Le soldat augmenté, les colonisés de l’hexagone, Le fond Marianne et les charognards de Samuel Paty, Dictionnaire d’agroécologie, le dogme de l’antiracisme : voici la sélection littéraire hebdo.
Le soldat augmenté
l y a, indéniablement, un rapport presque intrinsèque entre le soldat et l’augmentation. Le soldat doit être performant !
Aujourd’hui, on assiste à une réelle médicalisation de l’augmentation du soldat, qui se reflète à travers une nécessité médico-militaire d’augmenter les soldats. A de nombreux égards, cette augmentation semble être la solution, et grâce aux moyens modernes il est possible d’y parvenir. Cependant, en France, une figure résiste et devient une sorte de filtre protecteur pour le soldat : le commandement militaire.
Au cœur de cette étude sociologique, juridique et politique de l’augmentation du soldat se profile une véritable étude humaine de l’engagement du militaire. Cette réflexion stimulante, sur les ambiguïtés de certains paradigmes du droit de la bioéthique, alerte sur la nécessité de fixer un cadre juridique fort pour que le protecteur de la Nation soit, lui aussi, protégé.
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Les colonisés de l’Hexagone pendant la Grande guerre 1914-1918
Si la plupart des territoires périphériques n’ont pas été directement touchés par les affrontements armés, de nombreux Bretons, Corses, Occitans, Savoyards… ont été sacrifiés pour reconquérir l’Alsace et la Moselle, une terre qui n’était pas la leur au bénéfice d’un État qui continue à les mépriser, ne leur reconnaissant même pas leur qualité de « peuple », ce qui implique qu’ils n’ont aucuns droits !
Ce livre revient sur leur histoire, pour remédier à l’oubli dont ils sont encore trop souvent victimes. Plus d’un siècle après sa conclusion, la Grande Guerre continue de marquer les esprits. L’ensemble des territoires de l’Hexagone et de l’Empire colonial n’a pas été épargné par la mort de combattants.
Joan-Pere Pujol est né à Perpignan le 4 juin 1946, il a été un des fondateurs du catalanisme en Catalogne du Nord.
En 1970, il a créé avec Miquel Mayol et d’autres militants, le Comitat Rossellonès d’Estudis i d’Animacio (CREA) qui s’est transformé par la suite en l’Esquerra Catalana dels Treballadors (ECT), l’un des premiers partis politiques catalans dans la région. En 2000, il a constitué le cercle Alfons Mias qu’il préside depuis cette époque.
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Le fond Marianne et les charognards de Samuel Paty
Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, était assassiné par décapitation non loin de son établissement par un Russe d’origine tchétchène bénéficiant du statut de réfugié. Ce crime ayant été perpétré à la suite de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, associées à des insultes et des menaces à son encontre pour avoir montré en classe deux des trop célèbres caricatures de Mahomet publiées en 2015 par Charlie Hebdo, Marlène Schiappa, alors ministre déléguée chargée de la citoyenneté, crée le Fonds Marianne, doté de 2,5 millions d’euros, à destination des associations promouvant les « valeurs de la République ».
Le choix des associations bénéficiaires, les montants alloués, leur utilisation par les dites associations – rémunérations indues, locations de bureaux, détournement de l’objectif initial, maigre production en regard de la subvention – vont conduire à plusieurs enquêtes journalistiques, à un audit de l’Inspection générale de l’administration publique, à un rapport de la commission des finances du Sénat et finalement à une information judiciaire pour détournement de fonds, abus de confiance et prise illégale d’intérêts. Mais au-delà des conclusions officielles entérinant toute sorte de malversations, le travail de François Belliot met en lumière l’autre détournement, celui qui n’est jamais dit mais qui n’a jamais été aussi prégnant. Détournement qui, de la lutte contre le séparatisme et le « terrorisme islamiste » – alors même que la France soutient les combattants djihadistes en Syrie –, passe par celle contre les « discours haineux » sur les réseaux sociaux, pour arriver à la lutte contre l’antisémitisme et les « complotistes ». C’est-à-dire envers « toutes sortes de lanceurs d’alerte dans de multiples domaines (finance, santé, éducation, police, politique étrangère), qui s’efforcent dans des conditions spartiates de faire connaître au grand public des scandales dont les élites républicaines sont les premières responsables ».
François Belliot est un enseignant, écrivain et essayiste. Il tient un blog : francoisbelliot.fr
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Dictionnaire d’agroécologie
Que l’on soit citoyen, professionnel agricole, acteur du développement, scientifique, étudiant… nous sommes tous concernés par les questionnements autour de l’agriculture et de l’alimentation. Ce dictionnaire d’agroécologie a pour vocation d’informer et de sensibiliser aux enjeux de l’agroécologie pour « produire autrement » en repensant les systèmes de production, et plus largement les systèmes alimentaires. Chaque définition a été rédigée par des chercheurs, parfois en co-construction avec des étudiants, et est complétée par des références bibliographiques en ligne, facilement accessibles, pour approfondir le sujet.
Véritable outil pédagogique, ce dictionnaire établit un cadre de référence pour les citoyens, agriculteurs, acteurs du développement, enseignants, scientifiques… Il constitue un outil incontournable pour le dialogue agriculture-société et est mobilisable par tous ceux qui souhaitent s’engager dans la transition agroécologique et faire évoluer les pratiques.
Consulter la préface de Christian Huyghe, Directeur scientifique Agriculture d’INRAE.
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Le dogme de l’antiracisme
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