Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas, le géant du luxe LVMH, vient d’être épinglé. PETA, l’organisation de défense des droits des animaux, accuse le groupe de Bernard Arnault de cruauté envers les animaux et a décidé de le récompenser d’une manière pour le moins originale.
Dans une lettre adressée à Bernard Arnault, PETA a joint une médaille d’or parodique, représentant le PDG de LVMH se tenant sur le cadavre d’un crocodile, une hache à la main et un sac Louis Vuitton en peau de reptile. Cette création satirique vise à dénoncer l’utilisation de peaux d’animaux exotiques par le groupe de luxe, en particulier celles de crocodiles, de serpents et d’autruches.
“LVMH remporte haut la main la médaille d’or de la cruauté envers les animaux”, déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. “En continuant d’utiliser des peaux d’animaux sauvages, LVMH trahit les valeurs olympiques d’amitié, de respect et d’excellence.”
Les méthodes cruelles dénoncées : Une enquête de PETA Asie a révélé les conditions de vie atroces des crocodiles élevés pour leur peau, notamment dans des fermes vietnamiennes fournissant LVMH. Les reptiles sont confinés dans des espaces exiguës et sont souvent tués de manière cruelle, par électrocution ou en ayant leur colonne vertébrale brisée.
PETA appelle LVMH à cesser immédiatement d’utiliser des peaux d’animaux exotiques et à privilégier des matériaux véganes plus durables et éthiques. L’organisation rappelle que de nombreuses marques de luxe ont déjà fait ce choix, comme Mulberry, Victoria Beckham ou Chanel. Cette affaire met en lumière les contradictions entre l’image de marque de luxe et les pratiques souvent cruelles de certaines industries. Elle interroge également le rôle des sponsors dans des événements sportifs majeurs et leur responsabilité sociale.
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