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Énergie. Au large de Belle-Île-en-Mer, le premier parc éolien flottant en service en 2031 [Vidéo]

La Bretagne s’apprête à accueillir son premier parc éolien flottant commercial. Le consortium Pennavel, constitué de l’énergéticien belge Elicio et de l’allemand BayWa r.e., a remporté l’appel d’offres pour ce projet, offrant un prix de 86,45 €/MWh. Le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure, a annoncé cette décision le 15 mai, soulignant l’engagement du consortium à confier au moins 10 % des travaux à des PME françaises.

Prévu pour entrer en service en 2031, ce parc éolien sera situé à 20 km des côtes de Belle-Île-en-Mer et comportera jusqu’à 13 éoliennes flottantes, chacune capable de produire plus de 20 MW. Avec une capacité totale de 250 MW, le parc pourrait alimenter en électricité environ 450 000 habitants, soit environ 30 % de la production actuelle d’énergie renouvelable en Bretagne administrative.

Des éoliennes de 250 à 300 mètres de hauteur

Le projet est encore en phase de conception, avec de nombreux choix techniques à définir d’ici 2029. Les éoliennes, dont la hauteur pourrait être comprise entre 250 et 300 mètres au sommet du rotor, seront parmi les plus grandes jamais installées. Le consortium Pennavel envisage de collaborer avec des constructeurs européens tels que Siemens Gamesa, Vestas et General Electric, malgré les récentes difficultés financières rencontrées par ces entreprises.

La construction de ces éoliennes nécessitera des infrastructures portuaires conséquentes. Les ports de Brest, Lorient et Nantes Saint-Nazaire jouent un rôle crucial dans ce projet. Le port de Brest, par exemple, bénéficiera d’investissements de la part du Conseil régional de 500 millions d’euros au cours des 10 prochaines années pour développer ses capacités. La stratégie industrielle de Pennavel s’aligne sur les projets d’expansion portuaire et vise à créer une filière pérenne et compétitive pour l’éolien flottant.

Un projet précédemment abandonné au large de Groix

Le parc éolien flottant de Bretagne sud pourrait devenir l’installation la plus puissante d’Europe. À titre de comparaison, le parc Hywind Tampen en Norvège, inauguré en 2023, dispose de 11 turbines pour une capacité de 95 MW. Le parc portugais de Viana do Castelo, quant à lui, produit 25 MW avec seulement trois éoliennes flottantes. La technologie de l’éolien flottant, bien que plus coûteuse que les fondations fixes, permet de placer des éoliennes en haute mer, où les vents sont plus forts et plus constants.

En France, trois fermes pilotes sont en cours de développement en Méditerranée, avec une capacité totale de 85 MW attendue pour 2025. Cependant, un projet pilote de 28 MW au large de Groix a été abandonné par Shell en 2022 en raison de l’inflation et des problèmes de chaîne d’approvisionnement.

Vers un objectif de 18 GW d’éolien en mer

Outre ce projet Pennavel marquant une étape importante dans le développement de l’éolien flottant en France, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé en ce mois de mai le lancement de nouveaux appels d’offres pour deux autres parcs commerciaux flottants de 250 MW, situés au large de Fos-sur-Mer et d’Agde, en Méditerranée. Les offres doivent être réalisées d’ici le 14 août, avec une attribution prévue pour la fin de l’année 2024.

Comme l’a précisé le ministère de l’Économie et des Finances dans un communiqué de presse publié le 15 mai, « après la mise en service du premier parc éolien en mer à Saint-Nazaire en 2022 (480 MW) et les mises en service des parcs de Fécamp et Saint-Brieuc, cette décision est une nouvelle avancée vers l’atteinte des objectifs de 18 GW d’éolien en mer en service en 2035 et de 45 GW en 2050 ».

L’attribution du projet Sud Bretagne porte en effet à près de 4,8 GW la puissance cumulée des projets en service, en construction ou en cours de développement sur les côtes françaises.

Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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7 réponses à “Énergie. Au large de Belle-Île-en-Mer, le premier parc éolien flottant en service en 2031 [Vidéo]”

  1. Marche a terre dit :

    On en veut pas de ces horreurs 😡

  2. JCML dit :

    Dans vos commentaires il faudrait déjà calculer juste: 13 éoliennes à 20 MW chacune cela fait 260 MW; ce qui est de toute façon ridicule pour une production d’énergie largement intermittente, non pilotable, et implantée sur des km2. À titre de comparaison la centrale thermique de Porcheville près de Mantes produisait 2400 MW (4 tranches de 600MW) pilotable et ce sur quelques ha. D’autre part vous ne pouvez pas dire que cela « pourrait » alimenter 450000 habitants en électricité parce que ces machines, quand elles tournent, sont raccordées au réseau général donc ces habitants sont sur l’ensemble de la France et plus. L’éolien, c’est du gaz et du charbon puisqu’il faut que le réseau reste stable en permanence. La France n’aurait jamais du avoir ces m…s sur sont sol et en mer sans les compromissions, les abandons et les corruptions de certaines « zélites » politiques mais également de la part d’ONG telle Greenpeace et de nos très chers « amis » allemands qui ont tout fait et font tout pour saboter notre énergie nucléaire, sans parler de la Commission Européenne avec ses quotas idiots, sans parler des américains qui pondent des règlements pour régenter ce qui ne les concernent pas.

  3. DANY BARTHOUIL dit :

    Bonjour la sécurité en mer!!
    Encore des chantiers juteux décidés à l’insu du peuple français, et contrairement au texte de notre Constitution.
    Nous sommes vraiment sous dictature! C’est clair!

  4. Marc Dupont dit :

    Il va falloir arrêter cette intoxication.
    « Le parc pourrait alimenter en électricité environ 450 000 habitants ». Sauf que les jours sans vent, de vents faibles ou de vents violents, ce sont les centrales thermiques charbon-gaz-fioul qui alimenteront les foyers. Une ineptie écologique et une escroquerie financière de première sur le dos des consommateurs, pour la poche des charognards de l’éolien applaudis par des élus corrompus.
    Quand aux entreprises étrangères Siemens Gamesa, Vestas et General Electric (Allemagne, Espagne, Danemark, USA) elles pourront continuer à s’empiffrer avec la bénédiction d’un gouvernement d’incapables qui baisse le froc face aux diktats de l’Europe.
    Le 09 juin, tous aux URNES, pour éradiquer tous les parasites de la Macronie et leurs alliés verts et rouges qui nous saignent sans scrupules.

  5. René dit :

    je confirme que vous ne regretterez pas de regarder l’entretien essentiel sur France-Soir :https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/l-energie-ce-n-est-pas-du-vent-la-fable-du-vent-entretien. C’est important de considérer cette énergie comme une escrologie…Salut et vous dit @ plus.

  6. NEVEU dit :

    Mon Dieu quand on voit l’horreur visuel le long de la côte de St Nazer à La Baule!!! Merci à la clique Jadot et aux crevures de Maquereau mis en boite à la main et parfumé à la blanche!

  7. Raymond Stoli dit :

    L’électricité « verte » est une escroquerie intellectuelle.
    L’électricité éolienne est injectée obligatoirement dans le réseau national pour des raisons d’élévation de tension. Elle n’est jamais utilisée directement à la sortie de l’éolienne pour alimenter soi disant une population. Ce qui est « local », c’est uniquement l’outil, comme un barrage par exemple. L’électricité ne sort JAMAIS VERTE à la prise de courant de nos maisons. Et pire, les éoliennes ont besoin de thermique fossile pour l’équilibre du réseau car production et consommation doivent être garantis en permanence. Et pour ça, il faut du PILOTABLE, cad appuyer sur un bouton quand on a besoin d’électricité et ne pas attendre que le Dieu Eole soit disposé.
    Les écolos, Jadot en tête, les élus locaux aux dents aiguisés et tous leurs complices au gouvernement nous prennent pour des C***.
    Il faut les mettre face aux réalités le 09 Juin !

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