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Royaume-Uni, France. Quand le peuple se lève et se révolte, la classe politique doit écouter ! [L’Agora]

En Angleterre, les émeutes raciales récentes révèlent une vérité que les élites refusent d’accepter : quand la classe politique ferme les yeux et les oreilles face aux inquiétudes légitimes de la population, le peuple finit par descendre dans la rue et parfois de manière incontrôlable.

Le mouvement skinhead anglais des années 80-90 (il y avait déjà eu des émeutes importantes à cette période), souvent diabolisé et réduit à ses éléments les plus extrêmes, était pourtant l’expression d’une révolte plus large : celle des classes populaires face à leur déclassement orchestré par les architectes du Système. Leur combat n’était pas seulement une question de violence aveugle, mais un cri de résistance contre un avenir où leur identité et leur existence étaient menacées.

Aujourd’hui, ce cri de résistance trouve un écho en Angleterre, dans ces émeutes où la dimension raciale est ouvertement assumée. Contrairement aux Gilets Jaunes, dont le mouvement a été rapidement détourné et étouffé par les syndicats et les partis gauchistes, les révoltes en Angleterre ne peuvent être ignorées. Elles sont le symptôme d’une société en crise, où l’immigration massive et incontrôlée alimente un sentiment de dépossession chez les autochtones. Les oligarques, quant à eux, préfèrent tolérer les zones de non-droit et le chaos sécuritaire plutôt que de répondre à ces inquiétudes. Mais qu’ils ne se méprennent pas : la répression féroce des révoltes ne fera qu’attiser la colère du peuple.

Et que font les politiciens patriotes dans tout cela ? En Angleterre comme en France, leur couardise face à ces enjeux cruciaux donne d’une certaine manière raison aux skinheads et autres hooligans : seule de vives réactions semblent capable aux yeux d’une partie des classes populaires de sauver les peuples européens de ce qui est perçu comme un génocide par substitution. Les manifestations violentes, bien que condamnables, apparaissent aux yeux de certains comme plus efficaces pour protéger l’avenir de leurs enfants qu’un simple bulletin de vote dans une urne.

Les représentants patriotes, qu’ils soient en Angleterre ou en France, passent leur temps à se dissocier des émeutiers au lieu d’expliquer la légitimité de leur colère. Leur obsession à ne pas froisser les sensibilités bourgeoises révèle une hypocrisie insupportable : pendant 40 ans, ils se sont enrichis sur le dos des désespérances des classes populaires, tout en les méprisant. Pendant ce temps, la gauche n’hésite jamais à soutenir les émeutes issues des quartiers immigrés, même lorsque celles-ci sont déclenchées par la neutralisation d’un délinquant.

En France, l’assimilationisme républicain et le travail de sape du jacobinisme ont asséché la société civile, rendant difficile l’émergence d’une conscience de classe et de race. Pourtant, la révolte gronde. La France des Gilets Jaunes a montré qu’elle pouvait se lever, et la prochaine fois, elle saura chasser les syndicats et faire comprendre aux forces de l’ordre que les institutions qu’elles servent ne peuvent survivre si elles continuent à trahir les intérêts du peuple.

Il est temps pour le Rassemblement National de cesser d’être lâche sur la question de l’immigration. Si les politiques continuent à ignorer les signaux d’alarme, la rue parlera, et cette fois, elle ne se taira pas tant qu’elle n’aura pas été entendue. La descente dans la rue est l’ultime recours d’un peuple qui refuse de disparaître.

YV

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Illustration : DR
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8 réponses à “Royaume-Uni, France. Quand le peuple se lève et se révolte, la classe politique doit écouter ! [L’Agora]”

  1. Hugo Forestier dit :

    « La gauche n’hésite jamais à soutenir les émeutes issues des quartiers immigrés ».
    En fait, ceux qui ont foutu le feu partout suite à la mort de l’ange Nahel, qui ont détruit des écoles, des mairies, pillés des commerces sont excusables et devraient même être félicités. Pourquoi? Parce qu’ils se sont révoltés contre le RACISME.
    Et oui, ce n’étaient pas des « casseurs » mais d’honnêtes citoyens, des « RÉSISTANTS » qui combattaient au nom des Droits de l’Homme et du Vivre Ensemble.

  2. kan al louarn dit :

    Bizarre ce qui se passe aujourd’hui et s’est passé hier en G.B.
    J’avais cru comprendre que la réponse d’accord au Brexit était la réponse du peuple Anglais aux règlements communautaires autorisant la libre circulation des Européens dans tous les pays de la C.E.E. et donc une façon de reprendre en main les frontières de G.B. en empêchant en particulier la venue sans contrôle de travailleurs nombreux des pays de l’est de l’Europe.
    Or une autre immigration existait déjà et n’a fait que s’amplifier : celle des pays du sud et en particulier celle émanant des anciennes colonies britanniques, Inde et autres.
    Comme quoi le Brexit n’a rien réglé et le peuple britannique d’origine se rends compte aujourd’hui qu’il est cocu.

  3. kan al louarn dit :

    Voir mon commentaire précédent…Je viens de comprendre la situation grâce aux articles suivants de Breizh Info.
    Par le Brexit les Britanniques ont fermé l’une des portes de l’immigration, celle émanant des règlements européens de la C.E.E. qui autorisait la libre circulation des Européens
    Mais ils ont laissé grande ouverte l’autre porte : celle émanant des règles du Commonwealth qui autorise les habitants des anciennes colonies britanniques à venir librement en G.B.
    Cocus ou petits joueurs ?

  4. Gaï de Ropraz dit :

    Les idées exprimées dans ce texte, et autant les solutions proposées, sont bonnes. Mais pourquoi culpabiliser le Rassemblement National ?

  5. Michel dit :

    N’assiste t-on pas pas à un type de révolution orange, mais cette fois-ci de la part du pouvoir lui-même ?

    Ou bien « ils » ont trouvé que l’époque était venu que les immigrés soient premiers dans ce pays. La répression féroce soutiendrait cette thèse.

  6. Pschitt dit :

    Vous avez tout à fait raison de souligner que les « white riots » ne sont pas « détournables ». Mais après tout, aucun parti classique n’approuve les black blocs. On se contente de leur trouver des excuses, tout en déplorant leur violence. Les politiciens ont toujours un temps de retard sur l’opinion ; ils sont bien forcés de la suivre puisqu’ils prétendent la diriger. Quand 70 % des électeurs sont contre l’immigration, les partis ne peuvent l’ignorer longtemps. Ils voient bien que le RN n’attire que la moitié de cet électorat, ils n’ont pas envie qu’il l’attire en totalité, ils salivent devant ce marché électoral aujourd’hui inaccessible mais tentant. Peu à peu, ils y viendront. En fait, ils ont commencé à y venir, à droite, mais même chez les socio-démocrates de certains pays, y compris les travaillistes britanniques. En face, les « immigrationnistes modérés » sont de moins en moins allants, y compris aux Etats-Unis : Kamala Harris ne parle plus du tout d’ouvrir la frontière mexicaine alors que c’était un de ses thèmes favoris lors des primaires de 2020. Et vous avez tout à fait raison : il est temps pour le RN de cesser d’être lâche, car le risque pour lui est de voir les autres partis s’emparer mine de rien de cet électorat dont il préfère se dissocier.

  7. Raymond NEVEU dit :

    Toutes ces ordures de dirigeants ont fait allégeance aux ordures de la Trilatérale Mondialiste…tout comme la jument aux selfies, écoutez ses discours c’est creux de chez Me Creux, préparés par d’autres elle n’a rien à dire, elle ne sait que se présenter avec une dégaine de jument de labour! Avec son sourire bébètement béat!

  8. patphil dit :

    « répression féroce des révoltes » comme envers les gilets jaunes en france
    la bienpensance ne supporte pas la contradiction, dire le réel devient un crime, drole de civilisation

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