Des documents confidentiels du Center for Countering Digital Hate (CCDH), une ONG anglo-américaine, révèlent un plan stratégique visant à faire tomber X, anciennement Twitter, désormais sous la direction d’Elon Musk. L’ONG, réputée pour sa « lutte contre la haine en ligne », semble avoir fait de la « destruction » de cette plateforme l’une de ses priorités entre mars et octobre 2024.
Une campagne pour affaiblir la plateforme de Musk
Les documents, obtenus par les journalistes Paul D. Thacker et Matt Taibbi, montrent que le CCDH vise à « tuer Twitter de Musk » en encourageant les annonceurs à boycotter la plateforme. Les tactiques proposées incluent des rappels constants pour faire pression sur les États-Unis et l’Union européenne afin de renforcer les régulations contre la « désinformation » et la « haine » en ligne. Ces termes, souvent utilisés de manière large, permettent à l’ONG de cibler tout contenu qu’elle juge inapproprié.
Le site de l’ONG affirme que les réseaux sociaux « érodent les droits humains fondamentaux en facilitant la propagation de la haine en ligne ». En réponse, Elon Musk a déclaré « c’est une guerre » et envisage de poursuivre le CCDH ainsi que ses donateurs, dénonçant une « violation des lois américaines contre l’ingérence étrangère dans les élections ».
Une alliance avec des politiciens américains
Le CCDH a également collaboré avec des législateurs américains tels que la sénatrice Amy Klobuchar, pour promouvoir des lois visant à encadrer la « désinformation ». S’inspirant de l’initiative britannique Stop Funding Hate, qui avait fait campagne pour boycotter GB News avant même son lancement, le CCDH utilise des tactiques similaires pour influencer les annonceurs et façonner les discours autorisés en ligne.
1) EXCLUSIVE DOCUMENTS: Working w/ @mtaibbi we report on @CCDHate documents showing the Labour Party’s political front’s objective is « Kill Musk’s Twitter » thru « Advertising focus » meaning harass his advertisers.
See internal documents provided by a whistleblower. pic.twitter.com/HRHbeHimAF
— Paul D. Thacker (@thackerpd) October 22, 2024
Bien que le CCDH se revendique non-partisan, son attention semble se concentrer principalement sur les opinions perçues comme issues de la droite, tandis que les voix de gauche ou alternatives, comme celle de George Galloway, étaient autrefois ses cibles. Aujourd’hui, dans le contexte de la législation de l’Union européenne sur les services numériques (Digital Services Act), les efforts du CCDH pour une censure officielle trouvent un soutien grandissant parmi les régulateurs.
Une connexion politique transatlantique ?
Certains commentateurs pensent que le CCDH, fondé en 2018 avec la participation d’activistes du Parti travailliste britannique, sert de pont entre le parti de Keir Starmer au Royaume-Uni et les démocrates américains, notamment avec la vice-présidente Kamala Harris. Cette collaboration suggère que les deux partis partagent une vision commune sur la réglementation des discours en ligne, au point que la publication Politico les considère aujourd’hui comme des « partis sœurs ».
En contraste, les relations entre Starmer et les partisans de Donald Trump se sont détériorées, en partie en raison du soutien affiché du Labour pour Kamala Harris dans sa campagne politique. Cette rupture souligne l’évolution des alliances internationales et met en lumière l’implication politique dans le contrôle des plateformes numériques.
Ces révélations suscitent des interrogations quant à la manière dont les ONG, en collaboration avec des politiciens et des régulateurs, peuvent influencer les discours en ligne. La campagne du CCDH et ses liens avec les milieux politiques amènent à se questionner sur la frontière entre le contrôle de la haine en ligne et la restriction de la liberté d’expression. Tandis que la censure en ligne devient un sujet de débat majeur, l’avenir des plateformes comme X pourrait dépendre de l’équilibre entre régulation nécessaire et préservation des droits individuels.
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[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Royaume-Uni. Le CCDH en campagne contre X : Une stratégie controversée de censure des réseaux sociaux”
Je pense que tout le monde a compris qu’il s’agissait là d’une campagne politique contre Elon MUSK qui soutient TRUMP. Et par conséquent, n’a de but que de faire chuter l’ancien président des Etats Unis dans sa tentative de re-élection présidentielle.
De toutes manieres, il va sans dire que c’est -et ce sera- un echec patenté dans la tentative d’affaiblir TRUMP. Mais toutes les ficelles sont bonnes dans ce duel, qui, de toutes manières tout au moins à mon sens, ne feront que raffermir la prédominance et le professionnalisme de Trump qui survolera ces élections.
Si il y a de la haine sur les réseaux sociaux c’est que le gouvernemental et notre société ont provoqué cette haine. Comme le cite Bernard Kouchner, « la Barbarie provoque les extrémistes et la haine antisémite des dirigeants Israéliens ». Donc inutile de se voiler la face comme les USA qui ont 860 bases militaires de par le monde pour faire et initialiser les conflits et guerres en maître du monde. Ils provoquent la haine les révoltes et la dédollarisation absolument monnaie toxique dollars qui ruine les pays en inflation. De même en France la haine de la population contre le gouvernement et la découverte de nos dettes de nos déficits qui mettent en colère tout le peuple qui travaille pour l’inflation et les intérêts de la dette. X je trouve encore bien gentil, ou servir de dévoiler les magouilles de nos gouvernants qui n’aiment pas les vérités comme en France censurée. Aux USA X dénonce les magouilles budgétaires des démocrates, leurs guerres, qui ont fait 16’000 milliards de dettes supplémentaires en 4 ans. Elon Musk a raison à 100% et dérange la nomenklatura politique qui se gavent de millions avec le militaro business que paye tous les américains.
dégommer quelqu’un qui réussit est typique des wokistes , les français adorent
tous les moyens sont mis en oeuvre pour battre trump , il faut reconnaitre qu’avec un candidats comme harris qui ne semble pas avoir tous ces moyens lors d’interviews les démocrates tentent le tout pour le tout et la fraude est déja présente dans certains états