La ville de New York, avec son statut de « sanctuary city », fait face à une crise sans précédent liée à la criminalité parmi les migrants récemment arrivés. Dans certains quartiers, notamment à Manhattan et Queens, jusqu’à 75 % des personnes arrêtées pour des délits tels que les vols, les agressions ou les violences domestiques seraient des migrants. Ce chiffre, qui fait froid dans le dos, met en lumière un problème bien plus vaste : l’incapacité des autorités à gérer efficacement l’afflux massif de migrants et leur intégration, notamment en raison des lois locales sur la protection des sans-papiers.
Une situation exacerbée par les lois des « sanctuary cities »
Les lois qui protègent les migrants dans des villes comme New York, empêchant la collaboration entre la police locale et les services fédéraux de l’immigration (ICE), compliquent considérablement la gestion des criminels parmi les migrants. Selon les autorités locales, la police de New York (NYPD) n’a pas le droit d’indiquer le statut migratoire des personnes arrêtées, ce qui empêche toute évaluation précise de l’ampleur de la situation. Ainsi, même en cas de récidive, les autorités ne peuvent pas expulser ces individus, créant un sentiment d’impunité.
Jim Quinn, ancien procureur du district de Queens, ne mâche pas ses mots en décrivant cette politique de « sanctuaire » comme un échec complet. « New York a supprimé un outil clé pour expulser les criminels violents. C’est un vrai désastre », déclare-t-il avec amertume. En effet, la combinaison des lois sur le droit d’asile et d’un système de cautionnement laxiste a permis à de nombreux délinquants de retourner rapidement dans les rues après leur arrestation.
Une ville sanctuaire est une municipalité qui limite ou refuse sa coopération avec le gouvernement national dans l’application de la loi sur l’immigration. Le conseil municipal et le maire d’une ville se déclarent généralement ville sanctuaire et adoptent par la suite des mesures et des politiques accueillantes et favorables aux migrants. Les villes sanctuaires assument la responsabilité d’accueillir et de traiter un afflux de migrants, et de leur fournir des services et des ressources pour qu’ils s’acclimatent et vivent dans le pays et les communautés où ils arrivent.
La criminalité migrante en hausse dans plusieurs quartiers
Les quartiers de Midtown Manhattan et de Queens sont particulièrement touchés par cette vague de criminalité. Des sources policières affirment que dans le quartier de Midtown, 75 % des arrestations concernent des migrants, principalement pour des délits tels que le vol, l’agression, et le trafic de contrefaçons. À Queens, environ 60 % des arrestations concernent également des migrants, avec une augmentation notable des crimes graves, tels que les violences sexuelles et les agressions violentes.
Des scènes choquantes comme celle de Yurlex Daniel Guzman Quintero, migrant vénézuélien arrêté pour avoir abusé sexuellement de sa compagne sous les yeux de son enfant, et celle de Dionisio Moran Flores, accusé du viol de sa propre fille de cinq ans, viennent noircir encore davantage le tableau. Ces crimes odieux ne sont que la pointe de l’iceberg, révélant une tendance alarmante à la hausse des actes de violence perpétrés par des migrants dans la ville.
Le rôle des gangs et des réseaux criminels
En parallèle, l’infiltration des gangs internationaux aggrave la situation. Le groupe criminel vénézuélien Tren de Aragua, connu pour sa violence extrême, s’est implanté à New York, intensifiant les tensions. Ce gang est responsable de plusieurs actes de violence, y compris des fusillades contre la police. Les criminels utilisent des techniques sophistiquées pour échapper aux forces de l’ordre, allant jusqu’à faire entrer des armes dans les refuges pour migrants dissimulées dans des sacs de livraison alimentaire.
Les arrestations fréquentes de migrants ayant des antécédents criminels dans leurs pays d’origine révèlent une autre facette du problème : de nombreux migrants arrivent déjà avec un bagage de violence et de criminalité, ajoutant un fardeau supplémentaire à une ville déjà submergée.
L’inefficacité du système de justice et l’impunité des récidivistes
Les policiers et les travailleurs des tribunaux voient la situation se dégrader jour après jour. Selon un officier de police de Manhattan interrogé par le New York Post, « la plupart des individus arrêtés pour vol ou agression ne craignent pas les arrestations ». En effet, les conditions de détention à New York, notamment à Rikers Island, sont considérées comme bien plus clémentes que celles des pays d’origine de nombreux migrants, ce qui fait que la menace de la prison ne les dissuade guère de récidiver.
Les migrants sont également conscients de la légèreté des peines. En effet, un système de cautionnement peu strict permet à de nombreux délinquants de retourner dans les rues peu de temps après leur arrestation. Cette impunité perçue encourage d’autres migrants à suivre la même voie, sachant qu’ils ne risquent pas grand-chose. Comme le souligne un agent de police de Bronx, « Ils ne prennent pas la prison au sérieux. Pour eux, c’est presque une blague ».
Des quartiers transformés en zones de non-droit
Certains quartiers, comme celui de Jackson Heights à Queens, se transforment peu à peu en zones de non-droit. Des marchés à ciel ouvert où se mêlent produits de contrebande, prostitution et petits trafics fleurissent sous l’œil impuissant des autorités. Les habitants et les commerçants locaux assistent, désabusés, à la dégradation de leur environnement. « Les trottoirs sont devenus impraticables. Les clients ne viennent plus à cause de la criminalité ambiante », déclare une pharmacienne locale.
La situation est d’autant plus préoccupante que, selon les chiffres du NYPD, la criminalité dans certains quartiers comme Elmhurst a augmenté de 22 % en un an, un chiffre alarmant qui place ce quartier juste derrière Central Park en termes de hausse de la délinquance.
Les conséquences du gauchisme appliqué dans une grande ville américaine.
Une réponse à “USA. Les migrants inondent le système judiciaire de New York. Ils représenteraient 75 % des arrestations dans le centre ville”
comme en europe de l’ouest, les « chances » se gavent sur notre dos avec la complicité des zélites