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Elevages intensifs : 99,87% d’avis citoyens défavorables ; l’Etat adopte pourtant ce décret !

Le 10  juin 2024, le Gouvernement a publié un décret portant notamment sur l’harmonisation des seuils d’évaluation environnementale des élevages français avec les seuils européens, qui sont moins-disants. Le texte avait fait l’objet d’une consultation publique au début de l’année, consultation qui a recueilli 99,87 % d’avis négatifs.

« Le Gouvernement a donc choisi de suivre les 20 avis positifs exprimés lors de cette consultation et d’ignorer celui de 14 841 citoyens qui se sont positionnés contre ! La publication de ce décret constitue un déni de démocratie et un recul important en matière de bien-être animal dans notre pays » indique Welfarm qui avait participé à la consultation. Welfarm oeuvre depuis 30 ans pour une meilleure prise en compte du bien-être des animaux d’élevage à toutes les étapes de leur vie : élevage, transport et abattage

En effet, une évaluation environnementale implique une étude d’impact soumise à la consultation du public et permet d’alerter le commissaire-enquêteur sur les risques pour les animaux dans ces élevages. Donc, un tel décret implique que davantage d’élevages intensifs peuvent désormais s’installer sans consultation du public ou des parties prenantes, et que les risques pour les animaux peuvent passer sous les radars.

Le décret fait passer les seuils d’évaluation environnementale de :

– de 40 000 à 85 000 individus pour les poulets de chair et 60 000 individus pour les poules pondeuses ;

– 2 000 à 3 000 individus pour les élevages intensifs de porcs ;

– de 750 à 900 individus pour les élevages intensifs de truies.

Nivellement par le bas 

« En facilitant l’installation d’élevages intensifs, ce décret va à contresens des demandes des citoyens en matière de respect du bien-être animal : dans ces élevages, les animaux sont élevés en bâtiments, à de très fortes densités, le plus souvent sans accès à l’extérieur. En outre ce mode d’élevage ne permet pas aux animaux d’exprimer leurs comportements naturels » poursuit Welfarm.

Pourtant, dans son Plan gouvernemental de reconquête de reconquête de notre souveraineté sur l’élevage, publié le 24 février dernier, l’exécutif affichait sa volonté de mettre en avant les normes françaises, mieux-disantes par rapport à celles des autres pays de l’Union européenne. Il a finalement préféré les niveler par le bas avec la publication de ce nouveau décret.

Régression réglementaire 

« Quel est l’intérêt de consulter les citoyens si c’est pour, ensuite, légiférer en total désaccord avec leur avis ?  Comment peut-on, alors qu’une majorité des Français se disent favorables à une sortie progressive de l’élevage intensif (84 % selon un sondage Ifop publié en 2024), faciliter ainsi l’installation de tels élevages ?  Welfarm déplore la surdité de l’exécutif face à l’avis d’une immense majorité des répondants à la consultation publique, et regrette la régression réglementaire qui en découle » conclut l’association.

Pas certain que dans ces périodes électorales et politiques très floues, les choses bougent à ce niveau.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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12 réponses à “Elevages intensifs : 99,87% d’avis citoyens défavorables ; l’Etat adopte pourtant ce décret !”

  1. VORONINE dit :

    il serait temps de PERCUTER , et de réaliser que l’ETAT ou LE GOUVERNEMENT ,n’en ont rien à foutre de l’avis des citoyens consultés , du bien etre animal , de tout….seuls comptent les bénéfices des banques , des multinationales, qui sont les véritables patrons !

  2. Louise Robillard dit :

    Quelle honte toutes ces maltraitances !!!

  3. de CRISENOY Alain dit :

    Combien ont ils touchés de milliers d’euros pour lècher le cul des énormes exploitations?????

  4. Raymond NEVEU dit :

    Encore une fois d’accord avec le prince Voronine, la décision de l’Administration macronienne est en corrélation avec les diktats de la Commission Européenne qui s’est alignée sur le Sacro Saint Libéralisme Mondial, pas la peine de se crever à la tâche pour obéir au diable Soros!Il suffit d’entériner ses décisions.

  5. gautier dit :

    Et ce con de président qui dans son discourt hier dit, » je ne comprends pas les Français, j’ai tout fait pour eux et la France sans compter mon temps !!! c’est l’anti tout pour la France! il faut l’enfermer !

  6. Hadrien Lemur dit :

    Entièrement d’accord avec vous, l’état se fout complètement de notre avis. Macron piétine la démocratie et nous prends pour des cons. Il faut virer au plus vite ces truands sans scrupules !

  7. Ruby dit :

    Oui très bien le pourcentage d’avis défavorable. Mais quand il est question de payer à la caisse beaucoup change d’avis. Nous les agriculteurs ne sommes pas contre mais faut que les consommateurs payent notre rémunération. A bon entendeur

  8. gaudete dit :

    Est-ce le macronor dictator et sa clique de charlots de ce gouvernement d’invertis ont déjà vu un poulet, un cochon ou une truie à part dans leur assiette. De toute façon ils n’en ont toujours fait qu’à leurs idées même si 99% des gens sont contre ça s’appelle une dictature

  9. Frédéric Fluxa dit :

    Ces éleveurs qui se Prétendent « éleveurs » ne sont que des POURRITURES car c’est eux qui font SUBIR ces Atrocités aux animaux, ils me Dégoûtent, ils ont qu’à s’y mettre juste une semaine pour voir ce que ça représente de « vivre » dans de telles conditions ! Honte à Eux, qu’ils aillent au Diable avec leur pognon 🤮🤮🤮🤬🤬

  10. Raymond NEVEU dit :

    Tout d’abord le terme pognon est d’un vulgaire!Par ailleurs je n’imagine pas un éleveur digne de ce nom maltraiter son cheptel car c’est de l’argent, consultez les cours ou un bilan agricole, on m’a très vite appris à connaître le prix d’un veau, d’un mouton, d’une vache…la valeur d’un hectare de bonne terre à céréales ou un herbage… en Normandie.

  11. JLP dit :

    L’Europe a bon dos. Il y a en France un syndicat patronal, qui fait la pluie et le beau temps au ministère de l’agriculture, et qui torpille les intérêts des petits exploitants, c’est la Fnsea !

  12. Raymond NEVEU dit :

    Il va peut être falloir apprendre à lire et décrypter un bilan d’exploitation agricole…les comptables agricoles savent jongler avec les charges pour obtenir un salaire mensuel inférieur à ZERO…depuis la nuit des temps on entend …: »on n’y arrive plus »!!! Mais ils arrivent à payer les fermages (du 15-18 très souvent voire 24!). Arrêtez le délire de la pleurnicherie!

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