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Le lien entre cannabis à forte teneur en THC et altérations de l’ADN : vers des risques accrus de psychose

Une étude récente a mis en lumière les effets biologiques du cannabis à haute puissance sur l’ADN humain, suscitant des inquiétudes quant aux impacts de ce type de cannabis, désormais largement disponible, sur la santé mentale. L’équipe de chercheurs a découvert que l’usage fréquent de cannabis avec des niveaux élevés de tétrahydrocannabinol (THC) provoque des modifications mesurables de l’ADN, ce qui pourrait affecter le métabolisme énergétique et la réponse immunitaire de l’organisme.

Des effets psychologiques néfastes déjà bien documentés

En France comme en Europe, des millions d’individus consomment ou ont consommés du cannabis, et certains politiques irresponsables appellent à sa légalisation dans une France où la consommation de drogue explose. Des études ont déjà établi un lien entre la consommation quotidienne de cannabis à haute teneur en THC et l’apparition de troubles psychotiques. Une étude de 2019, publiée dans The Lancet Psychiatry, a révélé une corrélation étroite entre l’usage régulier de cannabis puissant et l’apparition de psychoses, notamment dans les villes où ce type de produit est facilement accessible. La consommation de cannabis à forte concentration en THC est associée à des effets plus délétères sur la santé mentale que les formes plus faibles.

Des impacts mesurables sur l’ADN humain

La récente étude, publiée dans Molecular Psychiatry, va plus loin en identifiant les changements au niveau de l’ADN chez les utilisateurs réguliers de cannabis à forte puissance. C’est la première fois qu’une telle étude démontre des effets biologiques mesurables du cannabis sur l’ADN humain. Les chercheurs ont observé des modifications de la méthylation de l’ADN, un processus qui modifie l’expression des gènes sans altérer la séquence d’ADN elle-même. En analysant des échantillons de sang de 682 participants, dont 188 consommateurs réguliers de cannabis et 494 non-consommateurs, ils ont découvert que l’usage fréquent de cannabis avec un taux de THC supérieur à 10 % entraînait des altérations du gène CAVIN1, qui est lié aux fonctions mitochondriales et immunitaires. Ces changements pourraient influencer le métabolisme énergétique et les réponses immunitaires de l’organisme.

Les résultats suggèrent également que les effets du cannabis sur l’ADN diffèrent entre les individus ayant déjà connu un premier épisode psychotique et ceux sans antécédents similaires. Cela ouvre la voie à des tests sanguins pour identifier les consommateurs de cannabis susceptibles de développer une psychose.

Cannabis et santé mentale : une association complexe

La relation entre consommation de cannabis et troubles de la santé mentale est complexe. La consommation de substances psychoactives comme le cannabis peut aggraver les symptômes de troubles mentaux existants, et inversement, les troubles de santé mentale peuvent encourager l’usage de substances pour atténuer les symptômes. Selon la Substance Abuse and Mental Health Services Administration (SAMHSA), plus d’un quart des adultes souffrant de graves troubles mentaux consomment également des substances psychoactives.

Le docteur Matthew Sherman, chef de la psychiatrie à Stony Brook Medicine, explique que la consommation de cannabis chez les patients ayant des troubles mentaux peut altérer les résultats des traitements, compliquant leur prise en charge. D’après lui, toute substance psychoactive, y compris le cannabis, peut avoir un impact négatif sur les traitements, en interférant avec les médicaments psychotropes et en exacerbant les symptômes d’intoxication ou de sevrage.

Considérations éthiques des tests ADN pour évaluer les risques de psychose

Si l’identification des modifications génétiques liées au cannabis ouvre des perspectives pour mieux cibler les risques, des questions éthiques se posent quant à l’utilisation de tests ADN pour évaluer la susceptibilité à la psychose. Sanam Hafeez, neuropsychologue, évoque des préoccupations concernant la protection des informations génétiques, soulignant les risques d’utilisation non autorisée des données ADN ou de manipulation génétique.

À l’inverse, le docteur Sherman se montre optimiste quant aux avantages potentiels de ces tests pour la médecine. Selon lui, disposer d’un moyen d’évaluer le risque de psychose lié au cannabis pourrait améliorer considérablement la prise en charge des patients, en particulier ceux ayant des antécédents familiaux de troubles mentaux.

Cette étude confirme que la consommation de cannabis à forte teneur en THC peut avoir des effets profonds, tant sur le plan génétique que psychologique. Il est impératif que les pouvoirs publics s’occupent réellement de ce fléau pour l’être humain et pour nos sociétés.

Crédit photo :DR

[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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7 réponses à “Le lien entre cannabis à forte teneur en THC et altérations de l’ADN : vers des risques accrus de psychose”

  1. Pschitt dit :

    Le lien indiqué sous « La récente étude, publiée dans Molecular Psychiatry » paraît erroné. Le lien exact est probablement celui-ci : https://www.nature.com/articles/s41380-024-02752-w.
    Par ailleurs, il n’est pas vrai que cette étude soit la première à démontrer les effets du cannabis sur l’ADN, ou plus exactement sur la méthylation de l’ADN. Si la légalisation de l’usage du haschich et de la marijuana en Californie a eu un avantage, c’est qu’elle a fourni d’énormes échantillons de consommateurs pour les études médicales ! Elles se comptent aujourd’hui par centaines, en particulier dans le domaine de la psychiatrie. La plupart mettent en évidence des effets graves pour la santé publique.
    Au vu de ces études, on se dit qu’il faut être fêlé (ou contaminé peut-être ?) pour ne serait-ce qu’envisager de légaliser un tel produit — même à titre d’expérience, tant le retour au statu quo ante paraît difficile une fois qu’une partie de la population est intoxiquée.

  2. patrice dit :

    Mon psychiatre m’en prescrit 30 grammes par mois. à 28% de THC. Pour tous mes troubles. PTSD en particulier.

    Vous racontez absolument n’importe quoi, avec un aplomb incroyable.
    Je vous souhaite un jour que la société vous nie, à vous, en particulier, l’usage de votre majorité civile. J’espère que vous mourrez en souffrant, sans aucun palliatif.

    L’alcool est un narcotique. Occupez-vous des narcomanes de votre arbre généalogique, et foutez la paix aux gens majeurs.

    La transcriptase inverse, c’est ce qui vous est arrivé, avec vos injection d’ARN.
    C’est vous, la chimère, avec un bout de gène animal, ici, pas moi.

    Le cannabis a été utilisé comme plante médicinale par l’humanité depuis la nuit des temps.

    Arrêtez de vous la péter. Jusqu’à la 2nd guerre mondiale, on en trouvait dans toutes les pharmacies en occident. Bande de crétins incultes.

    Pédants petits censeurs totalitaires.

  3. VORONINE dit :

    « NIHIL NOVI SUB SOLE « ….. il suffit d’avoir vécu au maghreb pour avoir eu l’occasion de constater les effets du KIF , sur des siècles d’utilisation .Alors si l’on y ajoute les siècles de mariages consanguins et les ùmaladies vénériennes endémiques , soignées à l’urine de chamelle …..

  4. Pschitt dit :

    Patrice, votre texte est-il une blague, ou bien est-ce vraiment le résultat d’un traitement au THC ? Auquel cas, il est plus éloquent que n’importe quel article scientifique !

  5. Gaï de Ropraz dit :

    Patrice !
    Reprends un p’tit coup de Cannabis : Visiblement tu es en « manque » !….

  6. kaélig dit :

    « Les effets des THC comprennent le sentiment de bien-être, la relaxation et l’augmentation de l’appétit, ainsi que la paranoïa, l’anxiété et la dépression. »
    Le psychiatre à Patrice lui recommande du THC qui cré de la dépendance, contrairement au CBD que j’ai pris par curiosité pour atténuer mes douleurs dues à l’arthrose avec un résultat quasi nul depuis 15 jours.
    Par contre je n’ai pas recours à un psy, je tiens à garder la maitrise de mon cerveau.

  7. Cpasmoi-Clui dit :

    Les impacts de ce type de cannabis, ( à basse ou haute puissance sur l’ADN humain…,’ est, non pas, ce qui  »pourrait » mais se qui  »affecte » le métabolisme énergétique sur la santé mentale.Faite que je mentionnais la semaine dernière sur mon commentaire sur  »Réseau International, et qui n’a pas était accepté.Ce qui ne les empêche pas de le lire et en tirer mes critiques pour ensuite les utiliser dans leur prochaines revues. Surtout quand je précisais que les pays du milieu de l’est utilisent la drogue depuis une éternité et  »religieusement ».. ( vous savez  »Hala est grand! » N’est ce pas » ?!  » et qui provoque sur ce continent des troubles et résultats catastrophiques qui confirment l’état mental de ces peuples vivant à tout point de vue comme des zombies.Quand on voir la façon dont ils se comportent en général. ( sans parler que la drogue est un aphrodisiaque qui leur donne envie de BZ tous ce qui bouge et surtout ceux qui ne peuvent pas se défendre

    Je n’ai pas besoin d’être neuropsychologue diplômé ou  »chef de la psychiatrie », ni de faire de tests sanguins pour identifier les consommateurs de cannabis qui développent une psychose. Il y a les mêmes dans nos hôpitaux psychiatriques ou dans nos rues, suicidaires, avec une cause ou excuses, fusil ou couteau en main, ou sur un champ de bataille ou à la morgue, pour comprendre leur comportement de dépravés constamment sous dépression.

    L’intoxication peut aller jusqu’à induire des hallucinations visuelles, de l’anxiété, de la dépression, une variabilité extrême de l’humeur, des réactions paranoïaques et des psychoses. Et si les sionistes veulent légaliser ces drogues, c’est tout simplement pour rendre les Français autochtones sous dépendance et donc, une méthode de plus, pour contrôler le peuple et le rendre aussi fou que les afro-musulmans. Au Mexique, c’est le même résulta, avec la coke.Et en Asie avec l’héroïne qui sera ensuite autorisée en France car les drogues crée l’addiction et n’a pas de limite et toute personne fragile ou débile ne fera que vouloir allonger les doses. Ce qui les rendra de plus en plus  »malades » et donc facile à manipuler. Comme vous pouvez constater, et je l’espère, à moins d’être un addicte ou un sataniste qui refusera de reconnaître les effets et dégâts dévastateur, l’effet, pourtant si reconnaissable que la/ les consommateurs de drogues produisent sur tous les humains, sans exception. ( Les surhommes n’existent que dans les films )

    PS : En revanche, le cannabis a de grandes qualités.
    La fibre de chanvre (issue de l’espèce végétale Cannabis sativa), cultivée principalement à des fins industrielles, possède des capacités uniques. Voir miraculeuse. Elle répare l’air ozoné, et peut être utiliser pour fabriquer des vêtements et même des briques pour construire des maisons qui restent fraîches en été et chaudes en hiver. Les pirates l’utilisaient également pour fabriquer du papier, des cordes, etc. Elle peut aider les personnes souffrant de problèmes neuromusculaires et peut être prescris pour d’autres cas. Mais a des effets dévastateurs quand elle est utilisée à long terme pour des activités soi-disant récréative A même titre que l’alcool et le tabac.

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