Un nouveau décret a été publié hier mercredi 19 juin 2024 sur le Journal Officiel italien : les clandestins qui arrivent en Italie devront payer une caution d’un montant compris entre 2500 et 5000 euros au moment de leur demande d’asile, pour couvrir les frais de subsistance et leur éventuel rapatriement. Il entre en vigueur à cette date.
Selon le texte, le préfet compétent aura la charge d’indiquer « le montant de la garantie financière à la charge de l’étranger pendant le déroulement de la procédure de vérification du droit d’accès au territoire de l’État« . Il s’agira d’une « évaluation au cas par cas, tenant compte de la situation individuelle de l’étranger« . Cette caution, qui vise à couvrir les 28 jours du traitement de la demande d’asile, pourra également être fournie « par des proches de l’étranger en ligne directe jusqu’au troisième degré de parenté, résidant régulièrement en Italie ou dans un autre État de l’Union européenne« . Elle ne concerne que les migrants provenant de pays sûrs et ceux qui ont refusé de se soumettre aux contrôles aux frontières.
L’évaluation se basera aussi sur « le degré de coopération fourni par l’étranger dans les procédures d’identification, qui peut être déduit des documents présentés ou des déclarations faites par lui« . En bref, tout ce qui aidera les autorités à établir l’identité de l’individu, et donc à raccourcir les délais.
Ce faisant, les migrants entrés illégalement dans le pays pourront choisir de ne pas être détenus dans les Centres de Permanence pour Réfugiés (CPR). En plus de leur identité, ils devront communiquer l’adresse et le numéro de téléphone de la ou des personnes disponibles à lui offrir l’hospitalité sur le territoire national et un contact où ils pourront être retrouvés. Enfin, « une description des modalités et des itinéraires du voyage effectué et de ses organisateurs éventuels » par lequel ils ont pénétré sur le territoire national.
Pour le ministre Matteo Piantedosi à l’origine du décret, il s’agit de remettre de l’ordre dans le domaine de l’immigration irrégulière laissé à l’état d’anarchie par les précédents gouvernements. Les associations de défense des migrants et des magistrats se sont déjà opposés à la mesure adoptée en septembre dernier en criant à « l’inconstitutionnalité ».
Pourtant, ces derniers oublient que les ressortissants de l’Union européenne sont tenus de « présenter les pièces justificatives relatives à leur activité professionnelle, aux études ou à la formation professionnelle qu’ils suivent ou, à défaut, les justificatifs attestant qu’ils disposent d’une couverture sociale et de ressources suffisantes pour la durée du séjour. »
Il ne s’agit donc nullement de mesures « inconstitutionnelles » ou « inhumaines », mais d’une façon de savoir si l’étranger qui entre dans le pays dispose de fonds pour vivre durant son séjour, et donc qu’il n’ira pas grossir les rangs de la criminalité organisée.
Audrey D’Aguanno
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7 réponses à “Italie : les clandestins devront verser entre 2.500 et 5.000 euros de caution pour éviter leur placement en centre d’accueil”
Il faut faire la même chose en toute l’Europe et VITE !!
A mon sens, tout cela, toutes ces propositions toutes ces grandes phrases, ne sont que des mesurettes face à un immense problème humain : L’envahissement pur et simple d’un pays par des barbares qui ne sont ni de notre race, ni de notre couleur de peau, ni de notre humanité. Donc, ou l’on considère que tout est foutu, et de ce fait on ne fait rien et on laisse faire les bras ballants. Ou alors, on se rebiffe contre une politique et ses Lois absurdes qui entrainnent la Patrie vers le néant le plus absolu.
c est pour quand en france
Le montant des cautions est inférieur aux sommes que, selon tous les récits, les clandestins versent à leurs passeurs. Il est juste un peu paradoxal qu’on n’en demande pas au moins autant aux pensionnaires des centres d’accueil, qui reviennent plus cher en hébergement, nourriture, surveillance, etc. Mais cette mesure désigne une voie intéressante pour lutter contre l’immigration clandestine : l’argent. Il serait logique d’imputer aux clandestins les dépenses qu’ils occasionnent, y compris les frais d’ordre policier, judiciaire et consulaire. Ils ne pourraient pas payer ? Sans doute, mais ils se lasseraient peut-être d’accumuler une dette qu’ils devraient régler avant de pouvoir solliciter un visa régulier. A fortiori si cette dette est récupérable sur leurs héritiers et solidaire avec ceux qui les ont aidés dans la clandestinité.
Ces gens viennent en Europe dans l’espoir (l’illusion ?) de bien gagner leur vie. Ils paient leur passage clandestin comme un billet de loterie, avec un espoir de gros gain. Mais si la loterie doit mener à des pertes plutôt qu’à des gains, ils y réfléchiront à deux fois. On ne vaincra l’immigration que si les « immigrables » eux-mêmes se disent que ça ne vaut pas le coût.
je pense qu’aucun ne le fera
Qui est assez naïf pour croire qu’une mesure aussi stupide puisse être efficace ? C’est juste un effet d’annonce pour calmer la plèbe . Des mesures existent mais aucun des traitres qui nous gouvernent ne les appliquera .
-Bloquer les entrées illégales , par la force au besoin .
-Ceux qui passent doivent être enfermés dans des camps d’internement où la vie est si dure qu’ils en viendront à demander de rentrer chez eux où ils dissuaderont les autres de suivre le même parcours.
-Tire à vue sur les passeurs et les ONG complices .
– Rétablissement de la peine de mort pour tous les criminels étrangers en cas de meurtre, viol, appartenance à un gang ou toute atteinte grave aux habitants du pays où ils se trouvent .
Je sais que certains vont trouver ces mesures extrêmes , mais nous en sommes à un stade ou il s’agit d’assurer la survie des nôtres car quand ces hordes ne seront plus gavées par les états providences pour cause d’effondrement économique et qu’elles devront vivre sur notre dos , je vous laisse imaginer le scénario.
Il y a quelques années on avait envisagé d’aller vivre à Tunis..Or pour s’établir en Tunisie il faut avoir un revenu minimum de 1500 euros par mois, avoir un logement (loué ou acheté) une assurance maladie pour les expatriés, ne pas s’occuper de la politique et de la réligion et s’habiller correctement…Voilà ce qu’on dit au Consulat de France et aussi un haut fonctionnaire Tunisien
Pourquoi ne pas appliquer la même chose en France?
Nos politiques n’on pas de c….es pour le faire hélas