Le criminel italien Salvatore Buzzi avait bien raison lorsqu’il exclamait son désormais célèbre « t’as idée de combien je gagne avec les immigrés ? Le trafic de drogue est moins rentable ! » C’était il y a neuf ans. Depuis lors, rien n’a véritablement changé : sur la planète estampillée « crise migratoire », un scandale fait suite à un autre. Dans une vidéo institutionnelle, le premier ministre Giorgia Meloni a dévoilé une nouvelle escroquerie qui concerne cette fois, l’immigration légale.
Une fraude qu’elle n’a pas hésité à qualifier de « mécanisme pervers et criminel » :
« Je me concentre aujourd’hui, sur les flux migratoires en apparence légaux. Au cours de ces derniers mois, le gouvernement a surveillé les d’entrées régulières de migrants en Italie pour raisons de travail, et les données qui ont émergé sont inquiétantes. Dans certaines régions, surtout en Campanie, nous avons enregistré un nombre de demandes d’autorisation de travail extra-communautaire totalement disproportionné par rapport au nombre d’employeurs potentiels et le chiffre encore plus alarmant est que seul un faible pourcentage des étrangers ayant obtenu un visa pour raisons de travail en vertu du « decreto flussi » a ensuite effectivement signé un contrat de travail. »
Le « decreto flussi » [décret sur les flux] détermine, sur une année, le nombre maximum d’étrangers non-européens autorisés à entrer sur le territoire italien pour venir travailler. Ses quantités sont en nette augmentation ces dernières années : en ce qui concerne les travailleurs saisonniers, les demandes sont passées de 192.265 en 2022 à 336.508 en 2024 et les emplois non-saisonniers de 49.000 de 2022 à 137.000 en 20023 et à 86.000 cette année.
Or, comme le souligne Giorgia Meloni, les demandes de permis de travail dépassent de beaucoup les contrats de travail effectivement signés.
Le cas de la Campanie et de la région napolitaine est particulièrement emblématique. Elle concentre la moitié des demandes de travailleurs étrangers, tout en étant… la région au plus fort taux de chômage et de gens sans emploi.
Sur les 157 000 demandes de visas de travail qui y on été faites cette année, moins de 3% des immigrés ont réellement signé un contrat de travail. Des chiffres qui donnent effectivement le vertige.
« Qu’est-ce que cela signifie ? Selon nous, cela signifie que les flux réguliers d’immigrants à des fins professionnelles sont utilisés comme un canal supplémentaire d’immigration irrégulière. Cela signifie que la criminalité organisée s’est infiltrée dans la gestion des demandes et que le « decreto flussi » a été utilisé comme mécanisme pour permettre l’accès en Italie, par une voie formellement légale et sans risque, à des personnes qui n’auraient pas eu le droit de le faire, vraisemblablement contre paiement de sommes d’argent (selon certaines sources, jusqu’à 15000 euros par « dossier »). »
La dirigeante italienne s’est ensuite étonnée qu’aucun des précédents gouvernements n’ait remarqué ce mécanisme frauduleux. Les autorités anti-mafia ont été saisies pour mettre un terme à cette fraude. Or, quand bien même le problème sera résolu, l’absurdité du recours à une immigration de travail dans un pays qui compte des centaines de milliers de personnes sans emploi reste entière.
Enfin… pas si absurde que ça, puisque de chacun sait que le meilleur moyen de faire baisser les salaires des autochtones reste encore l’importation de millions d’étrangers. Quand ils travaillent, certes.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
3 réponses à “Migrants business : la mafia derrière les entrées légales de travailleurs étrangers”
et ben quoi ? c’est le nouvel ordre mondial non ? alors content ?😆
Avec l’accord de l’ UE et la mollesse de nos dirigeants, l’immigration remplit les poches des mafias spécialisées dans le transport des migrants, dans la corruption pour des visas de complaisance et du trafic de drogue. Tout le monde le sait et il n’y a aucune volonté de changer radicalement les choses.
Il faut se demander à qui profite cette dégringolade des pays européens, submergés par des populations qui ne pourront jamais travailler ou bien seront exploités pour des salaires de misère. La pauvreté africaine est désormais sur le sol européen et entraine toutes les populations autochtones dans la misère économique.
ça fait longtemps qu’on le sait mais nos zélites doivent bien avoir des rétrocommissions financières pour continuer à laisser faire