Vendredi 25 octobre 2024, à Lorient, trois policiers ont été blessés par un homme armé d’un sabre de type katana alors qu’ils intervenaient en appui d’un huissier venu saisir des véhicules de luxe. Cette attaque soulève des questions brûlantes : pourquoi les forces de l’ordre n’ont-elles pas fait usage de leur arme létale face à un tel danger ? Cet incident, marqué par l’extrême violence de l’agresseur, témoigne une fois de plus de la vulnérabilité des policiers confrontés à une criminalité de plus en plus décomplexée.
Une intervention périlleuse face à un homme dangereux
L’agression s’est déroulée au 13 bis, rue de Verdun, lorsque le gérant d’une société de location de voitures de luxe, dont les activités étaient suspendues depuis plusieurs mois, a refusé l’accès à ses véhicules au huissier venu les saisir. Appelés en renfort, les policiers ont immédiatement été pris pour cible par l’homme de 45 ans, qui a fondu sur eux avec un sabre. Bien que maîtrisé avec un pistolet à impulsion électrique, l’agresseur a tout de même eu le temps de blesser trois agents, dont un gravement à la main.
Aux USA cet individu aurait pris un chargeur entier avant de toucher un policier . Mais nous sommes en France et les policiers attendent de se faire toucher avant de tirer https://t.co/aR8vbGHcxp
— Breizh-Info (@Breizh_Info) October 27, 2024
Le caractère choquant de cette attaque, capturé dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, soulève l’indignation. Ludovic Baille, du syndicat Alliance Police nationale 56, rappelle que c’est la troisième agression à l’arme blanche contre des policiers lorientais cette année.
Pourquoi n’avoir pas abattu l’agresseur ?
Alors que les agents étaient clairement en situation de légitime défense, le syndicat UN1TE a réagi en pointant le sang-froid des policiers, tout en questionnant le choix de ne pas faire usage d’armes létales pour se protéger. Cette décision de maîtriser l’homme sans ouvrir le feu, malgré le risque pour leur propre sécurité, met en évidence les contraintes pesant sur les policiers dans leur réponse à la violence extrême.
L’agresseur, au passé judiciaire déjà chargé, n’en était pas à son premier affrontement avec les forces de l’ordre. Propriétaire d’une société de location de véhicules de luxe et d’une boîte de nuit, cet homme de 46 ans avait déjà été condamné pour des violences en 2020. Ce nouvel incident reflète un climat de violence endémique qui gangrène progressivement Lorient, à l’image de ce que connaissent Nantes et d’autres villes de l’Ouest.
Ce type d’agression n’est plus exceptionnel, et les forces de l’ordre à Lorient se retrouvent de plus en plus souvent en première ligne, mettant leur vie en péril face à des individus résolus à défier toute autorité. Pour le maire de Lorient, Fabrice Loher, « attaquer les hommes et les femmes en uniforme, c’est attaquer la République. » Mais cette affirmation, bien que forte, ne suffit plus face à une criminalité toujours plus violente, nécessitant des réponses concrètes et fermes de la part des autorités pour garantir la sécurité des agents et rétablir l’ordre dans les rues.
Cet incident, qui aurait pu tourner au drame, interroge sur les consignes d’engagement des policiers lorsqu’ils font face à des attaques armées. Pour garantir leur sécurité, il devient urgent de réévaluer les conditions d’usage de leurs armes de service. La gestion de cet événement par les forces de l’ordre, bien que courageuse, met en lumière les limites d’une doctrine qui peut, parfois, les exposer inutilement au danger.
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8 réponses à “Agression au sabre à Lorient commise sur des policiers : une réponse à l’agression qui pose question [Vidéo]”
Ils auraient utilisé leurs armes létales ils se retrouvaient en garde à vue…Le mieux ,quand c’ est possible , c’est d’ envoyer une balle dans un pied pour calmer mais pas toujours facile .
Tu attaques un policier, tu meurs ! Point barre.
Depuis l’affaire Nahel, les policiers savent que même en état de légitime défense, si ils font usage de leur arme, ils seront fustigés immédiatement par Macron, ils iront en prison préventive, leur lieu de résidence sera publié par la presse gauchiste, ils passeront à la moulinette des juges rouges et le pays prendra feu. Donc ils font le choix (courageux) de mettre leur propre vie et celle de leurs collègues en danger pour appréhender « en douceur » le criminel qu’ils recroiseront probablement quelques jours plus tard, tout-à-fait libre de recommencer. Pays de merde !
Les Policiers israéliens emploient le terme de » neutraliser » pour arrêter un individu dangereux en flagrant délit. Quand nos policiers reprendront une définition ancienne de la légitime défense il ne sera pas utile d’envoyer un escadron après coup, l’agresseur étant » neutralisé » !
Encore un Breton de Sud Bretagne !
Un voyou, ça se protège voyons, la race risque de disparaître autrement, demandez à Aymric Caron le protecteur des moustiques !
encore une violence policière,
Ayons une pensée pour l’adjudant Éric Comyn et la famille qu’il laisse derrière lui