La diffusion jeudi d’un documentaire Envoyé Spécial sur les familles américaines assumant un mode de vie « traditionnel » a relancé le débat sur les tradwives, ces femmes qui revendiquent fièrement vouloir incarner la parfaite femme au foyer. Nous avions déjà évoqué ce phénomène ici. Mais au-delà de la sempiternelle spectacularisation made in U.S.A, de nous interroger : mesdames doivent-elles se soumettre à leur mari ?
👩🍼 Solie, “#TradWife”, doit être sexuellement disponible pour son mari.
À 24 ans, elle revendique être une épouse soumise qui place les besoins de son époux au centre de sa vie.
📺 Un reportage au cœur de cette Amérique qui va à contre-courant ⏯ jeudi dans #EnvoyéSpécial pic.twitter.com/x1GoSO2HWR
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) October 8, 2024
Disons-le clairement, les tradwives n’existent dans les médias que pour être ridiculisées. Le choix du vocabulaire n’est pas anodin, loin de là : elles « jouent » à l’épouse parfaite, comme s’il s’agissait d’une mise en scène et le terme « soumission » revient sans cesse. Idéal pour discréditer ceux qui ne font pas le choix d’embrasser la modernité et la guerre des sexes, ce mot a de plus l’avantage d’engendrer la polémique et donc de créer de l’audience.
Employé par le couple dans un sens religieux, il est évidemment dévoyé par les médias étant qu’il est inaudible pour la plupart de nos contemporaines qui ne comprennent pas les textes religieux. S’il renvoie, pour le premier à une soumission entendue comme réaction naturelle à une direction aimante, ( le mari aimant sa femme comme il aime et se soumet au Christ ), pour les secondes, il ne signifie pas autre chose que « va à la cuisine ! Et j’espère que mes chemises sont bien repassées ! » La femme soumise est une boniche et le mari, un tyran. Mot fort, la « soumission » est assez loin de nos mentalités européennes qui ne conçoivent pas les rapports amoureux de la sorte. Il suffit de relire les classiques de la littérature ou d’avoir une connaissance de l’histoire minimale pour s’en assurer !
Allez d’ailleurs demander à vos grand-mères et arrière-grand-mères si elles étaient soumises à papi, elles vous riront au nez ! Faites aussi le test avec n’importe quelle féministe qui cauchemarde sur l’abominable patriarcat qui aurait maltraité les femmes depuis la nuit des temps. La majorité vous répondra « Ah non, ma grand-mère avait un sacré caractère, il fallait pas lui marcher sur les pieds ! » On se demande donc à quel moment les femmes sont passées de totalement soumises, minorées et réduites au silence (1) à détentrices de sacrés caractères comme la majorité de nos aïeules.
L’utilisation du mot « soumission » relève aussi d’une certaine mentalité binaire, simpliste et réactionnaire parmi celles qui en usent fièrement : « le féminisme qui nous a amenées dans la merde où nous sommes nous veut insoumises ? Soyons soumises ! » Comme si les rapports humains pouvaient se réduire à une lutte des classes transposée en lutte des sexes, et comme s’il n’y avait rien entre les deux. Les jeunes filles n’auraient alors de choix qu’entre le modèle du paillasson subordonné à son mari et celui de la femme libérée, forcément comblée.
Bien que je sois personnellement convaincue que la majorité de ces tradwives sont plus heureuses et plus épanouies que les citadines « libres » enchaînant les rencards foireux via Tinder, dans un cas comme dans l’autre, c’est prendre des figures extrêmes et les porter à l’état de normalité. Ce qu’elles ne sont pas.
Au milieu, ce sont des millions de couples, partout dans le monde occidental, qui rêvent de trouver un équilibre entre leur désir de vivre bien et les rythmes de la modernité, qui tentent de coexister sereinement à époque où le seul propos qui ait place dans les médias, les universités et les librairies c’est « le couple stable c’est de la merde, les hommes sont tous des connards dominateurs, et les enfants sont des boulets. » Un propos dont on voit les ravages qu’il a produit sur des générations d’hommes et de femmes qui se regardent en chien de faïence ou qui jettent l’éponge pensant qu’il est plus facile « d’aller voir ailleurs » dès que la routine s’installe.
Audrey D’Aguanno
(1) il y en a eu, il y en a et il y en aura encore, mais mon propos n’est pas de traiter des exceptions, aussi malheureuses qu’elles soient.
Crédit photo : Pexel
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9 réponses à “Faut-il se soumettre à son mari ? [L’Agora]”
Saint Paul résume très bien la chose : femmes obéissez à votre mari et maris aimez votre femme. Dans la mesure où une épouse voit qu’elle n’est pas aimée (comme le Christ aime son eglise) hé bien elle n’a donc plus à lui obéir. Dans mon couple cela fonctionne très bien. Je plains les nouvelles générations.
Jusqu’à présent il y avait un courant de pensé qui faisait la promotion de la relation FLR ou l’homme est le soumis de sa Femme ( L’écolo S.R en est le parfait exemple) a tout les points de vues même le plus intime , l’homme dépend et sert sa Femme qui elle ne ce gêne pas pour allez voir ailleurs pour le « Humm » et lui doit attendre le bon vouloir de sont épouse.
Certaines de ces femmes ayant des filles , vont jusqu’à les éduquées a cette philosophie de vie , le pauvre homme qui tombe dessus est mal barrer dés le début de la relation, a moins que ce soit une forte tête et mette fin rapidement a la relation.
Visiblement ce courant de pensé est en train d’être remplacer par une marche arrière venant de la jeunesse.
Un couple c’est le partage des taches et surtout une acceptations complète de l’autre , ce qui est loin d’être le cas pour beaucoup qui de ce faite on une relation bancale qui peux mal ce finir a tout moment.
Mon épouse et moi avons attendu 35ans de relation pour passer devant le maire , certes certains diront que c’est long mais les aléas de la vie on fait que nous nous sommes décider a le faire.
tant QUE LES HOMMES NE COMPRENDRONT PAS QUE L’HOMME A BESOIN DE LA FEMME ET LA FEMME DE L’HOMME, RIEN NE MARCHERA ! il n’y a qu’à regarder la nature, tout est androgyne, mâle et féminin,si cela était autrement, on vivrait dans un désert, celui qui ne connait pas la nature, ne connait pas l’humain ! nous sommes complémentaires, mais l’homme pense toujours qu’il est au dessus de la nature et des femmes ! il faut accepter nos émotions!que de vies gâchées. je suis un homme.
Deiz mat, la chanson de 1984 « femme libérée » de Cookie DINGLER est, donc, toujours d’actualité ; vous allez la trouver sur You Tube (la chanson bien sûr mais avec la publicité) ; attendez elle est peut être sur Odysee oui et sans la publicité agressive : « https://odysee.com/@nosta607080:8/cookie-dingler-femme-lib%C3%A9r%C3%A9e-(1984):d » ; et ce, amicalement, pour vous divertir de ce monde instable :
partenaire particulier, around my dream également…etc
ah ces années 80 ;
les écouter ou les réécouter encore et encore nous fait le plus grand bien!!! et vous ? Kenavo
Vous dites « Tant que les hommes ne comprendront pas ….etc « . C’est une affirmation ou une hypothèse ? Vous ajoutez à la fin » … l’homme pense toujours qu’il est au dessus de la nature et des femmes ». D’où tenez vous un tel constat ? C’est un homme qui pose la question.
Ce qui me fait marrer ce sont ces espèces de journalopes à la gomme qui traitent les blancs de porcs et leurs femmes soumises et qui s’extasient devant les musulmans où la femme est une bête de somme pour l’homme. C’est dire le niveau de leur QI à peu près celui d’un bulot, et on les trouve surtout dans les merdias gauchiasses: rance info, A2 etc libé le torchon fasciste etc. Alors que le couple pour qu’il fonctionne il faut que l’homme et la femme soit en harmonie, ce qui n’est pas si rare il ne faut surtout pas écouter lles femelles en rut de LFI des écolos ou autres partis gauchiasses
Pourquoi Dieu nous a fait homme et femme ? pour que dés notre naissance il nous aurait fait fait pour nous détester? ou vivre en harmonie? nous sommes complémentaires, à part quelques erreurs souvent dû à la façon d’être élevé, l’homme pense qu’il peut se passer de femmes, mais il va en voir en payant, alors? il pense que les arbres ne sont là que pour construire, il ne pense pas que l’arbre c’est de l’oxygène qu’il absorbe! qu’il est toujours plus fort que l’autre, sauf quand il se fait tuer à la guerre ou autre, chez les Juifs la descendance des enfants est reconnue par la femme, pas par l’homme, personne n’est plus fort que la Nature, la preuve quand on meurt, on y retourne enterré ou en poussière, après de longues années à études de la vie, je dirai que ce n’est pas une hypothèse à 80%. Bonjour à vous.
De mon temps, fort impreigné de religion et d’interdits sexuels homme/femme, les femmes (pas toutes !) étaient d’une soumission et d’une réserve absolues: C’est à l’homme de faire le premier pas (encore que maintenant on l’accuserai de harcèlement !), la femme attend notre initiative, en aucun cas elle ne doit parler la première, regarder son galant dans les yeux, encore moins le toucher (le tactile a un effet foudroyant !…Merci aux bals de Campagne !)
Résultat: l’homme prude ou respectueux était découragé par une femme muette et tous 2 rataient un belle histoire de vie.
Conseil personnel: Mieux vaut risquer une rebuffade voire une claque que de rater une belle histore d’Amour, et surtout éviter le Silence qui tue plus que les insultes.
Je suis fort démuni…j’ai été élevé au milieu de femmes souveraines donc les femmes soumises me laissent pantois, je perçois mal…désolé! Ma dernière soeur était maîtresse chez elle et son mari…bof ! Mes filles sont souveraines chez elles…Quand mon épouse me demande si elle peut prendre un produit dans le réfrigérateur je ne comprends pas! Enfin elle sort de chez les ordures de bonnes soeurs. Ma mère ne demandait aucune autorisation à son mari! Lequel ne voyait aucun inconvénient à sa gestion souveraine!