JO Paris 2024 : une cérémonie d’ouverture qui sent le soufre ?

La macronie nous a habitués à des démonstrations avec différents niveaux de lecture et donc d’interprétation, et à une grande confusion dans les intentions réelles ou dissimulées. Imaginer le pire avant un évènement ne permet en général pas de mesurer la capacité de nuisance des auteurs… Et de leur aptitude au ‘‘pire que pire’’.

La cérémonie d’ouverture des jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024 a été un exemple parfait, diffusé en mondiovision. Sortir d’un immense stade pour l’organiser est effectivement un tour de force, le choix de l’organiser autour de la Seine était magistral. Le niveau de diffusion, exceptionnel, justifiait la constitution d’équipes de coordination particulièrement solides. On vit donc un organisateur d’évènements doué, revendiquant son homosexualité militante ; un historien enseignant du Collège de France, spécialiste en déconstruction totale de notre histoire et de l’abandon du roman français, adepte de l’anti-Puy du Fou  ; une auteure franco-maghrébine dont on peut se demander ce que la lauréate d’un prix Goncourt est venue faire dans la nef des folles vermoulue de notre drame de Paris. Enfin, un scénariste publicitaire ayant quelques belles réalisations à son actif, tête pensante de la cérémonie, ‘‘grand architecte’’ (!) selon le Parisien, visant à laisser un héritage en cassant les codes de l’événement le plus ambitieux de l’histoire.

Le sportif olympique président des JOP semble avoir bien géré la partie technique. La mairie de Paris, très présente, a sans doute contribué à orienter des choix idéologiques, sans guère de considérations pour les aspects financiers : tout ceci ne coûte rien aux Français, puisque c’est l’Etat qui paye ! Alors, 120 à 130 M€ pour quelques heures de spectacle, mieux vaut en effet éviter la comparaison avec les spectacles puyfolais, enchanteurs, dotés d’un sens du romanesque et d’un souffle quasi-divin… et pour un tarif sans commune mesure. Et puis, l’ensemble de ces JOP devant coûter un nombre astronomique de milliards d’euros, c’est une goutte d’eau polluée, tout au plus…

Être anti-Puy du Fou signifierait-il être anti-France ?

Parlons-en de l’Etat, justement. La presse ne s’est guère intéressée au rôle des décideurs en amont de cette équipe. Tout lecteur ayant eu des postes de haut niveau dans sa vie a pu être confronté à des contrôles majeurs de ses activités ou à l’organisation d’évènements pouvant avoir un impact sur l’image de marque de son organisme. Une belle cérémonie doit être organisée dans le détail, pas un cheveu ne peut dépasser, sous peine de voir se développer rapidement la pagaille ! Le président de la République (PR) ne pouvait donc pas déléguer le contrôle d’un tel évènement, il devait vérifier lui-même si le programme et ses différents composants répondaient à l’image qu’il voulait diffuser de son pays, rôle normal d’un chef compétent… qui ne tient pas à se ‘‘planter’’ ! ‘‘Le Président a non seulement été d’accord [avec le projet], mais il a aussi donné une vraie dynamique en y apportant publiquement son soutien, comme l’avait déjà fait Anne Hidalgo,’’ déclarait Thierry Reboul dans une interview.

C’est le chef qui donne son âme à un grand projet et le souffle nécessaire à sa conduite.

‘‘This is France ! ‘‘, déclara sobrement le président après la cérémonie, ce qui semble avoir résumé son ressenti, ses objectifs étaient atteints. Mais lesquels ?

Nos lecteurs ont pu surfer sur les réseaux pour se forger une impression générale ou plus détaillée sur cette cérémonie d’inauguration, en ayant pris le risque de la suivre sur les écrans en famille, d’y avoir assisté in situ avec quelques dizaines de milliers de privilégiés, ou en ayant, a contrario, refusé de le faire pour ne pas rentrer dans les statistiques d’écoute des chaînes concernées. L’auteur des présentes se range dans la troisième catégorie. Sans regret, sûr que les commentaires seraient nombreux, en temps réel ou différé. Ce délai de réflexion paraît en effet nécessaire.

La promesse d’un évènement festif, visant en théorie à l’unité des Français, répondait bien sûr à une attente naturelle. Mais voilà, a été invoqué l’adjectif magique ‘‘inclusif’’, propre à la logorrhée de gauche, signifiant qu’une vaste portion de la population serait de facto exclue pour non-conformité à la bien-pensance de rigueur. Et cet ostracisme marqua les chrétiens au fer, en particulier les catholiques ! Globalement qualifiés de ‘‘fachos en PLS’’ avant l’évènement.

Les observateurs qualifiés ont pu discerner plusieurs types de tableaux. Voyons la symbolique de certains. Les références historiques étaient assez curieuses, sélection de séquences horribles, sciemment clivantes, visant manifestement à détruire la mémoire collective, faisant débuter l’histoire de France durant l’une des périodes les plus effroyables, résumée par la décapitation de la reine Marie-Antoinette, symbole de l’élégance française. Pourquoi ne pas rappeler en sus le génocide vendéen en magnifiant le rôle des colonnes infernales qui apportaient la lumière dans les lointaines provinces rebelles ?

A ces références malsaines, on pourrait joindre un néo-paganisme assumé pour ce qui concerne l’Antiquité. Charon, le conducteur des âmes – rappelant l’indispensable rôle de la gauche pour faire passer les humains de la nuit à la lumière ?-, a ainsi fait traverser le Styx (ou l’Achéron) à un petit groupe d’adultes et d’enfants. Les représentations de ce démon de la mort – selon les Etrusques – sont en général horribles : devait-il être vu comme le gardien de la porte des Enfers ? Belle entrée en matière que ce premier tableau pré-enregistré ! Dionysos, maintenant : symboliserait-il devant le tableau de la cène détournée le risque de la perte de contrôle et d’identité, avec ou sans vin, pouvant aller jusqu’à la folie meurtrière sous emprise ? Ou, ici, sous une forme plus subliminale ? Rendu fou par Héra, il atterrit en Phrygie, puis retrouva la raison grâce à Cybèle. Notons au passage que le symbole choisi pour les JOP, les phryges, rappellent le culte de Mithra, au-delà bien sûr de l’attribut des sans-culottes dont les atrocités ont été rappelées dans la représentation épouvantable de la reine Marie-Antoinette décapitée. Cette divinité portait en effet un bonnet phrygien et certains des banquets rituels de ses adorateurs se déroulaient dans des lieux sombres, les mithréums, et des auteurs chrétiens les ont parfois considérés comme des pastiches de la Passion du Christ. On patauge un peu dans le glauque sanguinolent…

Nous y voilà !

Cet entrelacement de symboles païens qu’affectionnent les spécialistes du Paris ésotérique, francs-maçons ou pas, aurait-il débouché sur le choix de cette scène blasphématoire qui a horrifié tous les chrétiens du monde entier, cette parodie immonde de la Cène, le dernier repas du Christ qui allait prolonger sa Passion par Sa mort et Sa Résurrection ? Car il s’agit bien d’un choix délibéré, décidé au ‘‘plus haut niveau de l’Etat’’ et mis en œuvre par des artistes déjantés, que de salir un évènement fondateur planétaire, l’instauration du Saint Sacrifice de la Messe, cœur de l’exercice du rite catholique. Au mépris du respect dû à tout humain pour sa foi. Mais il ne s’agit pas dès lors d’une simple parodie, d’un simple délire de fols déguisés, il s’agit d’une inversion typiquement satanique de la symbolique, les actes homosexuels faisant partie des messes noires. D’un acte anti-Christ pur. Sinon, comment trouver une vraie cohérence à tout le cirque médiatique qui accompagnait ce blasphème ? On peut noter dans ce ‘‘tableau vivant’’ la présence d’une petite fille, que l’un des invertis ridiculement maquillé faisait semblant d’égorger. Des observateurs y ont vu une invitation à la pédophilie et aux sacrifices humains, également rencontrée dans les rituels sataniques. Ces représentations des pires dépravations et atteintes à l’ordre naturel, en permanence dispensées sur les écrans et durant cette cérémonie, seraient-elles le cœur du réacteur du cirque politico-médiatique français ? La question vaut d’être posée. Une messe noire en mondiovision, il fallait oser ! Un clin d’œil appuyé aux sponsors de nos dirigeants ? Qu’en pense-t-on dans les sectes sataniques un peu partout sur la planète ?

Et si ce n’était pas seulement les esprits (siège de la pensée et donc du discernement), les corps (poussés continuellement et dès le plus jeune âge à la flétrissure), les cœurs (en tant que siège des émotions, ici abusées), mais l’âme des spectateurs (cible de la Bête !) qui était visée ? L’interdiction du CIO de replay de cette cérémonie vers 210 pays (!) en dit long sur l’état de déconfiture morale affichée de notre pauvre pays, dont la presse reste unanime (?) à chanter les louanges de cette cérémonie… Et toutes les images des versions exportables devront être vérifiées une à une : la technique dite de la ‘‘25ème image’’, la subliminale, pourrait être utilisée pour prolonger la manipulation, comme lors des élections présidentielles de 1988 et sans doute d’autres…

Mais accepter ce raisonnement (au moins en partie, restons modeste !), amène à mettre en avant d’autres conséquences : la partie grandiose du spectacle, qui a déclenché une vague d’enthousiasme parmi les spectateurs, n’aurait-elle pas été là pour, principalement, fragiliser les esprits et les cœurs afin que les âmes soient moins vigilantes ? En application renouvelée des techniques de manipulation propres à la macronie, faites de détournement d’attention et de mise en place d’arguments fallacieux repris en boucle par les commentateurs français ou étrangers (principalement de gauche partout), d’appel permanent à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion, de création de problèmes clivants utilisés ensuite pour pratiquer l’inversion accusatoire et la victimisation, de relativisation permanente des excès ? L’auteur des présentes considère que ces scènes sataniques constituaient le cœur du spectacle et qu’elles avaient bien un objectif, salir les âmes des spectateurs, éventuellement à leur insu. Nous sommes bien au-delà du wokisme… Dont il faut se rappeler que cette ‘‘philosophie’’ vise à contribuer à la ‘‘reconstruction’’ de l’humanité, à sa ‘‘renaissance’’…

Déconstruire l’histoire de France et insulter la religion catholique, qui fonda notre pays, ressemble à une pathologie, ou du moins à un trouble sérieux de la raison. Pourquoi ces bobos parisiens et autres idéologues pervers qui constituent cette caste insane au pouvoir nous infligent-ils toujours une thérapie collective (en mondiovision, cette fois !) et ne vont-ils pas simplement voir des psychiatres ou prêtres exorcistes en sortant de la cage aux phobes ? Oui, pourquoi nous infliger ce spectacle ouvertement et sciemment christianophobe, hétérophobe, malsain et sentant le soufre ? Il y a un peu trop de coïncidences exagérées …

Erwann Le Pour, Août 2024

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