Tandis que, oreille pincée par Marie-Noëlle, le petit roi, ce chenapan, divaguait du baudet du Poitou (ou de la Mayenne) au géant des Alpes, une nouvelle pas très fraîche nous arrivait d’Angleterre, après le couvre-feu du 31 « du mois d’ahout », selon la chanson. Cette fois, le roi d’Angleterre n’y était pour rien, mais Messieurs Stefan Golaszewski et Richard Laxton en personne tous les deux, comme dit ma voisine… « en rediffusion ».
Cependant, cette série pour les heures obscures de la nuit de jeudi « dernier » (enfin j’espère que non, en attendant la prochaine) ne serait rien sans le génie de Lesley Manville, la « Mum » de cette bande de poivrots et de bras cassés qui lui cassent son deuil. Tout se passe dans un de ces pavillons comme on les adore dans la belle Angleterre. J’ai remarqué qu’on ne ferme jamais la porte à clé contrairement à ce qui se passe sur notre misérable continent. Comme ça, les protagonistes peuvent aller fumer la moitié de leurs clopes dans les buissons du devant.
Dans l’ordre, il y a d’abord la « veuve », Cathy — miss Manville plus que parfaite —-, son fils demeuré, Jason — Sam Swainsbury —-, la petite amie Kelly du ci-devant qui accumule les gaffes, le couple du frère, Derek, et sa monstrueuse femme, Pauline, snob de chez snob, le désespéré Michael — Peter Mullan — qui est aussi hésitant qu’il est amoureux de sa vieille copine maintenant veuve, des filles de « Mee/Too » mais pas trop, le couple des grands-parents qui s’engueule — avec la grand-mère qui lance au premier de l’an : « J’aimerais bien, avant de mourir, me taper un nègre ou un juif, pour voir »… ce qui fait monter la température… Et ces messieurs boivent comme des trous, éructent et pètent en digérant leurs ignobles tartines et leurs verres de gin… occupés quand ils sont à jeun, à disperser les « encombrants » garés depuis des lustres dans le garage sans bagnoles qui sert de dépotoir.
Du fin du fin de la vieille Angleterre, comme on l’aime, nous qui sommes des Plantagenêt(s) bien nés et enracinés. Et voilà qu’une question se pose : comment se fait-il qu’il faille passer la Manche pour vivre ce délicieux moment en dégustant une tasse de thé de derrière les fagots ? Eh bien passeke là-bas, dans la « perfide Albion », ils n’ont ni Fémisse ni rien de rien inspiré par les euthanasistes de la profession. Le capitaine Marleau peut aller se rhabiller… bien que la Masiero surnage de bonne et agréable façon.
MORASSE
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Une réponse à “Mum, on t’aime…”
j’ai regardé et très déçue, je n’ai pas trouvé ça très drôle