Aux élections législatives du 30 juin, l’UDB a brillé par son absence ; on pouvait mettre cela sur le compte d’un manque d’argent, d’une absence de motivation des militants, d’une organisation défaillante… Dans Le Peuple breton de septembre, on trouve une autre explication. « Satisfaits du ralliement de l’Union démocratique bretonne à la nouvelle union des gauches, les responsables nationaux du Nouveau Front populaire n’ont pas daigné accorder la moindre circonscription au parti qui a fêté ses 60 ans d’existence cette année, amputant ainsi leur arc-en-ciel des couleurs de l’hermine », peut-on lire. La tête pensante de l’UDB, Gaël Briand, complète ce petit discours : « L’UDB a choisi, face à un risque très fort de voir le Rassemblement national gagner des circonscriptions en Bretagne, de soutenir la démarche du Nouveau Front populaire dès l’annonce de la création de cette coalition , et donc de ne pas présenter de candidats. C’était, selon les chefs à plumes parisiens, la condition sine qua non pour négocier. La “négociation“ a pourtant tourné court avec les états-majors qui n’ont pas considéré que l’UDB était un parti suffisamment important pour participer à l’attelage. » Le rapport de force, il n’y a que cela de vrai !
Mais il y a plus grave : « Ce coup politique du Nouveau Front populaire a des conséquences budgétaires sur l’UDB, qui perd à la louche 30 000 euros annuellement (les législatives financent les partis politiques). Le parti autonomiste a les reins solides et vit avec peu, mais cela nécessitera des choix de coupes. » Autant dire que s’il y avait une dissolution de l’Assemblée nationale dans un an, cette initiative d’Emmanuel Macron serait la bienvenue : « Il est clair que ce “coup“ sera unique et que le NFP devra y réfléchir à deux fois quand l’UDB présentera ses candidats un peu partout en Bretagne. » (Le Peuple breton, septembre 2024). L’argent est le nerf de la guerre… et chaque voix obtenue aux élections législatives rapporte au parti chaque année (1,61 euro en 2024). D’où l’intérêt d’être présent dans le maximum de circonscriptions ; il y en a 37 en Bretagne.
Pour y voir plus clair, il faut se reporter à l’article 8 de la loi du 11 mars 1988. Pour le financement des partis politiques, une première fraction est attribuée « en fonction de leurs résultats aux élections à l’Assemblée nationale » ; c’est cette tranche qui intéresse l’UDB. L’article 9 indique ensuite que cette fraction revient « aux partis et groupements politiques qui ont présenté lors du plus récent renouvellement de l’Assemblée nationale des candidats ayant obtenu chacun au moins 1% des suffrages exprimés dans au moins cinquante circonscriptions ». En s’associant avec d’autres partis régionalistes, l’UDB peut y parvenir. C’est plus glorieux que de jouer le larbin du NFP…
B. Morvan
Illustration : DR
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9 réponses à “UDB : les cocus au balcon”
La gauche NFP est donc aussi centralisatrice que le RN…
BAVARDEZ BAVARDEZ AVEC VOS TRUCS ET VOS MACHINS QUAND LE PEUPLE AURA COMPRIS QUE L’on se fou de lui avec toutes ces associations tous ces syndicats et qu’il sera a voir comment il peut se nourrir et bien il sera encolère et pour de bon !!!
alors avant de gueuler voyez si vous avez des hommesà la hauteur et a commencer par reconnaitre que même si il est par parfait MICHEL BARNIER sait respecter chacun !!! et depuis ses débuts en POLITIQUE il est incorruptible et a même été pas mal contreversé en EUROPE qui ELLE DOIT SE MONTRER DE BON SENS NOUS AVONS TOUS BESOIN DES UNS ET DES AUTRES ON SE FOU DE VOS BLABLABLAS DE PARTIS DU ROYAUME UNI A L’OURAL nous avons intérêts a être UNIS y compris HONGRIE ITALIE ETC….
Ne pas oublier que le leader de la NFP a déclaré que Diwan était une secte. Ça n’a pas empêché l’UDB de faire des offres de service !
Ce n’est pas d’hier, et sauf la sympathie que j’ai pour le peuple Breton, qu’ils votent comme des cons. Donc, cocus oui mais contents. Un exemple parmi tant d’autres : Pour le référendum sur la constitution européenne de 2005, et à part les Cotes d’Armor, toute la Bretagne à voté massivement pour le ‘oui’ donnant ainsi virtuellement les clef du pouvoir à Bruxelles. On leur avait pourtant dit que l’indépendance ne passait pas par la soumission. Le ‘non’ triompha mais là c’est l’ensemble des Français qui furent cocus par Sarko et son traité de Lisbonne. Ce n’est pas parce que la Bretagne est à gauche sur la carte qu’elle doit voter pareil. Un peut de réflexion ne serait pas du luxe !
J’ai connu l’UDB du temps où les réunions avaient lieu dans l’arrière salle d’un bar à l’angle de la rue Thiers et de la petite rue de l’Unité puis certains sont partis en partie au Parti breton. Quand on pactise avec Edwy le sinistre…on est foutu!
Les girondins ont été guillotinés par Robespierre en 1793 et depuis la gauche française est jacobine jusqu’au trognon: du PS jusqu’à la dernière chapelle troskyste. L’UDB qui se veut ET de gauche ET bretonne a toujours fait le choix de la gauche de préférence a la Bretagne…On récolte ce qu’on sème : ont-ils seulement compris ?
L’UFB ne semble décidément pas avoir compris que la gauche française est jacobine jusqu’au trognon ! Les girondins ont été guillotinés par Robespierre en 1793 et rien n’a changé depuis…En choisissant systématiquement de placer ‘être de gauche’ avant ‘être breton’ on finit cocus en effet
Les Ceusses qui restent à l’UDB ne sont que des collabos de la gauche (hexagonale, jacobine, pas girondine !) française. Point barre.
Ah oui quand même…