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Dégradation, insalubrité, saleté des quartiers : la pauvreté n’explique rien. La preuve par le Kosovo [L’Agora]

Une vidéo montrant l’insalubrité à Marseille a récemment fait le tour des réseaux sociaux. Les routes y sont jonchées de déchets, des gens “exotiques” font le slalom entre les tas d’immondices sans en être gênés le moins de monde, comme s’il était parfaitement naturel de vivre dans une telle crasse. Les images ont suscité des centaines de commentaires, allant du sarcasme à la nostalgie :

“Bamako ? Ouagadougou? Lagos ?”

“Importe massivement le tiers monde, devient le tiers monde…”, 

“Ma si belle ville que j’ai fuie.”

“Nous avons quitté Marseille et nos amis qui vivent toujours là-bas projettent tous de partir.”

https://x.com/RafaelSereti/status/1827325284707704889

La censure peut museler les dissidents, les ayatollahs du vivre-ensemble peuvent traquer leurs concitoyens peu convaincus de la chose et les “modérateurs” bannir les profils qui les dérangent : tout le monde sait. Oui, tout le monde sait pertinemment quelle est la source du problème.

Les plus fanatiques s’aveuglent des sempiternels clichés sociologiques, la “faute à la pauvreté”, à “l’exclusion”, parce que c’est là une position commode ou payante comme dans le cas des LFIstes et des nombreuses associations qui surfent sur la vague des “minorités”. Mais tous savent que grâce à l’argent de la drogue et à la manne des financements publics et autres aident sociales, ces quartiers sont bien plus riches que n’importe quel petit village de la France profonde. Une France profonde, oubliée de tous, pauvre, mais propre. Où malgré le malaise social et l’absence d’horizons poussant les jeunes à l’exode, les rues sont sûres.

Une réalité qui ne suffit pourtant pas à convaincre ces aveugles volontaires… Le franchouillard étant bien trop réac, bien trop proche, bien trop coupable des prétendues “fautes de ses ancêtres” pour les intéresser.

Alors, je voudrais leur raconter une histoire, celle d’un peuple jeté dans la misère après une guerre et les pogroms qu’il a subi. Il y a une dizaine d’années, je me rendais en mission humanitaire au Kosovo. Plus exactement, dans les enclaves serbes du Kosovo, ces prisons à ciel ouvert où les habitants originaires de cette région vivent reclus parce que l’OTAN a pensé qu’il était judicieux d’en faire un narco-État indépendant…

Une des choses qui m’a le plus marquée, était la propreté et l’ordre aux endroits où on les attendait le moins. Le long des routes, dans le Nord de la région, des Serbes chassés de leurs maisons vivent dans des conteneurs en fer, de ceux que l’on voit sur ces cargos géants de l’import-export. Pourtant, tout y est propre. En ordre. Ces gens-là se soucient de l’endroit où ils sont contraints de vivre. J’ai vu des conteneurs embellis de vases de géraniums qui leur donnaient un petit air de maison de vacances. Un peuple jeté dans la misère après une guerre et des pogroms, mais qui a fait de l’emplacement sur lequel était posé le conteneur un jardin.

Dans les enclaves, où la misère, la vraie, et l’inactivité imposée par la guerre civile larvée avec les Albanais qui les empêchent d’en sortir pour travailler étranglent la population, la chaussée est déformée… mais propre. Les habitants ne jettent pas leurs poubelles à même la rue. Ils cultivent des potagers et jardinent. Ils soignent leur habitat.
Et avant que l’on m’accuse de racisme, j’ai vu la même chose dans le sud du Mexique. Dans les États de Campeche, Tabasco et au Chiapas, j’ai vu des Mayas (gare à appeler Mexicains !) habiter des cabanes avec des toits en paille. Quelques poules et une vache rachitique faisaient voltiger la terre rougeâtre des rues non-asphaltées, mais tout était propre. Rien ne sentait la misère. Ces gens-là prenaient soin de leur habitat. Et à 6 ou 7 heures du matin, on pouvaient voir entre les champs les petites filles vêtues de leurs uniformes partant à pied pour l’école. Proprettes, en ordre. Dignes.
Alors non, la pauvreté n’explique pas tout.

N. B. : Comme les grèves des entreprises de nettoyage et de la collecte des déchets n’expliquent pas la saleté indicible de certains quartiers de Marseille et de sa banlieue, où les habitants n’ont que faire de l’hygiène et ne semblent avoir aucun problème à résider au milieu des ordures qu’ils jettent eux-mêmes dans leur lieu de vie.

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : PxHere.com

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2 réponses à “Dégradation, insalubrité, saleté des quartiers : la pauvreté n’explique rien. La preuve par le Kosovo [L’Agora]”

  1. Dude dit :

    Rien à voir avec la pauvreté mais c’est leur “culture ” qui pose problème. Dans mon immeuble HLM qui se remplit d’africains à mesure que les blancs aisés s’en font chasser par Hidalgo, la cour est jonchée de déchets, les nouveaux arrivants font semblant de ne pas comprendre le tri sélectif et on a droit aux odeurs de poisson pourri sans l’ascenseur qui est de moins en moins entretenu. Leur soit-disant mixité fonce tout droit vers le ghetto. Je déménage d’ailleurs dans trois mois. Je ne me vois pas finir mes vieux jours avec un check-point à l’entrée, un point de deal et un ascenseur qui ne fonctionne plus. Merci Hidalgo et sa bande de baltringues sans cervelle. Ils leur donné des droits en oubliant les devoirs d’intégration et le respect du pays d’accueil.

  2. louis dit :

    marseille c’est la france de demain tout le monde le pressent plus ou moins consciemment

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