Ces derniers mois, Morlaix, sous-préfecture finistérienne jadis si paisible, a rattrapé son retard sur les autres villes bretonnes en ce qui concerne l’insécurité, et notamment les cambriolages.
Au cours des derniers jours, plusieurs commerces morlaisiens ont été cambriolés. Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 août, c’est le cinéma le Rialto qui a fait les frais d’un ou plusieurs malfaiteurs. Selon le Télégramme, le préjudice estimée avoisine les 7 000 € après que le ou les voleurs aient fait main basse sur le coffre-fort qui se trouvait dans la cabine de projection du cinéma. Un coffre-fort qui contenait les recettes de la semaine en plus du fonds de caisse habituel.
Pour accéder au cinéma, les cambrioleurs se sont auparavant rendus dans une société de nettoyage afin d’y voler les clés de l’établissement. En effet, selon la police de Morlaix, la société Aber Propreté, située dans la zone de la Boissière, a également été « visitée » durant la même nuit.
Du côté de l’enquête suite au dépôt de plainte de la gérante du cinéma, la tâche s’annonce compliquée pour les policiers puisque l’établissement ne dispose pas de caméras de vidéosurveillance. Les tentatives de relevés d’empreintes n’ont par ailleurs rien donné…
C’est aussi de vol dont il était question devant le tribunal judiciaire de Brest, vendredi 23 août, où un individu membre de la communauté des Gens du voyage a été condamné à six mois de prison ferme (et quatre mois avec sursis) pour le vol de câbles.
Des vols qui avaient été commis dans les nuits du 19 au 20 et du 20 au 21 mai 2024 à Guiclan, une petite commune finistérienne située entre Landivisiau et Morlaix. Et ces vols avaient eu un impact considérable sur la vie des habitants puisque plus de 100 particuliers furent privés de téléphone et d’Internet durant 39 jours. Mêmes conséquences pour la boulangerie et la mairie.
Au total, le prévenu, qui a finalement reconnu les faits suite à des relevés ADN et des bornages téléphoniques compromettants, avait sectionné puis dérobé près de 1 500 m de câbles appartenant à la société Orange.
Après les vols, le voyageur domicilié à Ploumagoar (Côtes-d’Armor) serait parvenu à revendre son butin (soit plus d’une tonne de cuivre) pour un montant dépassant les 8 000 €. Des faits similaires avaient déjà été à déplorer, cette fois dans la région de Guingamp, au mois de juin 2023.
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