Pendant que l’extrême-gauche manifestait contre les élections à Nantes, les délinquants ont donné de bonnes raisons de voter pour une remise en ordre du pays… une fois de plus.
Le 28 juin, au pied du Building – immeuble de grande hauteur gangrené par le trafic de drogue qui domine le quartier dit « sensible » des Dervallières à Nantes, un des habitants, âgé de 50 ans, est descendu dire à quatre jeunes qui faisaient un rodéo en moto-cross, de se calmer un peu, vers 22h30. Pour toute réponse il a été roué de coups et blessé à la main avec un couteau.
Le même jour à 17h40 un patient a tenté de s’immoler à l’hôpital de Saint-Nazaire, pour des raisons encore inconnues.
Le lendemain, deux touristes de 22 et 29 ans, ivres, ont été arrêtés à la Baule avec un vélo qui ne leur appartenait pas et alors qu’ils étaient en train de voler… un char à voile. Inspirés par Hollande et son pédalo ?
Toujours le 29 juin, rue Sully, deux jeunes filles et un homme se sont interposées alors qu’un homme, visiblement ivre, agressait une femme. Une agression sexuelle est suspectée ; le mis en cause a été en garde à vue quelques heures avant d’être relâché, dans l’attente d’une expertise psychologique. Une tranche de vie dans l’hypercentre de Nantes…
Enfin le 29 juin vers 19h, des policiers en planque pour arrêter d’éventuels auteurs d’extorsion autour du tramway ligne 3 à Orvault, assistent à une agression – quatre jeunes gens s’en prennent à deux autres. Ils interviennent, et l’un des jeunes délinquants, mineur, braque une arme sur un policier qui s’avère factice. Il est placé en garde à vue.
LM
Illustrations : DR
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