Le débat entre Donald Trump et Kamala Harris, tenu cette nuit à Philadelphie, a mis en lumière leurs positions divergentes sur des questions clés comme l’immigration, l’avortement, et la politique étrangère, notamment Israël. Trump s’est montré plus concentré que d’habitude, martelant ses thèmes favoris : la sécurité économique et la lutte contre l’immigration massive. Harris, quant à elle, a opté pour un ton modéré, se distançant parfois de l’administration Biden tout en défendant des réformes sur des sujets comme les armes à feu et la sécurité sociale.
Immigration et économie
L’un des points forts du débat a été l’accent mis par Trump sur l’économie, en particulier le coût de la vie qui inquiète la classe moyenne américaine. Il a critiqué la gestion démocrate, promettant des réformes pour contrer l’inflation et relancer la croissance économique. Il a également repris une rumeur controversée concernant des migrants haïtiens, créant un moment de tension. Harris, de son côté, a évité les confrontations directes, se concentrant sur son message de soutien aux électeurs indécis.
Trump a également attaqué Harris sur des questions idéologiques, l’accusant d’être influencée par des idées marxistes, une stratégie destinée à effrayer les électeurs conservateurs. Harris a rejeté ces accusations, insistant sur ses prises de positions modérées. En ce qui concerne la politique étrangère, Trump a loué ses liens avec des dirigeants controversés comme Viktor Orban et critiqué l’administration Harris pour sa gestion du conflit israélo-palestinien. Harris a défendu son soutien à Israël tout en appelant à une solution à deux États.
Avortement : un sujet central
Le sujet de l’avortement a créé un moment fort du débat, Trump rappelant sa nomination de trois juges conservateurs ayant conduit à l’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade. Harris a critiqué la politique républicaine en matière de droits des femmes, tout en affirmant que les démocrates continueraient à défendre l’accès à l’IVG. Trump a tenté de séduire les électrices en déclarant qu’il ne signerait pas de lois fédérales limitant les droits des femmes, mais il a également accusé les démocrates de promouvoir des formes d’avortement tardif, créant un choc parmi certains électeurs.
Le débat s’est terminé sans véritable vainqueur. Trump, souvent provocateur, a ciblé son électorat fidèle tandis qu’Harris s’est efforcée de paraître plus présidentiable, se détachant parfois des positions les plus gauchistes de son camp.
Un deuxième débat devrait se tenir début octobre, possiblement sur Fox News.
🚨Avez-vous manqué le débat entre #KamalaHarris et #DonaldTrump ?
Pas de problème, nous vous avons fait une compilation des meilleurs moments de la soirée en français 🇨🇵
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— Trump Fact news 🇺🇸 (@Trump_Fact_News) September 11, 2024
Revoir le débat ci-dessous :
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4 réponses à “USA. Immigration, économie, avortement, gauchisme…un petit résumé du débat entre Trump et Harris [Le revoir en vidéo et en français]”
Tant que des télévisions au service d’un camp continuera, les dés seront pipés, de plus il est dit en Amérique que les perles à l’oreille de Harris sont des micros et qu’on lui dicte les réponses ?! à suive… j’étais à Philadelphie pour mon travail, le nom de Harris sur les affiches et les pancartes devant les maisons était à 70% peintes en rouge.
Bien que je sois de droite, je trouve que Trump, ce gros garçon, n’a vraiment rien de séduisant et dans aucuns domaines. Harris est plus intelligente, plus cultivée, plus séduisant(e), plus équilibrée, a un métier plus intéressant, bref je voterais pour elle sans hésitations.
Bonjour, Florian PHILLIPPOT en a parlé sur sa chaine YOU TUBE mercredi mais je vous invite à regarder sur Odysée l’analyse du Premier débat Trump-Harris – Béatrice Rosen et Idriss Aberkane ; en voici le lien : https://odysee.com/@SEMINERIOSalvatore:5/Analyse-du-Premier-d%C3%A9bat-Trump-Harris—B%C3%A9atrice-Rosen-et-Idriss-Aberkane:0 ; tout cela est à méditer. Salut
Bien sûr, Trump est un gros balourd, coutumier des blagues “bâtiment” voire de corps de garde, sur le plan de la démagogie et des promesses, il ne pourra jamais lutter contre les démocrates et la gauche coutumiers de la promotion d’un monde parfait et experts en diabolisation et procédures judiciaires.
Trump est plutôt un “faiseu” qu’un “diseu”, il souhaite protéger son peuple des dérives sociétales genre wokisme, controler l’immigration et paraît moins “va t’en guerre” que les démocrates.
C’est une sorte de Mélanchon de droite dans la forme, mais moins dangereux dans le fond.