À Brest, les derniers jours n’ont pas dérogé à la règle concernant l’insécurité puisque l’actualité relative à cette dernière a été riche.
Dans la soirée du dimanche 31 mars vers minuit, une patrouille de policiers s’aventurant dans le quartier « sensible » de Bellevue avait été la cible de tirs de mortier d’artifice. À l’origine de l’attaque, un groupe d’une quinzaine de « jeunes », précisait alors sobrement le quotidien le Télégramme.
Le présumé tireur, sous OQTF, remis en liberté
Par la suite, d’autres véhicules de policiers venus en renfort furent également visés par les tirs. Seul l’intervention d’une compagnie de CRS stationnée à Brest a permis de ramener le calme dans ce quartier « prioritaire » de la ville finistérienne. Au cours de la même soirée, un individu suspecté d’avoir tiré des mortiers d’artifice sur les fonctionnaires de police a été interpellé.
Lors de son passage en garde à vue, l’homme a nié les faits. Quant au parquet de Brest, ce dernier a estimé qu’il était impossible de l’identifier comme étant l’auteur des tirs en raison d’un manque d’éléments probants.
Par ailleurs, il s’avère que l’individu interpellé, se présentant comme mineur auprès des policiers, était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) lors de son interpellation.
Clou du spectacle, alors qu’il était censé être transféré au CRA (centre de rétention administrative) de Rennes, il a finalement été remis en liberté et assigné à résidence faute de place dans la structure en question.
Des voleurs aussi consommateurs de crack
S’il est souvent question de cannabis et de cocaïne à Brest, le crack y est également présent. À l’aube du mercredi 3 avril, deux individus ont été interpellés après avoir été identifiés par les policiers comme étant les auteurs d’une série de 23 vols avec effraction.
Les deux hommes, âgés d’une trentaine d’années, ont finalement reconnu les faits en indiquant que leurs exactions étaient motivées par la nécessité de se procurer du crack.
Très moyennement stratèges quant à leur mode opératoire, il s’avère que les cambriolages commis ont eu lieu à une dizaine de mètres du domicile de l’un des deux interpellés. Avec un sens de la répétition aiguë puisque le Bar écossais et le restaurant La Palmyre, situés rue Jean Jaurès, ont été ciblés par le binôme respectivement à huit et neufs reprises entre le 31 janvier et le 3 avril 2024.
À chaque fois, les deux comparses s’en sont retournés avec les fonds de caisse des établissements, un peu de matériel ou encore des bouteilles d’alcool. Leur comparution immédiate était prévue en fin de semaine.
À Brest, ils se font agresser place de Strasbourg
Toujours dans centre-ville brestois, cette fois place de Strasbourg, deux jeunes hommes de 18 ans ont été victimes d’une agression dans la nuit du dimanche 31 mars au lundi 1er avril derniers.
Selon le quotidien Ouest-France citant un proche de l’affaire, les auteurs seraient six jeunes mineurs âgés de 15 à 17 ans. Se ruant sur eux cagoulés, le groupe de racailles aurait lynché les deux individus, leur causant des « blessures importantes » avant de dérober leurs affaires.
De son côté, la police brestoise a indiqué qu’une procédure pour vol avec violences était en cours. Un individu a par ailleurs été interpellé.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Brest. Un OQTF suspecté de tirs de mortier sur des policiers finalement remis en liberté”
La routine, encore et toujours la routine ! Quand pourra-t-on chanter » c’est la dose finaaale….. »
ben voyons, on s’en était douté, les juges considèrent qu’une oqtf n’est qu’une invitation à quitter le territoire, et que lancer un mortier contre des flics n’était qu’un sentiment
Finalement nos féministes nationalistes semblent être dans le vrai pauvre pays dirigé par des wokes collabobos