Bretagne. De nouveaux voleurs géorgiens condamnés, des maçons turcs et irakiens suspectés de blanchiment

En Bretagne, des Géorgiens sont de nouveau impliqués dans une affaire de vols aggravés. Des faits qui remontent au début de l’année 2023, lorsque des pots catalytiques avaient été dérobés dans plusieurs lieux des Côtes d’Armor et du Finistère entre le mois de janvier et la fin du mois d’avril.

Trois individus avaient ensuite été arrêtés à Rennes le 13 mai 2023, comme l’a indiqué le quotidien le Télégramme. Il s’agissait de trois hommes de nationalité géorgienne âgés de 31 à 35 ans, qui étaient par ailleurs respectivement en possession de 2 310 euros, 1 000 euros et 4 900 euros d’argent liquide lors de l’intervention des forces de l’ordre. Après leur interpellation, ils avaient été placés en détention provisoire jusqu’à leur comparution devant le tribunal de Brest jeudi 26 septembre 2024.

Les trois Géorgiens ont dû s’expliquer au sujet de 23 vols en réunion de pots catalytiques. Détail à relever : les véhicules ciblés étaient uniquement de la marque Toyota. Cette dernière utilisant des pots contenant des « métaux rares ».

Confondus par la géolocalisation de leur téléphone portable mais aussi par l’identification de leurs véhicules, les trois Géorgiens (dénommés Givi Kokhiashvili, Beka Tsertsvade et Irakli Tsertssvase) ont finalement été condamnés par le tribunal de Brest à une peine de deux ans de prison dont un an ferme. Ils ont par ailleurs interdiction de paraître dans le Finistère et les Côtes d’Armor durant cinq ans.

Au mois de mai 2024, ce furent cette fois sept Roumains qui avaient été condamnés à de la prison ferme par la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes pour avoir commis une série de vols de pots catalytiques dans des garages et casses automobiles de l’ouest de la France entre 2021 et 2022.

Toujours le 26 septembre, le tribunal de Vannes devait quant à lui se pencher sur une affaire de fraude fiscale, de blanchiment et d’exécution d’un travail dissimulé en bande organisée. Quant aux six prévenus devant se présenter à la barre, il s’agissait, selon Ouest-France, d’individus « tous maçons, d’origine turque sauf un, né à Mossoul en Irak ».

L’affaire a été renvoyée au 25 novembre 2025 en raison de l’absence de deux prévenus. Entre autres faits reprochés, l’absence de déclaration sociale ou fiscale suite à un chiffre d’affaires s’élevant à plus de 900 000 €. Ou encore l’absence de déclarations préalables à l’embauche pour 198 salariés sur 219 en poste avec un « oubli » de plus de 500 000 € de cotisations sociales…

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