Un récent rapport parlementaire rédigé par Brigitte Klinkert, députée Renaissance et ancienne ministre, lève le voile sur l’échec systémique de la France à exécuter les obligations de quitter le territoire français (OQTF). Ce document, axé sur la mission « immigration, asile et intégration » dans le cadre du projet de loi de finances 2025, révèle des chiffres alarmants et des failles structurelles qui interpellent sur l’efficacité et la volonté réelle des autorités françaises.
Un tiers des OQTF concerne des Maghrébins
En 2023, sur les 137 730 étrangers de toutes nationalités visés par une OQTF, plus de 47 500 étaient originaires du Maghreb, représentant 34 % du total français. Ce chiffre contraste avec la moyenne européenne où seulement 22 % des OQTF concernent des Maghrébins. Ce différentiel révèle une pression migratoire spécifique en France et met en lumière l’incapacité du pays à gérer ces flux.
L’écart est encore plus frappant lorsqu’il s’agit d’expulsions effectives : en France, seuls 7,6 % des clandestins sous OQTF quittent réellement le territoire, contre 19 % en moyenne dans l’Union européenne. Cette situation fait de la France l’un des pays les moins performants d’Europe en matière d’éloignement.
Les blocages consulaires : un obstacle majeur
La principale cause identifiée par le rapport est le refus massif de délivrance de laissez-passer consulaires, nécessaires pour renvoyer les clandestins dans leur pays d’origine. En 2023, 96 % des annulations d’éloignement étaient dues à ces refus, principalement de la part des autorités maghrébines, l’Algérie en tête. Ce pays, déjà réfractaire à coopérer, a pratiquement rompu les échanges avec la France depuis les positions françaises sur le Sahara occidental.
Brigitte Klinkert souligne également d’autres facteurs aggravants : les contraintes du trafic aérien, les automutilations des clandestins pour éviter leur expulsion, et les refus d’embarquer, souvent encouragés par des associations subventionnées par l’État.
Les centres de rétention : une efficacité en question
Les centres de rétention administrative (CRA), pourtant destinés à accueillir les profils les plus dangereux, illustrent l’impuissance de l’État. La durée moyenne de rétention a certes augmenté à 30 jours en 2023, contre 23 en 2019, mais les libérations explosent : plus de 500 clandestins sont relâchés chaque mois, faute de perspectives d’éloignement. Cette situation démotive les forces de l’ordre et expose la population à des risques accrus, comme l’a tragiquement illustré le meurtre de la jeune Philippine en septembre dernier.
La France a tenté de durcir sa politique migratoire, notamment en limitant les visas pour certains pays réfractaires. Mais cette stratégie a souvent conduit à des ruptures diplomatiques, aggravant les blocages consulaires. Même une augmentation de la durée légale de rétention ne semble pas être une solution viable, selon la députée Klinkert, les pays concernés jouant simplement la montre.
Derrière ces échecs se cache un problème plus profond : un système gangrené par l’idéologie et une bureaucratie excessive. Les associations militant pour les droits des migrants notamment, souvent politisées, bénéficient de subventions publiques tout en freinant les efforts d’éloignement grâce à des réseaux médiatiques et politiques particulièrement développés y compris au sein de la PQR, la Presse Quotidienne Régionale.
Une impasse budgétaire et politique
Malgré des discours résolus, le gouvernement réduit paradoxalement les budgets alloués à la lutte contre l’immigration irrégulière : une baisse de 42 % des autorisations d’engagement est prévue pour 2025. Cette contradiction affaiblit encore une politique déjà inefficace. La promesse de construire 1 000 nouvelles places en CRA d’ici 2027 semble également utopique, au regard des lourdeurs administratives.
Le rapport Klinkert illustre une crise migratoire mal gérée, mais il doit aussi servir de point de départ pour un sursaut politique. Le temps des demi-mesures est révolu. La France, si elle veut rester souveraine, doit reprendre le contrôle de ses frontières et de son avenir.
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7 réponses à “Immigration et expulsions : un rapport accablant sur l’impuissance française face aux clandestins”
les migrants viennent sur nos côtes grace aux ONG et l’aval du gouverne-ment qui paie pour cela! pourquoi ne pas prendre l’armée avec des barges de débarquement pour faire la même chose ? ils ne nous demandent pas notre avis ! pourquoi ne pas faire pareil ! et si les associations qui protestent ne sont pas d’accord, tous dans le même bateau ! mais est ce que les Français peuvent compter sur eux ?!?!
Comme l’Ukraine va finir par avoir un accord, je propose qu’on leur refile tous nos immigrés qui vont pouvoir relever l’Ukraine, qui a perdu tous ces jeunes durant cette guerre, perdue d’avance !Et nous on sera débarrassé de cette engeance qui pollue le pays !
Crise migratoire mal gérée – impasse budgétaire – blocages consulaires – subventions.
Dans tout ce qui se passe en politique, il faut se poser la question : A qui cela profite-t-il ?
ENFIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!…
Bref, On parle enfin « d’Impuissance » !!! …
impuissance ?? que nenni non point !!!! c’est voulu !
Mais bien sûr que c’est voulu , tout simplement plus un kopek à toutes ces associations, plus un kopek aux migrants et terminé l’AME et le problème serait réglé rapisement mais tanty qu’on aura que des c…….molles ça ne changera pas. Et comme dit Aliénor c’est voulu
Pourquoi demander des laissez-passer consulaire à un pays comme l’Algérie qui se fout ouvertement de notre gueule et nous crache dessus (pour ne pas dire pire). Il faut renvoyer leurs délinquants chez eux de force. Il y a des ferries à Marseille et Sète qui font la traversée vers les pays du Maghreb. On embarque tout ça à coup de pompe dans le cul et on les débarques selon la même procédure !