Le 22 octobre dernier, Lisbonne a été le théâtre de violentes émeutes après la mort d’Odair Moniz, un homme de 43 ans d’origine cap-verdienne, abattu par un jeune policier dans le quartier de Cova da Moura, connu pour sa criminalité élevée. Moniz, recherché pour de multiples infractions graves telles que trafic de drogue et vols à mains armées, tentait de fuir les forces de l’ordre au moment de l’incident. Bien que les circonstances exactes de sa mort restent floues et fassent l’objet d’une enquête, cette mort a suscité des émeutes dans la capitale portugaise.
African migrants in Lisbon, Portugal, are rioting after a local African criminal was shot dead by Portuguese cops after he attacked them first with a bladed weapon.
The riots began in Zambujal, the African ghetto of Lisbon and were mostly contained in that part of the city. pic.twitter.com/c6nikVcDis
— Wallamphang Lyngdoh nongbri (@WNongbri85599) October 25, 2024
Portugal: Black immigrants in Portugal are rioting and burning Lisbon after a black criminal died in a confrontation with the Portuguese police
These are pictures from tonight in the #Zambujal neighborhood in Lisbon.
Do blacks ever take accountability? @resist_lusitana pic.twitter.com/r0j5u0fDN7
— Klaus Arminius (@Klaus_Arminius) October 22, 2024
Fake African asylum seekers have been rioting for 48 hours in Lisbon, Portugal, after a policeman fatally shot a fake asylum seeker in self-defense. Soon also in your city. pic.twitter.com/LusijpVY0h
— RadioGenoa (@RadioGenoa) October 24, 2024
African migrants have been rioting for 2 days straight in Lisbon, Portugal after a policeman shot a migrant to death in self-defense.
The international mainstream media isn’t particularly keen on covering story of the Lisbon riots 🇵🇹
Via @resist_lusitana pic.twitter.com/mqRUXjUUcK
— Visegrád 24 (@visegrad24) October 23, 2024
La machine médiatique et l’accusation de racisme
En dépit de l’absence de conclusions définitives, certains médias et responsables politiques ont rapidement dénoncé un acte de racisme, comparant cette affaire à celle de George Floyd aux États-Unis. Le policier, un jeune officier inexpérimenté, se trouvait dans l’un des quartiers les plus dangereux du pays. Face aux critiques, les autorités tentent de démêler les faits, mais la précipitation de certains à blâmer la société portugaise dans son ensemble reflète davantage un récit politique que la réalité sur le terrain.
La mort de Moniz a déclenché plusieurs nuits de violence dans les quartiers « sensibles » (tout le monde aura compris) de Lisbonne. Ces émeutes ont mis en évidence le malaise de nombreuses personnes d’origine africaine, qui se sentent marginalisées et exclues. Ce sentiment de frustration a été exploité par certaines organisations et groupes idéologiques, qui, sous couvert de lutte contre le racisme, promeuvent un discours de division et de rancœur.
Les affrontements ont plongé plusieurs quartiers dans l’anarchie, allant jusqu’à toucher des zones plus aisées de la capitale. Des voitures et des bus ont été incendiés, des policiers attaqués, et des commerçants pris pour cible. Au cœur des émeutes, un chauffeur de bus, « Tiago », a été gravement brûlé après avoir été piégé dans son véhicule en flammes. Le silence autour de sa souffrance contraste avec l’hommage silencieux rendu à Moniz, dont le passé criminel est pourtant bien documenté.
Une réaction politique controversée
Les émeutes ont été largement soutenues, voire encouragées, par une frange de la gauche radicale et des militants anti-racistes, qui ont organisé des marches contre le racisme sans preuves tangibles pour étayer leurs accusations. On se rappelle de Nahel en France…Certains leaders politiques ont même appelé à des mesures extrêmes, suggérant une dissolution des forces de police et leur remplacement par des « communautés locales », ce qui reviendrait à donner le pouvoir aux chefs de gangs locaux.
Alors que les victimes innocentes des violences peinent à attirer l’attention, un débat s’ouvre sur la capacité de l’État à rétablir l’ordre dans les zones les plus touchées. Le recours à une approche plus ferme, inspirée du modèle suédois, visant à rétablir l’autorité de l’État, pourrait être envisagé. Pour de nombreux Portugais, cette situation souligne l’urgence d’une réponse forte aux défis posés par la criminalité.
Les émeutes qui secouent Lisbonne posent des questions profondes sur la capacité du Portugal à maintenir son intégrité et sa souveraineté face aux défis posés par certains quartiers gangrenés par la violence et la désintégration sociale du fait d’une immigration incontrôlée.
En réalité, du Portugal au Royaume-Uni, de la France aux Pays-Bas, c’est le même topo pour tout le monde. « Bizarrement », ces émeutes n’arrivent ni en Pologne, ni en Hongrie, ni en Slovaquie, ni en Bulgarie, ni en Croatie. Vous avez des explications ?
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