La promesse du parti travailliste de « rétablir l’ordre » dans le système d’asile et, surtout, de « mettre fin aux hôtels pour demandeurs d’asile, ce qui permettra au contribuable d’économiser des milliards de livres » ne sera pas mise en œuvre avant trois ans, si ce n’est plus.
Une source gouvernementale a déclaré cette semaine au Times que l’arriéré des demandes d’asile était « bien pire que ce que nous pensions », ce qui signifie qu’il faudra beaucoup plus de temps pour le résorber que ce que nous avions prévu. Et ce, bien que le parti travailliste ait insisté, avant les élections, sur le fait qu’il n’entrerait pas en fonction en déclarant que la situation était bien pire que ce que nous pensions.
La source a ajouté que l’arriéré de 87 217 dossiers « ne sera certainement pas résorbé en un an ». Le contribuable finance actuellement l’hébergement d’environ 30 000 immigrés clandestins dans 250 hôtels, ce qui coûte 4,2 millions de livres sterling (5,05 millions d’euros) par jour.
Illegal invaders to be housed in hotels for ANOTHER 3 YEARS.
This will cost us roughly 4.6 BILLION, or £8million per day. Meanwhile, there’s no money for pensioners.
This is an astonishing betrayal. #LabourFreeloaders #Labour pic.twitter.com/S9nrgXvYfQ
— Peter Lloyd (@Suffragent_) October 1, 2024
Le journaliste Peter Lloyd a déclaré que le fait que les Britanniques paient pour ces coûts alors que le gouvernement a supprimé les allocations de chauffage pour l’hiver pour des millions de retraités est « une trahison stupéfiante ».
Les travaillistes ne semblent pas assumer la responsabilité du fait qu’il leur faudra des années pour maîtriser l’immigration clandestine, si tant est qu’ils y parviennent un jour. Une source, qui s’est confiée au Times, a expliqué que « nous avons hérité des conservateurs un système d’immigration complètement défaillant ».
C’est vrai. Mais il en va de même pour le fait que 10 000 migrants ont traversé la Manche pour se rendre en Grande-Bretagne en seulement 75 jours de mandat du premier ministre travailliste Sir Keir Starmer, soit plus de 100 de plus qu’au cours de la première année de mandat de l’ancien premier ministre conservateur Boris Johnson. Les experts en matière d’immigration ont prévenu que M. Starmer n’avait pas fait preuve d’un « grand engagement » pour s’attaquer à ce problème des plus importants.
En fait, le nouveau chef de la police des frontières du Premier ministre a déclaré à la fin du mois dernier que l’accent mis par le parti travailliste sur le démantèlement des bandes de passeurs ne suffirait pas à lui seul à mettre un terme à l’immigration clandestine, et que la dissuasion « ferait toujours partie du tableau d’ensemble ».
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