Après la gifle économique infligée à Disney en 2023, jugé trop woke et boudé par le public, c’est au tour du géant de l’informatique Microsoft de se défaire de son équipe DEI (Diversity, Equity, and Inclusion). Les talibans de la pensée auraient-ils du plomb dans l’aile ?
Dans un article du Business Insider du 15 juillet dernier, on apprenait que “Microsoft a mis à pied une équipe chargée de la Diversité, de l’Équité et de l’Inclusion” au motif qu’elle ne serait plus essentielle à l’entreprise (“no more business critical“). Ces mots proviennent d’un courriel envoyé à des milliers d’employés, indiquant que l’équipe a été supprimée en raison de l’évolution des besoins opérationnels, sans que le nombre d’employés concernés n’y figure.
Les départements DEI qui devaient faciliter l’embauche de personnes de couleur avaient été mis en place dans de nombreuses entreprises américaines après la mort de l’afro-américain George Floyd tué en 2020 par un policier et les désordres qui s’ensuivirent à l’œuvre du mouvement Black Lives Matter. Microsoft et Google avaient ainsi promis de doubler leur nombre d’employés qualifiés non-Blancs d’ici 2025. Or, le fait que les deux géants de l’informatique n’aient publié aucun chiffre à ce sujet laisse penser que les objectifs promis n’ont pas été atteints… ou que l’effet de “pub” est passé.
Les millions investis pour séduire les minorités et leurs groupies gauchistes n’auraient-ils pas porté leurs fruits ? La saison du BlackWashing – cette pratique marketing consistant à mettre en avant la diversité ethnique au sein d’un organisme pour se redorer le blason – est-elle passée de mode ?
Il n’en reste que les efforts en matière de diversité se basent toujours sur une discrimination celle des personnes d’ascendance européenne. Une discrimination qui a lieu aussi sur notre sol, entamée par le PDG du groupe L’Oréal, Jean-Paul Agon, qui déclarait en 2007 :
“Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche.”
Mais au-delà du tort fait aux personnes blanches, est-ce vraiment aider les minorités que de leur concéder des traitements inégalitaires, des voies réservées ? De leur octroyer des postes où ils sont prioritaires ou les exempter de concours d’entrée aux grandes écoles ?
Cette idéologie prônant l’assistanat est fondamentalement raciste puisqu’elle suppose que les “minorités visibles” ne sont pas capables, par leur mérite ou leurs qualités, d’améliorer leur statut sans l’aide de l’homme blanc qui seul met en acte discrimination positive et stratégies DEI pour les avantager.
Dans un livre édifiant, Black Rednecks and White Liberals, le grand économiste et sociologue afro-américain Thomas Sowell est formel : aux États-Unis les difficultés des Noirs à s’élever dans la société ont été et sont encore dus à l’État providence et à la mentalité gauchiste [“liberals”] qui les excuse, les déresponsabilise et les enferme dans leur condition d’éternel “negro“. Le soi-disant “racisme systémique” des sociétés multiculturelles occidentales serait donc un leurre, la preuve en est, toujours selon l’intellectuel, le fait que plus on s’éloigne de la période de la ségrégation et de son racisme intrinsèque et plus le sort des Afro-américains se détériore.
S’il est peu probable que ce soit là la raison du revirement des entreprises qui avaient fait dans le wokisme, on peut néanmoins se réjouir de la baisse d’influence de ce courant de pensée injuste pour les Blancs et insultant pour les autres.
Audrey D’Aguanno
Illustrations : DR
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6 réponses à “L’équipe woke de Microsoft licenciée. La pensée dominante est-elle en perte de vitesse ?”
Depuis quand la difficulté des noirs à s’élever dans la société serait dû à l’état providence? C’est désespérant de toujours tourner autour du pot et de ne jamais dire les choses telles qu’elles sont.
1950: c’est la faute à l’état ségrégationniste qu’il est défavorise.
2020: c’est la faute à l’état assistanat et woke qu’il est déresponsabilise.
Ça ne serait pas tout simplement la faute à la génétique des africains ? Désolé j’ai dit un gros mot.
Thomas Sowell, dont le livre est très fourni en études, relève en effet une différence de QI entre Américains noirs et Américains blancs. Cependant, il note aussi que dans les années 60, les Afroaméricains du Nord, qui ont “imité” le mode de vie des Blancs (bien travailler à l’école, université, recherche d’un bon statut social..), ont vu leur QI augmenter, quand ceux du Sud, enfermer dans la militance antiraciste, refusant de “coller” au modèle des autres Américains, ont maintenu un QI plus bas que le reste de la population.
@Mathieu carlisle oh non, ya pas de gros mot, juste du racisme primaire…
Pourtant l’idée est plutôt simple, les systèmes de quotas et autres sont contre-productifs. De même que les discours victimisateurs. Car tenir votre discours type KKK ou tenir un discours woke qui s’apitoient sur les minorités ethniques revient au même, c-a-d considérer que ces ethnies sont inférieures. Quand il est plus sûrement plus intéressant de favoriser une éducation de qualité pour tous et des modes de recrutements ouverts et transparents, sans favoritisme de quelque sorte que ce soit. C’est pareil en Europe, avant ne pas être un homme blanc experimenté était une tare, à présent c’est parfois plutôt l’inverse.
L’essence de cette idéologie retorse semble totalement insaisissable. À la fois culte de ce qui n’est pas “white” et refus de considérer les qualités propres de chacun quelles qu’elles puissent être et indépendamment de toute classification préconçue, cette idéologie qui se veut “illuminatrice” ne fait que créer la confusion mentale.
Mais peut-être est-ce là que se trouve son fondement: la confusion mentale comme source de frustration et de victimisation triomphante, et plus sombrement réduction de ses adeptes à l’état de loques intellectuelles incapables d’user de leur sagacité en quelque matière de sorte que la seule source de jugement que ces pauvres adeptes peuvent employer est la liste des slogans mise à leur disposition par leurs maîtres.
Pitoyable…
“Afro-américain” est un qualificatif ambigu puisqu’il recouvre des degrés divers de métissage. Barack Obama, par exemple, est toujours considéré comme afro-américain alors qu’il est tout aussi “blanc” par sa mère que “noir” par son père. La distinction entre Nord et Sud que vous mentionnez pourrait être affectée par des différences dans le taux de métissage (moins élevé au Sud, où le racisme historique est demeuré vif) : si deux populations ont des QI différents en moyenne, leurs métis auront normalement des QI intermédiaires en moyenne. Il y a aussi des déplacements de population. Par exemple, Atlanta, qui a une bourgeoisie noire prospère, attire une population noire active et ambitieuse dont le QI pourrait être élevé.
La condition économico-sociale des afro-américains s’était détériorée sous Obama, et s’était améliorée sous Trump. Cherchez l’erreur…