Sorti en 2024, « Le Comte de Monte-Cristo » est une adaptation cinématographique qui rend hommage au classique littéraire d’Alexandre Dumas. Réalisé par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, ce film, malgré sa durée (3h) a su captiver le public par son respect de l’œuvre originale et les performances artistiques, notamment celle de Pierre Niney dans le rôle d’Edmond Dantès.
Le cinéma français a tendance à sortir des daubes subventionnées par les impôts des contribuables. Mais de temps à autre, il sort une pépite. Le comte de Monte-Cristo est dans cette catégorie.
Une Adaptation plutôt fidèle
Le défi de porter à l’écran un monument de la littérature française a été relevé avec brio. Le film suit fidèlement l’histoire d’Edmond Dantès, un jeune marin victime d’un complot, qui, après des années de captivité, revient sous l’identité du Comte de Monte-Cristo pour se venger de ceux qui l’ont trahi. Les réalisateurs ont su moderniser le récit tout en conservant l’essence du roman, offrant ainsi une nouvelle dimension à cette histoire intemporelle.
Pierre Niney, déjà reconnu pour ses talents d’acteur, livre ici une performance magistrale. Il incarne Edmond Dantès avec une intensité et une profondeur qui donnent vie au personnage de manière saisissante. Son interprétation a été largement saluée par la critique, certains le qualifiant même de « monstre sacré du cinéma ».
Delaporte et de La Patellière ont su créer une atmosphère immersive, grâce à des décors somptueux et une photographie élégante. Chaque scène est soigneusement conçue pour plonger le spectateur dans l’époque de Dantès, tout en ajoutant une touche de modernité. Les effets spéciaux et les séquences d’action sont également bien exécutés, ajoutant du dynamisme sans dénaturer le récit. Les costumes et les jeux d’acteur sont au top.
Une Réception Enthousiaste
La sortie du film a été marquée par des critiques majoritairement positives. Les spectateurs et les critiques ont souligné la réussite totale de cette adaptation, la qualifiant de véritable hommage au cinéma français . Le film a également été apprécié pour sa capacité à faire redécouvrir une œuvre classique à une nouvelle génération, tout en satisfaisant les puristes du roman (bien entendu, les ultra puristes qui trouvent toujours quelque chose à redire sur tout y trouveront forcément quelque chose…)
Après la réussite des Trois Mousquetaires en deux volets, par les mêmes réalisateurs, « Le Comte de Monte-Cristo » de 2024 est plus qu’une simple adaptation cinématographique; c’est une célébration de la littérature et du cinéma français. Grâce à des performances remarquables, une réalisation soignée et un profond respect pour l’œuvre originale, ce film s’impose comme un incontournable. Il prouve que le cinéma français peut encore surprendre et captiver, en rendant hommage à ses racines littéraires tout en innovant.
YV
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6 réponses à “Le Comte de Monte-Cristo, un film qui fait honneur au cinéma français”
Je suis stupéfait des louanges dithyrambiques que l’on fait à ce film. Surtout que le scénario saccage complètement le chef d’œuvre de Dumas . Dès les premières minutes, nous sommes dans le n’importe quoi . Une Angèle de Villefort bonapartiste secourue par Dantès sous le regard déjà haineux de Danglars qui est le capitaine!!. Air du temps, ce nouveau cinéma qui trafique, charcute les textes originaux est salué par une critique ignorante, superficielle . Tout sonne faux. La vengeance, moment sublime, par le machiavélisme de sa construction, est dans le roman le point culminant, avec Dantes qui se découvre à l’instant suprême » je suis Edmond Dantès » . On passe à côté et le film passe à côté de tout ce processus dramatique. Le duel entre Dantès et de Morcerf est loufoque.
Entièrement d’accord avec vous Monsieur Gomez, je me permets de citer la critique de ce film fait par Katya Kopylova, jeune ancienne diplomate russe parlant un français parfait et agissant sur Telegram :
« Je suis tout à fait ouverte aux adaptations audacieuses et novatrices des classiques au cinéma. J’ai aimé les deux Sherlocks, celui avec Robert Downey Jr. et celui avec Benedict Cumberbatch. Je n’aurais rien eu contre un Monte-Cristo déplacé dans notre époque, par exemple, à condition que ça soit fait avec talent, bien sûr. Mais en l’occurrence la nouvelle version prétend être une adaptation classique. Voici les principales choses qui m’ont déplu – et je serais ravie d’en débattre.
Costumes
Niney se balade dans un manteau en cuir quasi SS et un chapeau de Chapelier fou.
Casting
“Je t’ai tout de suite reconnu”, lui dit Mercedes. Pas étonnant, puisqu’il n’a pas changé du tout en 30 ans. Les jeunes acteurs ne sont pas du tout convaincants dans leurs rôles vieux et le budget du film ne permet visiblement pas de les vieillir convenablement.
Dialogues
Villefort dit de Morcerf qu’il a défendu “une certaine idée du royaume de France”. Sérieux, du de Gaulle dans Dumas ?
“Qui êtes-vous?”, demande le bâtard de Villefort. “Je suis le comte de Monte-Cristo”, répond Niney sur le ton de “Je suis Bond. James Bond”.
Lignes inachevées
Au début du film Morrel présente à Dantès son petit-fils Maximilien, en citant à celui-ci le courage de Dantès comme leçon de vie. On ne reverra plus jamais Maximilien. À quoi sert cette séquence alors que le réal a eu visiblement toutes les peines du monde à tout faire rentrer en 3h de film?
Jeu d’acteurs
Le niveau est celui d’une troupe de théâtre amateur. Les personnages de Dumas sont complexes, tourmentés. Je voulais voir de l’amertume, de la peur, de l’effroi, des regrets, de la colère, du doute. Je n’ai rien vu. Zéro. Morcerf débarque dans le bureau de Villefort très déterminé à défendre Dantès, mais se ravise en une fraction de seconde. Villefort fout un innocent en taule pour protéger sa sœur, qu’il étrangle et vend comme prostituée le soir même sans exprimer la moindre émotion.
Vengeance
La vengeance de Monte Cristo est ce qu’il y a de plus sublime dans la littérature classique. Il prend la place de Dieu, il décide de la vie et de la mort, il distribue la grâce et la disgrâce, c’est lui qui punit et lui aussi qui récompense. Il a une autorité naturelle qui fait que les gens lui obéissent et sont fascinés par lui. Niney joue un hystérique qui révèle juste les sales secrets des gens et mets le feu à leurs biens. Il est obligé en plus de composer avec deux gosses impertinents à qui il doit sans cesse expliquer le concept de vengeance.
Réalisme des scènes
Niney se fait violemment jeter d’un escalier de plusieurs mètres sur du béton et se fait transpercer le ventre avec une épée. Non seulement il n’est pas mort, mais cela ne l’a pas empêché de reprendre le dessus sur son ennemi. Je m’attendais à ce qu’il se transforme en Batman. Il a trouvé un trésor, pas les pouvoirs surnaturelles.
LGBT
Ils n’ont pas pu s’en empêcher, même si c’est furtif. »
Hé Gomez, en lisant l’article j’avais envie de faire l’effort d’aller au cinoche, mais en te lisant toi, mon envie est plus que retombée !
apres les 3 mousquetaires on déforme de nouveau un classique français , peut etre qu’un edmond dantes noir ?mais non ils n’ont pas oser , les anglais eux si !!
Je n’ai pas vu le film donc je n’en parlerai pas en revanche je subis les bandes annonces des saloperies yankees avec leur étalage de bons et beaux sentiments des bandes annonces sur des tons sentencieux alors que nous subissons à tous les niveaux la pourritures de cette société protestante dégénérée, partout où ces ordures de yankees sont passés ils ont semé la mort, la désolation, la pourriture partout, prostitution, drogues, horreurs de toutes natures…pourriture des moeurs!
Une bouse qui insulte Dumas