En Irlande, le Taoiseach (premier ministre) Simon Harris , pourrait, via une version amendée de l’insidieuse et controversée loi irlandaise sur les discours de haine, la faire adopter avant les prochaines élections générales.
Dans sa forme actuelle, cette loi prévoit que la possession et la distribution de « matériel susceptible d’inciter à la haine contre des personnes » sont passibles de peines d’emprisonnement de plusieurs années.
La réaffirmation par M. Harris de son engagement en faveur de l’adoption du projet de loi intervient alors que la nouvelle législation écossaise sur les crimes haineux est à l’origine d’une avalanche de signalements de crimes haineux qui exercent une pression excessive sur la police, laquelle se trouve dans l’incapacité de traiter un nombre croissant de vols à l’étalage, d’agressions sexuelles et de vols de voitures.
S’exprimant dans l’émission Today with Claire Byrne sur RTÉ, le leader du Fine Gael a déclaré qu’il avait décidé d’adopter le projet de loi avant le 22 mars 2025, la dernière date légale possible pour la tenue d’élections générales.
« J’ai pris la décision d’adopter une loi dans ce laps de temps, je suis très clair là-dessus », a-t-il déclaré.
« Le crime de haine n’est pas un crime imaginaire, c’est une réalité. Si je veux être ferme en matière d’ordre public et soutenir la Gardaí [la Garda Síochána, le service de police et de sécurité irlandais], cela signifie qu’il faut soutenir la Gardaí dans la poursuite de tous les crimes, y compris les crimes de haine… Nous adopterons donc le projet de loi. Le projet de loi sera amendé et cherchera à répondre aux préoccupations importantes qui ont été exprimées ».
M. Harris a également souligné les « conséquences involontaires » du projet de loi sur la liberté d’expression et a indiqué que l’amendement porterait sur les « questions légitimes » soulevées par les citoyens.
Le projet de loi actuel prévoit une peine d’emprisonnement de deux ans pour les personnes qui sont simplement en possession de matériel offensant, et une peine de cinq ans pour la distribution de ce matériel dans l’intention d’inciter à la haine contre des personnes présentant des « caractéristiques protégées » telles que la race, le sexe ou les croyances religieuses.
En réaction, des électeurs ont inondé les boîtes aux lettres électroniques des ministres de la Justice de plaintes selon lesquelles la proposition de loi sur le discours de haine ferait de l’Irlande un « État policier », étant donné que les définitions de la haine et du sexe qu’elle emploie ne sont pas claires.
Sans doute en partie inspirés par ces messages – ainsi que par le désastre total qui se déroule en Écosse – de nombreux députés du gouvernement ont appelé à l’abandon pur et simple de la législation. Parmi eux figurent Charlie Flanagan et Michael Ring, membres du même parti que Harris, ainsi que Willie O’Dea et James O’Connor, députés du Fianna Fáil.
M. Harris, soit aveugle, soit indifférent au sentiment populaire, a déclaré qu’il trouvait cela « un peu inhabituel » étant donné que le projet de loi figurait dans le programme législatif de cette année parlementaire et qu’environ 90 % des députés avaient voté en faveur de la législation en 2023.
Le projet de loi est également, du moins en partie, à l’origine d’un bouleversement mineur du paysage politique irlandais.
À la fin du mois dernier, le parti de gauche Sinn Féin, le plus grand parti d’opposition du pays, a retiré son soutien au projet de loi, arguant qu’il était « mal pensé » et qu’il ne bénéficiait « pas du soutien de l’ensemble de l’échiquier politique ».
En janvier, le groupe de défense juridique Alliance Defending Freedom (ADF) a déclaré que la loi permettrait à la police d’accéder aux messages textes et aux courriels d’une personne à la recherche d’éléments susceptibles de faire l’objet de poursuites. L’ADF a également critiqué la définition vague du « genre » contenue dans le projet de loi , ce qui pourrait « créer potentiellement un scénario juridique dans lequel une infraction perçue contre une liste non exhaustive d’identités peut être sanctionnée par la pleine force de la loi, y compris par des peines privatives de liberté »
Le gauchisme, est une gangrène politique et mentale. Qui touche y compris des gens qui se prétendent « de droite » mais qui sont en réalité totalement lobotomisés par cette idéologie. Plus liberticide, il n y a pas.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
6 réponses à “Folie gauchiste en Irlande. Le Premier ministre irlandais veut poursuivre l’adoption de la loi sur « les discours haineux »”
… et avec une telle logique absurde, afin de survivre, ils vont cesser de produire du Whisky Irlandais pour produire à la place un thé du meme nom ?….
« Le crime de haine n’est pas un crime imaginaire, c’est une réalité. » Il faudrait rappeler à ce fou-furieux que la haine, tout comme l’amour n’est qu’un sentiment, difficile de condamner quelqu’un pour ses sentiments, à moins de détourner les mots. Comment des personnages aussi tordus arrivent-ils à devenir premier ministre ? Question rhétorique…
Même l’Irlande est foutue, il n’y a pas que la Grande-Bretagne, la Belgique et la France. Quelque part, c’est rassurant !
Mais nous n’allons pas tarder à faire au moins aussi bien avec le projet de loi instituant la dénonciation de propos tenus en privé que le dénonciateur décrira à sa guise et dont l’accusé rencontrera des difficultés énormes pour contredire son dénonciateur. Même »1984″ n’évoquait pas ce grand progrès de la civilisation.
un discours de haine = tout ce que dit quelqu’un qui ne pense pas comme vous! c’est simple! bon, fermez la
« Dans sa forme actuelle, cette loi prévoit que la possession et la distribution de « matériel susceptible d’inciter à la haine contre des personnes » sont passibles de peines d’emprisonnement de plusieurs années. »
SAUF….SAUF….SAUF s’il s’agit de possession et de distribution de matériel susceptible d’inciter à la haine contre : les kouffards , les mâles blancs hétéros, les patriotes nationalistes , les pro-russe, les anti-UE, les non wokes, les anti-pédocriminels , les non LGBTAZERTYUIOP……..et tous ceux qui ne se soumettent pas à la doxa satanico/mondialiste. Autrement dit , toute personne saine de corps et d’esprit pourra se faire crucifier en tant que haineuse .