Dieu merci, il n’y a pas eu d’attentat lors du match de football France-Israël de ce jeudi ! Toujours ça de gagné…
Après le 11 septembre 2001, les plateaux de télévision occidentaux avaient été envahis de docteurs catastrophe qui prédisaient une multiplication des attentats monstres dans lesquels des milliers de personnes allaient mourir.
Il y en a eu. Le Bataclan ou l’attentat de Nice notamment.
Mais rien à voir avec une campagne globale sur plusieurs années visant à déstabiliser l’Occident. Dans ce registre, l’IRA provisoire en Irlande aura, par exemple, été beaucoup plus efficace (campagnes d’attentats de 1973, de 1978, …).
Pourtant, il y a des milliers de fichés S en France. Beaucoup appartiennent à l’extrême-gauche rêvant de terrorisme, à l’extrême droite également, mais l’immense majorité sont des islamistes. Relais locaux d’Al Qaeda ou de l’Etat Islamique ou d’une autre franchise au nom imprononçable, ces « cellules dormantes » comme la littérature sécuritaire les nomme, « dorment » depuis 15 ou 20 ans maintenant.
Les attentats ou attaques au couteau que l’Occident connaît régulièrement sont l’oeuvre d’individus isolés ou vaguement entourés désirant clore leur existence misérable par une action d’éclat. Aucun solide réseau là-dedans. Aucune stratégie. Plutôt un effet d’aubaine à la sauce algorithmes google et vidéo tik-tok canal décapitation avec lesquels ces individus se chauffent pendant une semaine ou deux avant de passer à l’action.
Ne parlons pas de l’extrême-gauche antifa et compagnie qui organise des réunions pour « lancer la lutte armée » depuis la fin d’Action Directe tout en ne passant jamais à l’action. Normal ! Les Brigades Rouges et groupes assimilés qui ont orchestrés les « années de plomb » en Italie avec l’extrême-droite et l’Etat italien étaient essentiellement des prolétaires (parmi les 1307 personnes condamnées pour appartenance aux BR, 70% étaient des ouvriers, des employés du tertiaire ou des étudiants) alors que les antifas et autres gauchistes de fac actuels sont, avant tout, des étudiants braillards, fils de médecins ou de notaires, qui abandonnent le keffieh palestiniens une fois rentrés dans l’étude de papa.
Entre temps, ils occupent Rennes 2, montent des « collectifs » et projettent de sanglantes révolutions dans quelques cafés avant de rentrer dans le rang. Leur carrière révolutionnaire ayant, tout au plus, été émaillée d’une garde à vue lors d’une manifestation dans le centre de Rennes où ils auront brisé la vitrine de la Caisse d’Epargne.
Bien entendu, dans ce tableau, il convient de ne pas oublier le travail de la police et des services de renseignements qui ont permis de déjouer de nombreux attentats.
Mais l’efficacité des forces de sécurité ne doit pas cacher la réalité : les menaces terroristes islamiste et gauchiste sont très largement surestimées.
Bien entendu, les militaristes des différentes organisations djihadistes auraient sûrement préférés que les « cellules dormantes » ou « combattants infiltrés » dans les pays occidentaux mettent ces pays à feu et à sang de façon coordonnée. Mais, de toute évidence, tels ces « cellules dormantes » envoyés par le KGB en Europe qui n’auront, au final, jamais agi car aimant trop le confort du « camps capitaliste », les « moudjahidines » installés à Londres ou Paris n’ont pas l’âme d’être des « shahids » et préfèrent tranquillement vivre des aides sociales des « Croisés » en fumant la chicha.
C’est pourquoi les organisations islamistes, notamment depuis les défaites d’Al Qaeda et de Daech, ont clairement réorientées leurs stratégies vers la conquête des sociétés occidentales par le bas. Le « Djihad cool ». Le Djihad tik tok où des jeunes dindes sont invitées à porter le voile dans la rue. Le Djihad par les ventres, le djihad démographique qui pense sur le temps long. Le Djihad scolaire qui pénètrent les écoles avec la complicité des enseignants de gauche, idiots utiles qui redoublent de zèle pour assurer la promotion de l’abaya ou des valeurs islamiques dans leurs établissements. Sans oublier la complicité active ou passive des organisations de parents d’élèves.
Les prochaines élections pour renouveler les mairies en 2026 nous renseigneront également sur la progression du « djihadisme municipal » où des représentants locaux des Frères Musulmans sont investis par des partis de gauche pour remporter des mairies dans les banlieues de l’immigration. Ce djihadisme municipal est également à l’oeuvre en Grande-Bretagne, Belgique et Etats-Unis où les villes dirigées par des municipalités islamiques se multiplient. Là aussi, avec la complicité des partis de gauche locaux.
Au final, ce djihadisme cool est mille fois plus dangereux que le djihadisme hard. Il ne déclenche ni émoi ni réprobation générale ni opérations policières. Il se fait à bas bruit et prend l’apparence de la normalité. Il est une guerre culturelle infiniment plus efficace que des avions sur une tour. Il trouve des complices zélés partout et fascine. Son arme à lui n’est pas le couteau ou la Kalachnikov mais « l’islamophobie » brandie à chaque fois que quelqu’un ose s’opposer à l’évidence.
On parle beaucoup des « attaques au couteau ». Haro sur le surrin ! On parle même d’interdire l’Opinel de poche, celui pour le saucisson du midi.
Mais ce ne seront pas les couteaux qui décapiteront les peuples occidentaux mais bien le djihadisme cool. Celui qui s’infiltre dans toutes les strates de la société avec l’apparence de la respectabilité et du sourire Colgate-Palmolive. Celui qui est alimenté en flux tendu par les vagues migratoires. Le djihadisme hard décapite, le djihadisme cool fait perdre la tête aux sociétés qu’il contamine.
Mathurin Le Breton
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