Les élections européennes sont passées. Les gauchistes ont la gueule de bois en Bretagne, et constatent jour après jour que leur monde s’effondre. Que leurs utopies délirantes ne tiennent pas face au réel. Eux qui ont oeuvré depuis 20 ans à faire de la Bretagne la même chose que la République française, c’est à dire un cloaque dans les métropoles, et une région en crise économique et sociale profonde, s’étonnent que les électeurs qui se déplacent (un peu plus de la moitié seulement, ce qui est faible), ne votent plus pour leur projet mortifère.
Ils tentent de rejouer les sirènes de l’antifascisme, No Pasaran, plus jamais de 20%, etc. Quelques jeunes hommes Soja, et jeunes femmes à cheveux roses, ont l’impression d’être des partisans catalans en lutte contre le franquisme (Ils risqueraient pourtant de se faire une entorse en portant un fusil). Ils prennent l’air grave, nos « chers » élus et paradent sur les plateaux TV tenus par les copains qui, depuis des décennies, sous perfusion de subventions, n’ont eu de cesse de faire leur promotion. Voyez encore ci-dessous. Même après la défaite, la presse mainstream bretonne continue.
Et à côté de tout ça, faut-il encore parler de l’Emsav, ce mouvement breton en déliquescence totale ? Un mouvement désormais rongé le gauchisme, et toutes les lubies sociétales, ce qui fait fuir de plus en plus de candidats potentiels. Un mouvement auto centré, quasi sectaire, qui se reproduit de manière totalement consanguine (au sens propre comme au sens figuré d’ailleurs parfois), qui vit entre soi, qui s’agite entre soi, et qui pense réellement que les électeurs de Bretagne en ont quelque chose à cirer.
Ils courent pour la langue bretonne, débattent de la réunification, aboient quand un homme politique fait une blague sur les traits de caractère des Bretons (cette façon de se vexer pour un oui ou pour un non en dit long sur la psychologie des individus). Pour eux l’urgence est à la toponymie des noms de lieux bretons, et au fait que la République française acte, administrativement, le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne.
Et ensuite, ils s’interrogent : « Mais pourquoi les Bretons votent pour des partis jacobin français ? ». Un peu comme certains nationalistes corses de gauche, élus par les mêmes qui, hier, votèrent Bardella pour exprimer des idées qui semblent pourtant assez claires.
Mais comment on doit vous le dire Messieurs Mesdames ? Une partie de la population grandissante en France, et en Bretagne (puisque vous en avez fait venir plein au nom de votre fantasme d’une « Bretagne ouverte et solidaire » NE VEUT PLUS D’IMMIGRATION NI D’IMMIGRÉS SUR SON TERRITOIRE. C’est clair ? Capito ? Comment faut-il le dire ?
Les préoccupations principales des électeurs, c’est de faire en sorte que leurs enfants ne se fassent pas sodomiser en attendant le train, par un migrant Afghan sous OQTF dont le sort préoccupait énormément des associations subventionnées. Les préoccupations principales des électeurs, c’est que leurs enfants ne basculent pas dans la cocaïne ou dans l’héroïne parce que des réseaux se sont installés partout dans nos métropoles et moyennes villes, principalement tenus par des communautés extra-européennes. Les préoccupations principales des électeurs bretons, c’est de savoir comment ils vont se soigner à l’hôpital demain, ou trouver un médecin, parce que nos chers élus ont, depuis des lustres, permis au monde entier de venir se faire soigner ici tout en pratiquant une sélection délirante en médecine, dont nous voyons aujourd’hui les résultats.
Les préoccupations principales des bretons, c’est de savoir comment ils vont payer moins cher l’électricité ou le chauffage, et si il faut installer des petites centrales nucléaires dans toute la région pour ça, ils seront un peu plus partant que de voir ces éoliennes en mer et sur terre défigurer le paysage et ne rien leur apporter.
Les préoccupations principales des bretons, c’est de savoir comment ils vont pouvoir se loger, travailler, et bien gagner leur vie. Ne pas se faire doubler par des extra européens quand on demande un HLM. Ne pas se faire spolier, par le pouvoir de l’argent, ses propres terres sur les côtes. Pouvoir prétendre à un salaire décent en étant protéger du Dumping social qui conduit la planète entière à venir et à accepter des salaires de misère qui empêchent à nos autochtones de vivre dignement.
Alors oui effectivement, la course pour la langue bretonne, et la réunification d’un département qui compte aujourd’hui plus de locuteurs turcs et arabes que de locuteurs bretons, ça n’est franchement pas une priorité. C’est pourquoi il est urgent, impératif, de bâtir collectivement une plateforme politique bretonne, force de proposition, pour influer auprès des électeurs comme de tous les partis politiques. Tous, sans exception. Terminé les oeillères.
Voici donc 6 propositions pour une Bretagne autonome, identitaire, sûre et prospère :
- Arrêt immédiat de l’accueil de migrants en Bretagne. Suppression des subventions pour toutes les associations qui vivent, et contribuent à cet accueil. Plus globalement, suppression de toutes les subventions pour les associations politisées (y compris de type Planning familial).
- Priorité aux logements (sociaux) pour les Bretons résidant en Bretagne depuis au moins 25 ans ou justifiant de racines bretonnes à long terme. Même chose concernant l’achat de logements sur les terres bretonnes. Rétroactivité de toutes les attributions de logements sociaux selon ces termes et expulsions de tous ceux qui ne rentrent plus dans ces critères. Priorité à l’achat de terres et de résidences aux Bretons installés depuis au moins 25 ans ou justifiant de racines bretonnes à long terme.
- Création d’une police bretonne de proximité par coordination des pouvoirs de police municipale attribués aux maires. Police bretonne de proximité armée létalement, nombreuse, et dont la mission principale sera de harceler toute l’année (pas que pour de la communication) et de neutraliser les dealers et leurs réseaux, partout, tout en assurant la sécurité dans l’intégralité des zones sensibles de Bretagne en collaboration avec Police nationale et Gendarmerie.
- Arrêt de l’éolien. Et étude sur la construction de petites centrales nucléaires sur toute la Bretagne pour rendre toute la région autonome en énergie et pour permettre la distribution de celle ci à bas prix dans tous les foyers
- Les Bretons doivent avoir un hôpital de qualité, à moins de 30 minutes de chez eux, sur tout le territoire. Un hôpital avec tous les services, toutes les spécialités, toutes les urgences possible. Et des soignants dont les salaires ne seraient jamais inférieurs à 2000 euros nets et travaillant dans des conditions dignes. Si un cloaque communiste comme Cuba peut le faire, la Bretagne peut y parvenir.
- Expérimentation de la Démocratie directe au niveau régional. Avec création d’un compte sécurisé par électeur, et d’une possibilité de voter localement et régionalement, plusieurs fois dans l’année, pour des initiatives proposées par les électeurs via recueil de pétitions.
6 Propositions. Il pourrait y en avoir 10 ou 20, ou 100. Mais celles ci, traitant d’identité, de sécurité, de social, de santé, d’énergie, et de démocratie, peuvent permettre l’ébauche d’une plateforme collective qui devrait permettre, à ceux qui veulent un changement en Bretagne, de s’y rallier et de travailler à convaincre autour de soi, pour forcer les élus et les gros partis, quels qu’ils soient, à les mettre en oeuvre, ou à faire pression pour pouvoir changer les lois (et abroger celles qui empêchent).
Au travail.
Julien Dir
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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6 réponses à “6 propositions pour une Bretagne autonome, identitaire, sûre et prospère [L’Agora]”
Bravo M. Dir, vos propositions sont claires précises et, comme il est convenu de dire, frappées au coin du bon sens. De plus, ça marche pour toutes les régions. Dans ma petite ville d’Occitanie, la mairie socialiste est en PLS depuis le 9 juin à 20 heures : Jordan à fait 44,4 %, Raphaël moins de dix et Manon pas mieux, je ne ferait pas l’affront à Valérie de révéler son score. Bevet Breizh ! (si je ne me plante pas).
Rétablissons la France des Provinces!
Hadrien, tu me fais plaisir !
Bien que qu’étant canadien six mois de l’année, je suis aussi un Occitan de Montpellier !
Gaï
Splann ha spis !
Pas un mot sur la langue bretonne (qu’il faudra bien mettre dans le programme) et pourtant, des mesures hautement identitaires qui contribueraient à la sauver : les bretons pourront rester chez eux !
Éclatement des frontières =
Fragilité des petits pays =
Faciliter la colonisation US .
Voire Europe Centrale + projet de scinder la Fédération de Russie en 200 micro états.
Mais non Hadrien c’est bien…Mat tre e’! Be’et Breizh! Julien Dir pourrait s’appeler Taldir… Mais Maury n’a pas tout à fait tort non plus!Il faudrait se souvenir de ce que disait Loeiz Ropars lors d’un interview sur Youtube…commencer par les comptines sur les genoux des Anciens, Da unan a zeu da zaou, da zaou a zeu da dri, da dri a zeu da bevar, da bevar a zeu da bemp hag evel-se…