En Allemagne, l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), formation politique opposée à l’immigration, dérange de plus en plus, proportionnellement à sa popularité croissante au sein de la population.
Le parti doit désormais faire face a des attaques de toutes parts. Le 6 mai dernier, le tribunal régional de Verden, en Basse-Saxe, a confirmé le verdict prononcé à l’encontre de Marie-Thérèse Kaiser, dirigeante de l’AfD à Rotenburg, pour incitation à la haine. L’accusation était fondée sur un message que Mme Kaiser avait diffusé sur ses comptes de médias sociaux en août 2021. Elle y écrivait : « Réfugiés afghans ; le maire SPD de Hambourg prône une acceptation “non bureaucratique” ; une culture d’accueil pour les viols collectifs ? »
Un verdict délirant qui a même fait réagir le patron de X, Elon Musk. Ce dernier a retweeté un message résumant la sanction et a écrit : « Êtes-vous en train de dire que la sanction a été imposée pour avoir répété des statistiques gouvernementales exactes ? Y avait-il quelque chose de mal dans ce qu’elle a dit ? »
Le grand patronat allemand contre l’AfD
Mais l’AfD doit aussi composer avec l’hostilité d’un certain nombre de grands patrons allemands. Au mois de décembre 2023, Siegfried Russwurm, président de la Fédération industrielle allemande (BDI), principale organisation de l’industrie allemande et des prestataires de services liés à l’industrie (et qualifiée comme étant « son homologue allemand » par le MEDEF), avait déclaré que l’AfD serait « néfaste pour l’économie et la réputation de l’Allemagne dans le monde ».
La BDI a donc incité les entreprises allemandes, par l’intermédiaire de son président, à « s’opposer clairement aux déclarations de l’AfD et à faire savoir que voter pour eux n’est pas une protestation anodine ».
Un message notamment relayé à l’époque par Siemens, conglomérat allemand spécialisé dans les secteurs de l’énergie, de la santé, de l’industrie et du bâtiment, qui a affirmé de son côté rejeter « avec la plus grande fermeté extrémisme et discrimination ».
Même tonalité du côté de Volkswagen, cité par le magazine Capital : le constructeur automobile allemand estimant que « les objectifs de l’AfD sont fondamentalement opposés à nos valeurs et à nos intérêts fondamentaux ».
Une alliance « pour la diversité, l’ouverture et la tolérance »
Quelques mois plus tard, à quelques semaines des élections européennes où elle est créditée d’environ 15 % des voix, l’AfD n’est guère devenue plus populaire aux yeux de ces grandes entreprises allemandes.
Mardi 7 mai, une « alliance » d’entreprises allemandes comprenant notamment les plus grands groupes du pays a annoncé entrer en campagne « contre l’extrême droite ».
Dans une tribune intitulée « We stand for value » (NDLR : « Debout pour nos valeurs »), les 30 signataires parmi lesquels BASF, BMW, Siemens ou encore Deutsche Bank ont déclaré se rassembler « dans une alliance pour la diversité, l’ouverture et la tolérance ».
« L’exclusion, l’extrémisme et le populisme sont des menaces pour l’attractivité de l’Allemagne et notre prospérité », peut-on lire dans le texte.
Contre l’AfD, un appel direct à l’immigration économique
Ces grands groupes allemands comptent par ailleurs aller plus loin puisque l’initiative vise à déployer une « campagne » sur les réseaux sociaux, afin d’appeler leur « 1,7 million de salariés » à « mettre en avant l’importance de l’unité européenne pour la prospérité, la croissance et l’emploi ».
« L’isolationnisme, l’extrémisme et la xénophobie sont un poison pour les exportations allemandes et les emplois », a commenté pour sa part Christian Bruch, le PDG de Siemens Energy.
Enfin, sous couvert de valeurs « d’ouverture », l’immigration économique est explicitement encouragée dans le texte : « Les entreprises allemandes ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée et diversifiée venant d’au-delà de nos frontières pour prospérer et maintenir leur compétitivité dans un avenir prévisible. Actuellement, l’Allemagne est confrontée à un déficit de 1,73 million de postes non pourvus. Dans les années à venir, 200 000 à 400 000 travailleurs qualifiés supplémentaires seront nécessaires chaque année ».
Avec un peu plus d’honnêteté intellectuelle de la part de ces grands patrons allemands, la tribune en question aurait pu se résumer au paragraphe précédent…
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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13 réponses à “Immigration économique. BMW, Siemens, Deutsche Bank : de grandes entreprises allemandes s’allient contre l’AfD”
BONNE CHANCE 🍀
Eh bien que les partisans de l’Afd appellent au boycott de ces entreprises !
Une fois de plus, diversité et liberté sont antagonistes ! La diversité ne fonctionne que si on l’impose.
Le grand patronat Français est lui aussi globalement favorable à cet afflux migratoire extra- européen, voilà qui correspond pleinement à la ligne de la commission européenne pour qui cet submersion migratoire est un projet bien plus civilisationnel d’ailleurs, qu’il n’est industriel. Le 9 Juin stoppons cet folie !
Bis repetitas : Le mal, comme je l’ecrivais, viendra des allemands. Sous couvert de valeurs « d’ouverture » comme c’est écrit dans le texte, l’immigration économique est explicitement encouragée par la plupart des partis politiques allemands. Or, et on ne le cite jamais, les frontières européennes sont poreuses. De ce fait, l’innondation humaine, soit-disant combattue car non-désirée par la majorité des pays européens, se fera fatalement par l’inaction générale.
Démonstration grandeur nature s’il en est de l’implication des grands patrons et financiers dans la mondialisation mortifère du monde
On va tout droit vers la guerre civile. Le petit peuple va se rebeller contre les gros bourgeois cupides et irresponsables.
Les «zélotes » c’est à dire ceux se «croient » juste et bon sont partout dans le monde mentalement formatées avec le même logiciel. Le plus emblématique de leur perfidité étant le sujet de l’agriculture dont ils ont oublié qu’il s’agit de la toute première culture de l’humanité des millénaires avant l’acquisition de leur égoïste culture financière.
Chacun de nous comprend aisément que l’argent est tout comme le fumier : mieux on le répand, plus il profite à tout un chacun.
Par conséquent le rôle des états doit être d’interdire que tout l’argent se concentre en peu de mains.
Bien à vous chers amis lecteurs
Immigration-Mondialisation-Pognon
En deux mots c’est très clair pour qui n’a pas d’œillères: l’immigration massive ce sont des consommateurs en puissance qui achèteront des voitures (Volkswagen etc..) , des lave-vaisselles (Siemens etc..), des frigos (Bosch etc..), du petit électro-ménager (Rowenta etc..) Plus la population augmente plus la consommation croît et plus les charognards de la mondialisation remplissent leurs poches.
La voiture allemande révolutionnaire sera peut être la voiture à étage (électrique et verte) capable de transporter les 14 enfants de la famille Al-Hamdoulilah.
Ce sont eux qui dirigent tout? Que pouvons nous faire pour stopper cette folie? Les boches seront toujours les boches! Attention grand danger!
La subversion migratoire orchestrée de longue date par les mondialistes trouve sa traduction immédiate en Europe : la plupart de nos capitales sont désormais occupées par une population allogène qui dépasse largement celle des autochtones.
Ceci, bien entendu, au seul bénéfice des grandes puissances financières, retranchées dans leurs îlots prétendument hyper-sécurisés, ce qui sera à voir le jour venu…
N’est-elle pas merveilleuse cette Europe que nous a mitonnée Robert Schuman, l’agent américain ?
les grands patrons pour l’immigration qui fait chuter les salaires, la gauche pour l’immigration, donc avec les grands patrons!
Ces entreprises continuent dans la ligne des années 80/90 où les délocalisations ont mis des millions de personnes au chômage et les ont jetées dans la précarité. Alors que les salaires en Europe sont les plus bas du monde, que nos systèmes de santé s’effondrent,
ces sanguinaires remplacent leurs populations. La solution ? Un bon message politique le 9 juin !