Depuis plusieurs mois, le média indépendant Frontières, dirigé par Erik Tegnér, est la cible d’une véritable offensive judiciaire menée par les ligues de vertu habituelles. À travers des convocations en cascade, des procès en série et des fermetures de comptes bancaires et numériques, Frontières fait face à ce que son directeur qualifie de « procédure bâillon », une tentative coordonnée d’asphyxier un média en plein essor. Une cabale que nous connaissons parfaitement pour la vivre fréquemment chez Breizh-info.com, et face à laquelle nous apportons tout notre soutien à Erik Tegnér et à son équipe (tout en rappelant à ceux qui s’indignent, que sans l’abolition des lois Pléven, Fabius, Gayssot, Taubira…qui répriment toute liberté d’expression dans ce pays, ces procès continueront).
Un procès pour incitation à la haine : l’origine de l’attaque
Le 11 décembre prochain, Erik Tegnér comparaîtra devant la XVIIe chambre correctionnelle de Paris. L’objet ? Une accusation d’incitation à la haine et d’injures à caractère racial. À l’origine de cette plainte, une intervention de Marguerite Stern sur le média, où elle avait évoqué les liens entre immigration et insécurité. Une thématique sensible qui n’a pas échappé à l’attention de SOS Racisme, à l’origine de la procédure.
Cependant, ce procès n’est qu’un volet d’une campagne plus large. En septembre, Tegnér faisait face à une plainte du CCIF, une organisation dissoute pour ses liens avec l’islamisme. Et en février prochain, il sera entendu par un tribunal marseillais après une plainte déposée par des avocats d’émeutiers, ces derniers accusant Frontières d’avoir révélé leurs identités alors qu’ils facilitaient, selon le média, des incitations à la violence dans les banlieues françaises.
Des pressions judiciaires et institutionnelles croissantes
Les attaques contre Frontières ne se limitent pas aux tribunaux. À deux reprises en un an, les comptes bancaires de l’organisation ont été fermés, sans justification claire. Les restrictions s’étendent également au numérique : si le compte Instagram du média a été temporairement restauré après une mobilisation massive de ses abonnés, celui de son partenaire, Occidentis, a été supprimé définitivement par META. Une plainte est prévue le 3 décembre contre le géant des réseaux sociaux.
Cette stratégie de pression multiple vise à fragiliser un média qui se positionne ouvertement contre l’hégémonie d’une presse dite « de gauche », souvent subventionnée, et qui assume une ligne éditoriale incisive sur des sujets sensibles.
Une mobilisation nécessaire pour défendre l’indépendance
Erik Tegnér alerte sur les coûts financiers et humains de cette cabale : des dizaines de milliers d’euros sont déjà consacrés à la défense juridique, au détriment des ressources destinées aux enquêtes et au terrain. Dans un contexte où l’État semble, selon lui, complice de cette répression, Frontières ne peut compter que sur ses lecteurs et abonnés pour poursuivre son activité.
Pour maintenir son indépendance et continuer ses investigations, Tegnér lance une campagne de dons et appelle à l’abonnement massif : « Si vous ne le faites pas, qui le fera ? », interroge-t-il.
Un acharnement symptomatique de la soviétisation du débat public
L’acharnement contre Frontières illustre une dérive inquiétante : la restriction progressive de la liberté d’expression pour les médias qui osent défier le consensus dominant. L’utilisation de procédures judiciaires, de fermetures de comptes et de pressions financières rappelle des méthodes dignes d’un régime totalitaire.
Plus que jamais, le combat de Frontières dépasse son cadre propre : il pose une question cruciale sur l’avenir de la pluralité médiatique en France. Face à une « soviétisation » rampante du débat public, où toute dissidence est systématiquement étouffée, soutenir des médias indépendants n’est plus une option, mais une nécessité.
Pour contribuer à ce combat pour la liberté de la presse, rendez-vous sur www.frontieresmedia.fr pour vous abonner et soutenir un média libre et politiquement incorrect.
Illustration : DR
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