L’immigration irrégulière en Italie a connu une baisse depuis le début de l’année 2024 par rapport aux années précédentes. Pour autant, des débarquements illégaux de migrants sur les côtes italiennes ont lieu fréquemment.
Ce fut encore le cas dimanche 10 novembre où, en l’espace de 24 heures, environ 300 clandestins ont débarqué à Lampedusa. Parmi les différentes nationalités recensées, des Algériens, des Égyptiens, des Pakistanais, des Syriens, des Libyens ou encore des Marocains. Les embarcations avaient pris la mer depuis les côtes libyennes. Après des transferts de migrants vers le continent ce même 10 novembre, le centre de secours et de premier accueil de Contrada Imbriacola comptait 232 personnes hébergées dont une vingtaine de « mineurs non accompagnés ».
Quelques jours plus tôt, dans la nuit du 5 au 6 novembre derniers, un peu plus de 70 migrants avaient débarqué illégalement à Lampedusa, venant s’ajouter à la liste des 16 bateaux étant parvenus à rejoindre l’île italienne pour un total d’environ 700 clandestins débarqués en quelques heures. Au cours de cette même nuit, les garde-côtes italiens avaient par ailleurs intercepté deux embarcations, l’une avec 14 Tunisiens à bord et l’autre avec 52 migrants originaires de Gambie, de Côte d’Ivoire, de Malaisie et du Sénégal.
En parallèle, les navires affrétés par les ONG pro-migrants poursuivent leurs opérations de « sauvetage » en Méditerranée centrale. Au cours de la semaine dernière, les navires Ocean Viking et Sea-Eye 5 ont « repêché » 295 migrants à eux deux.
En additionnant les arrivées illégales d’embarcations, les opérations de sauvetage menées par les autorités italiennes et celles des navires des ONG, ce sont au total plus de 2 100 migrants qui ont débarqué sur les côtes italiennes entre le 4 et le 8 novembre.
Affrêté par SOS Méditerranée, l’Ocean Viking avait à son bord 185 clandestins le 8 novembre. Ils ont finalement été débarqués dans le port italien de Gênes dimanche 10 novembre.
🔵UPDATE
Après 4 nuits passées à bord de l’#OceanViking, 185 personnes de 11 nationalités différentes sont enfin arrivées à Gênes. Elles avaient été secourues le 6 novembre alors qu’elles se trouvaient sur trois embarcations en détresse.Les équipes de @ifrc et de @SOSMedFrance… pic.twitter.com/X53kd3ABdi
— SOS MEDITERRANEE France (@SOSMedFrance) November 10, 2024
En ce qui concerne le Sea-Eye 5, après avoir accueilli à son bord 110 migrants, le navire de l’ONG allemande s’est vu attribuer le port d’Ortona (côte adriatique) comme port de débarquement par les autorités italiennes.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Italie. Immigration : Meloni doit aussi composer avec les ONG pro-migrants”
C’est un fait perpétuel -sinon un drame- qui n’est pas près de s’éteindre tant que les pouvoirs publics laisseront faire, par paresse, par décision politique, par faiblesse d’âme, mais surtout par une vile lâcheté au nom d’un humanisme qui n’a plus lieu.
Sauver des Vies et venir en aide en pleine mer est un acte humain.
Mais organiser ces invasions, et surtout monter toute une infrastructure d’envahissement de tout territoire, précisément au nom d’un vague humanisme comme je le cite plus haut, est un acte criminel qui devrait etre sanctionné de la plus ferme volonté. Et ceci devrait s’adresser à toutes ces organisations parallèles (Dites soit-disant humanitaires), et à tout politicien véreux qui ne cherche qu’à détruire sa Patrie, son Ame, ses Cultures, son Histoire, ses Condisciples, et surtout sa Race.
ONG collabos, complices des passeurs,elles cooptent ainsi l’esclavage moderne qui est le résultat de ces migrations sauvages. Pire ces ONG comme les passeurs, qui ne sont rien d’autres que des trafiquants d’êtres humains, vivent de cette traite.
Il ne faut pas autoriser ces « bateaux sauveteurs » à accoster ni en Italie ni nulle part en Europe. Ce sera vite connu sur ces bateaux et par les migrants. Cela devrait donner un sérieux coup d’arrêt à ce trafic.