Les urgences de l’hôpital de Pontivy, au Centre Hospitalier du Centre-Bretagne (CHCB), seront une fois de plus régulées ce mercredi 24 et jeudi 25 juillet 2024. Face à un déficit de personnel médical déjà pressé comme des sardines, l’établissement a annoncé une réorganisation temporaire pour l’accueil des patients aux urgences,.
Appeler le 15 en Cas d’Urgence
En cas de besoin urgent, il est recommandé de composer le 15, le numéro du Samu. Les opérateurs du Samu évalueront la situation et orienteront les patients vers les services appropriés (traduction : la plupart du temps vers d’autres hôpitaux qui éventuellement ont une place pour vous avec le risque d’attendre de longues heures). Il est important de noter que cette régulation ne concerne pas la maternité ni le service des urgences gynécologiques, qui continueront de fonctionner normalement.
La population est abandonnée par les autorités, alors même qu’elle paye (charges, impôts, taxes, cotisations sociales) pour son droit à la Santé, pour son droit de ne pas vivre dans un pays du Tiers Monde. Les responsables de ce torpillage en règle, continu, du service de santé (Numérus Clausus, bureaucratie, rentabilité…) eux, courent toujours. Et les soignants, en sous nombre, mal payés, et sous pression, en paient les conséquences (tout comme les patients).
Un scandale de plus, à Pontivy, mais comme dans la plupart des hôpitaux de Bretagne actuellement.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Tiers monde médical et abandon de population. Les urgences de Pontivy régulées les 24-25 juillet 2024”
que voulez vous pour ce gouvernement l’urgence c’est d’aider l’ukraine et les JOs ; les hopiteaux français attendront
La phrase clef de l’article : « »La population est abandonnée par les autorités » ».
Habitants de Pontivy, et vous tous les Bretons, c’est VOUS qui votez !!!
Tirez-en vos propres conclusions.
ils veulent que les malades aient une attitude citoyenne, c’est à dire attendent ‘être malades aux heures d’ouverture et patientent dans des couloirs sans rien dire