Humza Yousaf n’est peut-être plus premier ministre de l’Écosse, mais la loi sur les crimes haineux et l’ordre public, introduite pendant son court mandat, est toujours en vigueur. La loi sur les crimes haineux du Parti national écossais a créé un nouveau crime, celui d’« attiser la haine », à l’encontre d’une série de groupes protégés, à l’exception des femmes.
Au cours du mois qui s’est écoulé depuis l’entrée en vigueur de la loi, la police écossaise a reçu plus de 10 000 plaintes pour crimes haineux (dont une bonne partie visait Yousaf lui-même), ce qui a détourné l’attention des officiers de la criminalité réelle.
Mais alors que ce chiffre continue d’augmenter, le niveau de soutien du public à la loi sur les crimes de haine ne montre aucun signe d’amélioration.
Selon un sondage réalisé cette semaine, 49 % des Écossais ne sont pas seulement en désaccord avec le champ d’application actuel de la loi, mais souhaitent en fait qu’elle soit complètement supprimée. Même 39 % des électeurs du Parti national écossais (SNP) – dont les dirigeants de gauche dure ont introduit la loi – estiment qu’elle devrait être abrogée. Seuls 36 % des Écossais pensent que la loi devrait rester en vigueur, selon le sondage, dont le nouveau chef du SNP, John Swinney, ne se vantera probablement pas.
Le soutien à la loi, qui a été une calamité depuis le début, sera certainement plus faible parmi les officiers de police, qui ont maintenant plus de mal à se concentrer sur la vraie criminalité.
David Kennedy, secrétaire général de la Fédération écossaise de la police, qui représente les policiers de base, s’est plaint cette semaine que la mise en œuvre de la loi avait été un « désastre ». Il a déclaré : « Les agents sont submergés par un nombre incalculable de plaintes : A lors que la grande majorité d’entre elles finissent par être classées sans suite, chacune doit être vérifiée et évaluée, ce qui mobilise des ressources qui pourraient être utilisées ailleurs »
Des rapports affirment qu’environ 90 % des 10 000 plaintes pour crimes de haine n’ont pas été considérées comme des crimes, Jo Farrell, le chef de la police écossaise, soulignant que la façon dont la loi a été conçue a permis qu’elle soit « détournée » par des personnes voulant causer des « méfaits ».
Alors que des rapports font état d’un faible soutien à la loi sur les crimes de haine, la conservatrice écossaise Pam Gosal a exhorté M. Swinney à « supprimer cette loi détestée et à revenir aux vraies priorités de l’Écosse ».
It is becoming increasingly clear that the SNP’s Hate Crime Act is not fit for purpose.
John Swinney must scrap this hated law and get back to Scotland’s real priorities. pic.twitter.com/hVirIm34z4
— Pam Gosal MBE MSP (@PamGosalMSP) May 14, 2024
Pour le moment la direction du SNP continue à vouloir ignorer la colère populaire. Pour combien de temps encore ?
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “La moitié des Écossais souhaitent l’abrogation de la loi folle « sur les crimes de haine »”
ils se rendent compte des aneries de leur ancien premier ministre d’origine pakistanaise