L’association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux » tire la sonnette d’alarme sur la situation critique des abandons et maltraitances d’animaux en France. Face à l’afflux croissant d’animaux abandonnés chaque année, l’association demande au gouvernement de prendre des mesures urgentes pour soutenir les refuges animaliers et renforcer la protection des animaux.
Une situation alarmante
Chaque année, des centaines de milliers d’animaux domestiques sont abandonnés en France. Selon les chiffres recueillis par l’association Solidarité-Peuple-Animal et issus de l’I-Cad (organisme agréé par le ministère de l’Agriculture), en 2022, pas moins de 330 855 animaux, dont 239 725 chats, 49 276 chiens et 41 854 chats errants, ont été identifiés par une association, un refuge ou une fourrière. Ces chiffres montrent une réalité bien plus sombre que celle souvent évoquée de 100 000 abandons d’animaux chaque année, un chiffre qui n’a jamais été actualisé depuis des décennies.
La situation devient d’autant plus préoccupante lorsqu’on considère les animaux victimes de maltraitance, pour lesquels les associations reçoivent un nombre croissant de sollicitations depuis la mise en place des nouveaux référents en protection animale au sein des commissariats et gendarmeries.
Les refuges en crise
Stéphane LAMART, président-fondateur de l’association qui porte son nom, souligne une difficulté croissante à prendre en charge ces animaux abandonnés et maltraités. « C’est la nouveauté 2024, avec les nouveaux référents en protection animale dans les commissariats et gendarmeries, nous avons de nombreuses sollicitations pour la prise en charge d’animaux faisant l’objet d’une maltraitance animale, placée sous réquisition judiciaire du procureur, auxquelles nous ne pouvons malheureusement pas répondre favorablement », explique-t-il. Les refuges sont débordés, incapables de répondre à toutes les demandes, y compris celles émanant des services de l’État comme la direction départementale de la protection des populations (DDPP).
Le manque de places disponibles dans les refuges pousse les associations à refuser des animaux qui devraient pourtant être protégés. « Par exemple, un commissariat de police parisien a contacté plus de 40 associations pour le retrait de deux chiens maltraités, mais aucun n’a pu être pris en charge faute de place », déplore Stéphane LAMART. Ce problème n’est pas isolé et touche également de nombreuses communes, même en province.
Des solutions concrètes proposées
Face à cette crise, l’association demande au gouvernement d’adopter plusieurs mesures concrètes pour soutenir les refuges et réduire les abandons d’animaux. Parmi ces mesures, l’annulation de la TVA sur les actes de stérilisation et de castration, ce qui permettrait de réduire les coûts pour les propriétaires d’animaux et ainsi prévenir les portées non désirées.
L’association propose également l’instauration d’une réduction ou d’un crédit d’impôt pour encourager les particuliers à faire stériliser leurs animaux domestiques, ce qui contribuerait à limiter le nombre d’animaux abandonnés. Une autre mesure phare serait la mise en place d’une aide financière pour la construction de nouveaux refuges animaliers, répondant ainsi à la saturation des structures actuelles.
Enfin, l’association appelle à l’interdiction de la publication de vente d’animaux sur internet, un acte qui pourrait réduire les trafics d’animaux et les portées non désirées, et par conséquent, diminuer les abandons.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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4 réponses à “L’Association Stéphane LAMART appelle à des mesures urgentes pour lutter contre les abandons d’animaux en France”
Tous ceux qui disposent d’un animal de compagnie me comrendront lorsque je dis qu’abandonner un animal, qu’elle qu’en soit la raison, est un crime. Un animal est attaché « à son Maître » d’abord par l’odeur, et ensuite par la voix. Toute odeur étrangère lui apparait hostile, ou à tout le moins, dangereuse, et il s’en mefie. Et la voix, dont il reconnait les intonations, le rassure. De ce fait, un animal qui perd son Maître, toute sa vie restante il le cherchera. Ce qui me fait dire et répéter qu’abandonner un animal, pour quelques (bonnes ou mauvaises) raisons que ce soit, est un crime.
la sonnette est parfois en panne
L’association Stéphane LAMART « tire la sonnette d’alarme pour la défense des animaux ». Mais comme toutes les autres associations animalistes elle a oublié de la faire sonner quand 7 chiens de chasse ont été massacrés à Chanéac, en Ardèche, le 16 décembre 2023 à coups de fusil et de pioche par les Longo Maï, une secte écologiste révolutionnaire marxiste-léniniste.
Les associations de l’amour des animaux sont hélas atteinte de cécité et de surdité quand les victimes de maltraitances sont des chiens de chasse appartenant à des « psychopathes porteurs de fusils » qui courent dans la nature pour tirer sur tout ce qui bouge. Là, vous n’avez aucun mot d’indignation sur les réseaux sociaux de la part de ces associations animalistes.
Des chiens de chasseurs massacrés dans l’horreur la plus absolue, pourquoi donc s’en émouvoir?
Le Gascon, Pêcheur, Chasseur, Agriculteur, Éleveur
Comme dit par Gaï de Ropraz, abandonner un animal est un crime. Imaginez un chien élevé à la maison tout bébé, son maître est comme sa Maman ou son Papa. On doit lui donner des soins et de l’affection comme pour son enfant. L’abandonner, c’est comme lui enlever ses parents. Quelle horreur ! Je ne peux pas imaginer un instant un chien chercher sa Maman ou son Papa toute sa vie et finir par en mourir d’angoisse et de désespoir. Tout salopard qui abandonne son chien est un CRIMINEL en puissance qui doit être sévèrement puni de 4 ans de prison ferme et d’une amende.
Le Gascon, Pêcheur, Chasseur, Agriculteur, Éleveur
je suis présidente d’une association qui fait stériliser les chats errants, afin de réduire la prolifération
Tout les jours je suis appelée pour intervenir auprès de chats errants ou abandonnés. L’association ne vit que des adhésions de 10€ par an. Nous sommes tous des bénévoles pour nourrir les chats errants et la nourriture est payée sur les propres deniers des bénévoles.Les fonds servent à faire soigner les animaux en détresse. la personne qui ci dessus qui dit que les associations sont là pour extorquer de l’argent se cache derrière cet argument pour balayer la souffrance animale. Il ne doit certainement pas aimer les animaux. Il faut qu’il sache que les personnes qui s’occupent de la souffrance animale, s’occupe aussi des enfants ou des personnes handicapées. pour ma part je me suis occupée d’une nièce handicapée pendant 28 ans et j’ai travaillé dans le milieu du handicap. En a t’il fait autant !!! Quand on n’ aime pas les animaux on n’aime pas les humains. Pas de leçon de moralité à recevoir de cette personne .