Le 12 septembre 2024, une violente altercation près du quai de Rohan à Lorient a failli coûter la vie à un homme de 39 ans. Au centre de cette affaire, un ressortissant mahorais de 30 ans, connu pour ses antécédents judiciaires, a été condamné à une peine de prison ferme pour violences aggravées. Retour sur une agression qui illustre la persistance de la violence dans l’espace public et ses conséquences dévastatrices.
Une rencontre qui tourne au drame
Ce soir-là, les rues de Lorient, d’ordinaire animées, sont le théâtre d’une attaque sanglante. La victime, un Réunionnais de 39 ans, croise par hasard son ancien compagnon de détention, Amoudjadidine Madi Attoumani. Selon les témoignages et les récits au tribunal, une tension persistait entre les deux hommes, liée à un différend survenu lors de leur cohabitation après leur sortie de prison.
L’agresseur, qui se tenait près du pont à bascule où il pêche régulièrement, a rapidement dégénéré après un échange verbal. Armé d’une batte de base-ball et d’un couteau de pêche, il s’en est pris violemment à la victime, assénant plusieurs coups. Les blessures, une de 10 cm et une autre de 7 cm, auraient pu être fatales sans l’intervention rapide des policiers et des secours.
Une défense peu convaincante
Lors de son procès au tribunal de Lorient, le prévenu a tenté de justifier son acte en invoquant la légitime défense. Il affirme que la victime aurait été la première à attaquer, l’obligeant à se défendre. Cependant, cette version des faits a été contredite par plusieurs témoignages accablants. Selon des témoins oculaires, Amoudjadidine Madi Attoumani aurait poursuivi son assaut en donnant des coups de pied à l’homme blessé, allant jusqu’à s’asseoir sur lui pour le frapper au visage. L’avocate de la victime a qualifié ces actes d’« acharnement », mettant en avant la gravité des blessures et leurs conséquences irréversibles : l’homme, coffreur dans le bâtiment, ne pourra plus exercer son métier.
L’agresseur, qui venait de sortir de prison le 6 août dernier, traîne derrière lui un lourd passif. Condamné à plusieurs reprises pour violences, il affichait également une alcoolémie de 1,20 g/l au moment de l’agression.
Le tribunal a pris en compte son passé pour prononcer une peine : quatre ans de prison, dont trois ferme, assortis de la révocation de huit mois de peines précédentes. Amoudjadidine Madi Attoumani a également été interdit de tout contact avec sa victime et de séjour dans le département du Morbihan pendant deux ans. Etant originaire de Mayotte, il pourra néanmoins continuer à enrichir les autres départements de Métropole à sa sortie de prison, avec l’assentiment d’ailleurs de « l’opposition de droite » en France, qui soutient fermement le maintien de Mayotte, département d’outre mer, avec toutes les conséquences que cela peut avoir, notamment en matière migratoire.
Illustration : DR
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2 réponses à “Vivre ensemble à Lorient : un Mahorais condamné pour une agression violente sur un Réunionnais près du quai de Rohan”
Fait Divers d’une France qui s’effondre.
Qui s’en emeut ?… Sans mentionner les origines des protagonistes qui sont loin d’être les Nôtres !
« Quatre ans de prison, dont trois fermes », si ç’avait été un français de souche attaqué, l’assaillant n’aurait eu que 6 mois avec sursis et une amende de 100 euros.