Dans la nuit du 5 au 6 octobre 2024, une tentative d’assassinat liée au trafic de drogue a secoué le cœur historique de Rennes. Deux individus casqués ont ouvert le feu sur un homme dans la célèbre rue Saint-Michel, également connue sous le nom de « rue de la Soif », alors qu’il tentait de fuir à pied.
Les faits se sont déroulés vers 3h45, lorsque les assaillants, circulant en scooter, ont tiré à plusieurs reprises sur la victime, selon les informations recueillies par la vidéosurveillance. Touché à l’abdomen, l’homme grièvement blessé a cherché refuge un kebab avant que les secours n’interviennent.
Pronostic vital engagé
Transporté en urgence absolue à l’hôpital, la vie de la victime est actuellement en danger. Des douilles d’arme à feu ont été retrouvées sur place.
La maire de Rennes, Nathalie Appéré, responsable de la politique de la ville depuis de nombreuses années, a souligné que cette tentative d’assassinat s’inscrit dans une guerre de territoire liée au narcotrafic, particulièrement intense dans le quartier de Maurepas, au Gros-Chêne. Ce secteur est en proie à une recrudescence de fusillades, dont plusieurs ont éclaté au cours des dernières semaines.
En effet, fin septembre, des coups de feu avaient déjà retenti dans le quartier Maurepas, blessant un individu, et des épisodes similaires avaient marqué les mois précédents. Ce climat de violence devient de plus en plus préoccupant pour les habitants et les autorités locales.
Appel à un renforcement des effectifs policiers
Face à l’escalade des tensions, Nathalie Appéré, qui refuse d’armer sa police municipale, a réitéré sa demande d’un renforcement des effectifs de police pour sécuriser les zones sensibles de la ville. Elle a également interpellé les autorités, en particulier le nouveau préfet, pour faire de la lutte contre le narcotrafic une priorité absolue dans la gestion de la sécurité publique à Rennes.
La situation reste sous haute surveillance, alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier les auteurs de cette nouvelle agression liée au trafic de drogue. Tant que les mots ne seront pas mis sur les maux…la situation ne fera qu’empire, avec l’aval des responsables politiques qui ont façonné la politique de la ville depuis des décennies.
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