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Dégradation, insalubrité, saleté des quartiers : la pauvreté n’explique rien. La preuve par le Kosovo [L’Agora]

Une vidéo montrant l’insalubrité à Marseille a récemment fait le tour des réseaux sociaux. Les routes y sont jonchées de déchets, des gens « exotiques » font le slalom entre les tas d’immondices sans en être gênés le moins de monde, comme s’il était parfaitement naturel de vivre dans une telle crasse. Les images ont suscité des centaines de commentaires, allant du sarcasme à la nostalgie :

« Bamako ? Ouagadougou? Lagos ? »

« Importe massivement le tiers monde, devient le tiers monde… », 

« Ma si belle ville que j’ai fuie. »

« Nous avons quitté Marseille et nos amis qui vivent toujours là-bas projettent tous de partir. »

La censure peut museler les dissidents, les ayatollahs du vivre-ensemble peuvent traquer leurs concitoyens peu convaincus de la chose et les « modérateurs » bannir les profils qui les dérangent : tout le monde sait. Oui, tout le monde sait pertinemment quelle est la source du problème.

Les plus fanatiques s’aveuglent des sempiternels clichés sociologiques, la « faute à la pauvreté », à « l’exclusion », parce que c’est là une position commode ou payante comme dans le cas des LFIstes et des nombreuses associations qui surfent sur la vague des « minorités ». Mais tous savent que grâce à l’argent de la drogue et à la manne des financements publics et autres aides sociales, ces quartiers sont bien plus riches que n’importe quel petit village de la France profonde. Une France profonde, oubliée de tous, pauvre, mais propre. Où malgré le malaise social et l’absence d’horizons poussant les jeunes à l’exode, les rues sont sûres.

Une réalité qui ne suffit pourtant pas à convaincre ces aveugles volontaires… Le franchouillard étant bien trop réac, bien trop proche, bien trop coupable des prétendues « fautes de ses ancêtres » pour les intéresser.

Alors, je voudrais leur raconter une histoire, celle d’un peuple jeté dans la misère après une guerre et les pogroms qu’il a subi. Il y a une dizaine d’années, je me rendais en mission humanitaire au Kosovo. Plus exactement, dans les enclaves serbes du Kosovo, ces prisons à ciel ouvert où les habitants originaires de cette région vivent reclus parce que l’OTAN a pensé qu’il était judicieux d’en faire un narco-État indépendant…

Une des choses qui m’a le plus marquée, était la propreté et l’ordre aux endroits où on les attendait le moins. Le long des routes, dans le Nord de la région, des Serbes chassés de leurs maisons vivent dans des conteneurs en fer, de ceux que l’on voit sur ces cargos géants de l’import-export. Pourtant, tout y est propre. En ordre. Ces gens-là se soucient de l’endroit où ils sont contraints de vivre. J’ai vu des conteneurs embellis de vases de géraniums qui leur donnaient un petit air de maison de vacances. Un peuple jeté dans la misère après une guerre et des pogroms, mais qui a fait de l’emplacement sur lequel était posé le conteneur un jardin.

Dans les enclaves, où la misère, la vraie, et l’inactivité imposée par la guerre civile larvée avec les Albanais qui les empêchent d’en sortir pour travailler étranglent la population, la chaussée est déformée… mais propre. Les habitants ne jettent pas leurs poubelles à même la rue. Ils cultivent des potagers et jardinent. Ils soignent leur habitat.
Et avant que l’on m’accuse de racisme, j’ai vu la même chose dans le sud du Mexique. Dans les États de Campeche, Tabasco et au Chiapas, j’ai vu des Mayas (gare à appeler Mexicains !) habiter des cabanes avec des toits en paille. Quelques poules et une vache rachitique faisaient voltiger la terre rougeâtre des rues non-asphaltées, mais tout était propre. Rien ne sentait la misère. Ces gens-là prenaient soin de leur habitat. Et à 6 ou 7 heures du matin, on pouvaient voir entre les champs les petites filles vêtues de leurs uniformes partant à pied pour l’école. Proprettes, en ordre. Dignes.
Alors non, la pauvreté n’explique pas tout.

N. B. : Comme les grèves des entreprises de nettoyage et de la collecte des déchets n’expliquent pas la saleté indicible de certains quartiers de Marseille et de sa banlieue, où les habitants n’ont que faire de l’hygiène et ne semblent avoir aucun problème à résider au milieu des ordures qu’ils jettent eux-mêmes dans leur lieu de vie.

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : PxHere.com

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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13 réponses à “Dégradation, insalubrité, saleté des quartiers : la pauvreté n’explique rien. La preuve par le Kosovo [L’Agora]”

  1. Dude dit :

    Rien à voir avec la pauvreté mais c’est leur « culture  » qui pose problème. Dans mon immeuble HLM qui se remplit d’africains à mesure que les blancs aisés s’en font chasser par Hidalgo, la cour est jonchée de déchets, les nouveaux arrivants font semblant de ne pas comprendre le tri sélectif et on a droit aux odeurs de poisson pourri sans l’ascenseur qui est de moins en moins entretenu. Leur soit-disant mixité fonce tout droit vers le ghetto. Je déménage d’ailleurs dans trois mois. Je ne me vois pas finir mes vieux jours avec un check-point à l’entrée, un point de deal et un ascenseur qui ne fonctionne plus. Merci Hidalgo et sa bande de baltringues sans cervelle. Ils leur donné des droits en oubliant les devoirs d’intégration et le respect du pays d’accueil.

  2. louis dit :

    marseille c’est la france de demain tout le monde le pressent plus ou moins consciemment

  3. Mortimer dit :

    J’ai travaille a de nombreuses occasions en Algerie dans les annees 2000. Les montagnes de poubelles s’entassaient jpyeusement partout, y compris sur la voie ferree ou seuls les rails etaient encore visibles, le reste etant recouvert de sacs poubelles. Cela ne semblait deranger personne et je doute que la situation se soit amelioree en vingt ans. On n’importe pas le tiers-monde sans consquences…

  4. Francette dit :

    IL faut arrêter cette immigration folle, revenir sur le droit du sol, arrêter de distribuer notre argent à n’importe qui pour n’importe quoi, mais pour cela, il faudrait avoir un gouvernement digne de ce nom et des députés qui travaillent….Les Français commencent à se réveiller mais il est presque trop tard…. !

  5. Francesco dit :

    Que deviendront-ils lorsqu’ils nous auront remplacés? Vous en avez déjà les avant-goûts……

  6. VORONINE dit :

    degradation , saleté, insalubrité , sont des « valeurs ethniques « 

  7. guillemot dit :

    Chassez le naturel , il revient au galop et tous ces comportements ataviques sont imprimés dans les gênes . Et que dire des crachats sur les trottoirs ou des matières fécales dans certains coins de rues . C’est certain, l’église n’est plus au milieu du village.

  8. ALREN dit :

    Dans un pays comme en France où quantités de populations vivent de l’assistance, ce n’est pas la pauvreté qui est la cause de la saleté. C’est la fainéantise institutionnalisée des populations qui les rend sales dans leur environnement.

  9. Prétet Yvette dit :

    Ce sont les  »moeurs » de certains musulmans de jeter les ordures par la fenêtre!…Les Pieds-Noirs ont essayé  »en vain » de les civiliser car beaucoup de Pieds-Noirs étaient des gens de condition modeste mais, eux, étaient propres

  10. kaélig dit :

    La propreté, l’hygiène est un marqueur de civilisation, de sens civique, de respect d’autrui. Que l’on soit riche ou pauvre n’y change rien du moins dans nos civilisations occidentales. Dans d’autres civilisations, la saleté, le désordre font parties du quotidien comme si l’intérèt général n’existait pas et l’anarchie était la règle;
    Il faut lire Le Cheval d’Orgueil de Per Jakez Hélias pour s’apercevoir que dans les années 1950-60 « tout le monde était pauvre », paysans et villageois mais tous étaient dignes.
    Dans mon bled breton de 500 habitants donnant sur la rade de Brest, dans les années 1960, iln’y avait pas d’eau courante, l' »eau usée des latrines », pot de chambre, déchets organiques de cuisine étaient étalés dans l’arrière cour des quartiers pour en faire du compost, l’électricité, c’était du 110 volts, 5 téléphones par village, une dizaine de voiture disputait les rues avec les charettes et véhicules à cheval dont le crotin était soigneusement récolté par quelques jardinières!…Mais tout semblait propre.
    Ma mère, veuve de 40 ans avec ses 4 enfants en 1960, contrainte de « nous priver de beurre, car trop cher » mettait un point d’honneur à habiller correctement ses enfants et sa machine à coudre, que j’ai toujours, fonctionnait plus que de besoin.
    « Beurk…La crasse ! » ou « lave-toi avec la honte » étaients ses commandements, et pour tout le monde, c’était pareil, il y avait les habits du dimanche et pour les fêtes, ceux de tous les jours et ceux du travail…On était pauvre, mais digne et fier, on était civilisé.
    De nos jours, où on ne peut guère prétexter de la misère dans notre France, des quartiers prennent des allures de tiers Monde, on jette les papiers par terre, voire balance par la fenêtre au pied des HLM des déchets de tout ordre jusqu’à des vieilles cuisinières ou télé…Ben oui, les services communaux vont s’en occuper, ce n’est pas mon affaire !
    Dans certains endroits on se croit à Haïti, dans une autre « civiisation » du désordre et de l’anarchie…on se demande pourquoi ?!

  11. Maël dit :

    Je suis d’accord avec

    – l’auteur de l’article : très bonne conclusion,

    – la commentatrice, Francette.

  12. patphil dit :

    la france se tiersmondise doucement mais surement

  13. sympathisant44 dit :

    On peut se demander si une représentation particulière de la société et de l’individu ne joue pas dans cette indifférence à la saleté.

    Pour certaines populations, l’endroit où on vit n’a pas d’importance, seul le bonhomme compte, peu importe l’état des trottoirs et des entrées d’immeuble… s’il a des vêtements ou des accessoires de marque, une montre qui brille, si parfois il peut louer une voiture de sport pour la journée avec des potes, tout est propre !

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