Dans son rapport annuel sur les comptes du régime général de la Sécurité sociale, la Cour des comptes a une nouvelle fois épinglé les comptes de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) pour l’exercice 2023. La Cour a déclaré qu’elle était « dans l’impossibilité de certifier » les comptes de la branche famille en raison d’un « montant trop élevé d’erreurs non corrigées par les actions de contrôle interne ».
Selon la Cour, les erreurs liées aux données prises en compte pour verser les prestations représentent 7,4% du montant total des prestations, soit 5,5 milliards d’euros. Ces erreurs concernent notamment le RSA, la prime d’activité et les aides au logement. La Cour a souligné que « un quart des montants versés au titre du RSA est entaché d’erreurs ».
La fraude potentielle est également un problème important pour la branche famille. La Cour estime que la fraude représente 4,9% des prestations légales versées par la Cnaf, soit 3,90 milliards d’euros, en hausse de 39% par rapport à la précédente évaluation en 2021. Le RSA, la prime d’activité et les aides au logement sont les prestations les plus susceptibles de fraude.
La Cour a également certifié avec réserve les comptes 2023 des autres branches de la Sécurité sociale. L’assurance maladie a étendu sa démarche d’estimation de la fraude, qui a abouti à une fourchette entre 1,4 et 1,9 milliard d’euros sur un périmètre couvrant moins d’un tiers de ses dépenses, selon la Cour.
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5 réponses à “Sécurité sociale : la Cour des comptes pointe 5,5 milliards d’euros d’erreurs dans la branche famille”
Entre tout ce qui est donné au migrants sans papiers aux réfugiés avec des familles de plusieurs enfants, aux ukrainiens avec familles,(évalué à 157 000 ) tous avec des allocations diverses ! tout ceci ce sont nos impôts, sans oublier le % que nous payons par solidarité sur nos factures EDF? à VÉRIFIER? qui serait de 4 à 5 %
écoeurant
ben c’est pas grave c’est « l’état qui paye » disait hollande, en feignant d’ignorer que maintenant ce seront jusqu’à nos arrières petits enfants qui devront régler la note
Le « quoi qu’il en coûte » macronien n’a pas fini de piller les contribuables et les travailleurs. Les politiques sont et resteront toujours des maniaques de l’impôt incurables.
Les français votent depuis 40 ans pour cela , qu’ils ne se plaignent pas !