La Bretagne, région reine de l’élevage porcin en France, abrite un lobby influent qui défend bec et ongles ses intérêts. Et le journal d’investigation de gauche Splann vient de sortir une enquête inédite et particulièrement intéressante à travers quatre infographies, réalisée en collaboration avec La Revue Dessinée, pour comprendre les rouages de ce système opaque et son influence sur les décisions politiques.
Au cœur de ce réseau, Philippe Bizien, figure emblématique. Éleveur à la tête d’Avel Vor, une exploitation controversée du Finistère, il cumule les casquettes : président de la Coopération agricole (section porcine), dirigeant d’Evel’Up (2ème coopérative porcine française), défenseur des intérêts des éleveurs et méthaniseurs bretons.
Un pouvoir renforcé par des liens étroits avec le monde politique. Un lobby qui ne recule devant rien pour préserver ses intérêts. Pourtant, la production intensive de porcs en Bretagne génère des nuisances olfactives, une pollution des sols et des rivières, et une contribution significative aux émissions de gaz à effet de serre.
Pour lire l’enquête sur un système opaque qui interroge, c’est ici
Illustration : DR
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6 réponses à “Lobby du Porc en Bretagne. Une enquête dévoile les liens qu’entretiennent les principaux acteurs et les structures qui le dirigent”
Même les journaleux ne savent pas écrire ; quelle honte !
Enquête intéressante mais caricaturalement manichéenne : dès lors qu’il s’agit de producteurs de lait ou de cochons qui se réunissent en coopératives ou groupements, il s’agit forcément de lobbys productivistes, pro-pollution et tout et tout. L’esprit de nuance manque à l’enquête, très instructive par ailleurs…
Quand on regarde la taille de sa porcherie , qu’on la compare a ce que dit ce monsieur dans le telegram , on est en droit de ce demande si cette personne ne ce fout pas de la gueule du peuple ; il y a trop de porc en France ce qui en résulte une pollution des cours d’eau, une arriver massive d’algue verte sur nos cotes et une baisse de la rentabilité des élevages ce qui engendre un sur-élevage pour compenser les pertes financière.
et sinon sur le fond de l’artcile, rien à dire ?
le lisier de porc, au lieu d’être arrosé sur des champs en trop grande quantité donc qui pollue les nappes phréatiques et les rivières, devrait être dessiqué et vendu comme engrais naturel aux agriculteurs et viticulteurs
Jadis, j’ai fait plusieurs fois le trajet en train Dol-de-Bretagne – Rennes. Tout au long du parcours, je respirais la bouche ouverte pour ne pas avoir à humer les remugles porcins. C’est en arrivant dans la banlieue de Rennes que l’air devenait respirable. La Bretagne, région où la ville est moins polluée que la campagne !