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Exclusion de la présidente de l’UNI à Nantes : sanction politique ou justice académique ?

L’exclusion pour neuf mois d’Alix Gandon, présidente du syndicat étudiant de droite UNI à Nantes, soulève des interrogations sur la tolérance politique au sein de l’université. Cette sanction disciplinaire, prise en septembre 2024, résulte d’une accusation d’avoir laissé circuler une vidéo controversée, attribuée au syndicat rival Union Pirate.

Ce dernier, positionné à l’extrême gauche, est souvent impliqué dans des altercations avec les membres de l’UNI, notamment durant les périodes électorales. Pourtant, ces incidents, parfois violents, restent fréquemment sans suites disciplinaires pour les membres de ce groupe.

Un climat de tension persistant lors des élections universitaires

Le campus Tertre de l’université de Nantes a connu un automne 2023 particulièrement mouvementé, marqué par des confrontations répétées entre militants des deux syndicats. Dans le contexte de la campagne pour les élections universitaires, plusieurs incidents ont éclaté, aggravant les tensions déjà palpables. Des agressions dans les transports publics, des confrontations verbales et des accusations de propos racistes ont rythmé cette période, menant finalement l’administration à interrompre la campagne.

La décision d’exclure Alix Gandon semble directement liée à la diffusion d’une vidéo dans laquelle un membre de l’Union Pirate profère des propos insultants à l’encontre des étudiants de droite. Bien qu’Alix Gandon n’ait pas elle-même diffusé cette vidéo, l’université lui reproche de ne pas avoir empêché sa publication sur les réseaux sociaux de l’UNI. Cette position, qui engage sa responsabilité en tant que présidente du syndicat, est contestée par ses soutiens, qui y voient une sanction avant tout politique.

Une présidence de l’université accusée de partialité

Pour les soutiens de l’UNI, cette exclusion serait symptomatique d’un biais politique au sein de l’université de Nantes. Plusieurs observateurs rappellent que la direction de l’université a publiquement appelé à voter contre le Rassemblement national en 2022 puis en 2024, ce qui témoigne d’un positionnement partisan. De plus, des membres de l’UNI affirment subir régulièrement des agressions verbales et physiques de la part de militants d’extrême gauche, sans que ces derniers ne soient sanctionnés par l’institution.

L’ancienne vice-présidente de l’université, Sophie Van Goethem, s’est également exprimée sur cette décision, soulignant le caractère exceptionnellement sévère de la sanction. Selon elle, représenter un syndicat de droite semble suffire pour justifier une mesure disciplinaire, alors que des graffitis et menaces explicites visant l’UNI apparaissent régulièrement sans provoquer d’interventions de la part des autorités académiques.

Un recours en justice pour tenter de suspendre la sanction

Alix Gandon et son avocat, Henri de Beauregard, ont décidé de contester cette décision devant le tribunal administratif. Pour eux, la sanction est non seulement injustifiée, mais aussi disproportionnée. La défense de Gandon repose sur l’idée que sa responsabilité personnelle ne peut être engagée pour la diffusion d’une vidéo qu’elle n’a ni créée ni publiée elle-même. Un référé-suspension a été déposé dans le but de permettre à l’étudiante de passer ses examens, prévus pour début novembre, malgré cette exclusion.

Un cas qui interroge sur la liberté d’expression politique dans les universités françaises

Ce cas met en lumière les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et du pluralisme politique dans les universités françaises. La question demeure : l’université est-elle un lieu de débat ouvert où toutes les opinions peuvent s’exprimer, ou bien un espace de pensée unique où certaines voix sont systématiquement marginalisées ? Ce conflit entre l’UNI et l’administration de l’université de Nantes pourrait bien raviver le débat sur la neutralité politique dans les institutions publiques et la protection des syndicats étudiants face aux violences et intimidations gauchistes.

En conclusion, l’affaire d’Alix Gandon soulève des questions fondamentales sur la gestion de la diversité politique en milieu universitaire et surtout sur la pénétration massive du gauchisme totalitaire dans les Universités, au détriment des étudiants, de la liberté, et du débat politique.

Photo  d’illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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4 réponses à “Exclusion de la présidente de l’UNI à Nantes : sanction politique ou justice académique ?”

  1. Patrick Jamme dit :

    Gauche caviar caute

  2. GINGUENÉ dit :

    Encore un bel exemple d’inversion de culpabilité ! on sanctionne celle qui dénonce des propos manifestement racistes, mais on n’inquiète surtout pas le militant responsable de ces propos, car il est d’extrême gauche donc excusé par principe par la présidence officiellement politisée de cette université.

  3. Paul-Henri GINGUENE dit :

    Encore un bel exemple d’inversion de culpabilité ! on sanctionne celle qui dénonce des propos manifestement racistes, mais on n’inquiète surtout pas le militant responsable de ces propos, car il est d’extrême gauche donc excusé par principe par la présidence officiellement politisée de cette université.

  4. gaudete dit :

    Encore un bel exemple surtout de la pourriture gauchiasse qui dirige ces universités, de vrais fascistes

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