause emblématique.
Un élan de solidarité pour la recherche
Organisé par l’Association française contre les myopathies (AFM-Téléthon), cet événement caritatif annuel a de nouveau mobilisé des milliers de personnes à travers le pays. Au terme du week-end, le compteur affichait 79 801 520 euros, un chiffre légèrement inférieur aux 80 millions de l’édition précédente, mais toujours remarquable.
Le Téléthon soutient activement la recherche sur les maladies rares, dont 95 % restent encore sans traitement. L’édition 2024 revêt une importance particulière, avec des avancées majeures attendues dans le traitement de la myopathie de Duchenne, une maladie neuromusculaire rare touchant un garçon sur 3 000 en France.
Laurence Tiennot-Herment a évoqué un « essai exceptionnel » prévu en 2025 sur cette pathologie, nécessitant un financement de plus de 30 millions d’euros. En 2023, l’AFM-Téléthon a déjà investi environ 60 millions d’euros dans la recherche et le développement de thérapies innovantes, permettant de soutenir 40 essais cliniques impliquant plus de 30 maladies différentes.
Un programme riche en animations
Tout au long du week-end, des milliers d’animations ont été organisées à travers la France :
- Collectes locales,
- Marathon de gaming,
- Tombolas,
- 30 heures de direct diffusées sur France Télévisions.
Les promesses de dons continuent jusqu’au vendredi 6 décembre, via le 36.37 ou le site telethon.fr, permettant à chacun de contribuer à cet élan de générosité.
Un défi de santé publique
Avec plus de 7 000 maladies rares identifiées et 3 millions de personnes concernées en France, le Téléthon reste un enjeu de santé publique majeur. Le financement de la recherche permet de transformer les découvertes scientifiques en traitements concrets, redonnant espoir à des familles confrontées à des pathologies souvent méconnues.
Le succès du Téléthon 2024 illustre une fois de plus la capacité des Français à se mobiliser pour des causes essentielles. En soutenant la recherche et les innovations médicales, ces dons contribuent directement à améliorer la vie de milliers de malades et de leurs familles. La collecte se poursuit : chaque contribution compte pour bâtir un avenir où ces maladies rares ne seront plus synonymes de fatalité.
Illustration : DR
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4 réponses à “Téléthon 2024 : Près de 80 millions d’euros collectés pour la recherche sur les maladies rares”
J’espere que ceux qui ont donne realise que le telethon n’est tenu de donner au minimum que 10% du total, le reste allant au financement du systeme (et peut etre enrichir quelques malfaisant, comment croyez vous que les klingtons sont devenu multimillionnaires avec leur fondation Haiti)
Le téléphone est une arnaque au profit de sa directrice.
De plus, comment ne pas nous taxer toujours plus puisque la moindre quête pour des recherches médicales dont c’est le rôle de l’Etat avec nos impôts, rapportent de telles sommes??
Tant que ces gens donneront , les ponctions sur notre argent continueront!! Logique!!
Arrêtez de donner ce que nos impôts devraient payer !
Pardon! Telethon…pas téléphone !!
On peut donner son argent à qui l’on veut, donc au téléthon mais pourrait-on savoir pour quels résultats ? Les myopathes sont encore toujours myopathes avec, tout de même, j’en suis heureux pour eux, un appareillage amélioré, mais une maladie qui n’a pas reculé d’un iota ! Alors la question demeure; à qui ont réellement profité ces milliards de dons ? A la recherche, certes, mais surtout aux chercheurs et aux labos qui en vivent grassement ! Et les généreux donateurs sont contents, leur conscience rassurée ce qui leur évite de se poser les questions sur la « rentabilité » en termes de santé du téléthon en question. Mais cela va encore durer bien longtemps car on ne cherche pas vraiment dan la bonne direction. Il est à supposer que l’on ne va pas changer le fusil d’épaules car les trois millions de gens malades sont la matière première d’une industrie médicale trop lucrative !