A quand les spectacles de travestis ou les tournages de films pornos dans les églises ? A Paris, en l’église Sainte-Elisabeth de Hongrie, le 6 avril prochain, se tiendra un spectacle intitulé « Jardins du Sud » avec un sextet de musiciens et de danseurs de Madrid. Jusqu’ici, rien d’anormal, mais le descriptif du spectacle interroge :
SEGUIDILLAS, JOTAS, BOLERAS Y CANCIONES par un trio de musiciens/danseuse de Madrid. Dans le Paris des débuts du XIXème siècle, la guitare espagnole fut un phénomène très en vogue, stimulé par la passion de la nouvelle bourgeoisie pour l’exotisme associé à la musique du sud. Les boléros et les fandangos, avec leurs combinaisons de mélodies chantantes, leurs rythmes espagnols (réels ou imaginaires) et leurs textes coquins, séduisent le public parisien. Conscients de cet engouement, de grands guitaristes tels que Fernando Sor ont élevé l’entité esthétique de ces chansons populaires.
Reste à espérer que ces textes du XIXè ne soient pas repris in extenso à Sainte-Elisabeth ou alors en espagnol, histoire que les chastes oreilles francophones n’y comprennent rien.
Notons tout de même que la soprano Marivi Blasco a l’habitude de chanter dans les églises en cathédrales mais pour des spectacles plus… consensuels et chrétiens.
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4 réponses à “Paris : lecture de « textes coquins » dans une église ?”
Bentôt les « Messes Noires » ?
« A quand les spectacles de travestis ou les tournages de films pornos dans les églises ? »
Vous aimez vraiment vous faire peur ! Un rien vous effraie… Contentez-vous de la réalité !
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-%C3%89lisabeth-de-Hongrie_de_Paris
une façon habile de remplir les églises, les curés cathos progressistes ont donc des idées
D’un autre coté, il faut bien financer les édifices religieux dont l’entretien et la maintenance coûtent chers à la collectivité sans compter la subsistance des personnels religieux qui contrairement à l’Allemagne (9 Mds€ avec les dons particuliers) ne bénéficient d’aucune subvention.
Sinon, c’est la démolition des chapelles, églises, couvents plus ou moins désafectés ou/et comme sous la Révolution française réaffectation en écuries, grenier à sel et entrepots