Certains l’ont défini comme le plus grand scandale médical du siècle : la transition de genre chez les mineurs. Des enfants estimés trop jeunes pour se faire tatoués sont jugés assez matures pour prendre une décision aussi irréversible que l’ablation des seins ou la prise de bloqueurs de puberté pouvant entraîner la stérilité. Des sénateurs LR ont enquêté et lancent l’alerte.
Pendant presque une année, ils ont interrogé 67 experts français et internationaux, des familles, des responsables associatifs et des personnes transgenres pour tenter de comprendre un phénomène qui touche tout le monde occidental : des États-unis à l’Italie, en passant par la Suède et l’Espagne, les demandes de transition de genre ont explosé chez les mineurs. Une augmentation de 1000 % à 4400 % selon les pays en moins de 15 ans.
Ils en ont produit un rapport d’information sénatorial « transidentification des mineurs » -Laurence Muller-Bronn insiste sur le fait que la démarche a été faite sans jugement, pour comprendre – au sein duquel ils déplorent le manque de données scientifiques fiables sur des traitements comme les bloqueurs de puberté et l’insertion rapide, sinon hâtive dans le processus de transition de genre (hormones, bloqueurs de puberté, chirurgie) des enfants en état de souffrance.
« En France, les équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en
questionnement de genre peuvent être qualifiées de « transaffirmatives », dans la mesure
où elles accompagnent les jeunes vers la transition médicale, et ce dès la puberté.Les professionnels de santé français qui s’opposent à un accompagnement de type
« transaffirmatif » prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent.
Certains d’entre eux estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est
à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de
réponse par un traitement médical immédiat. »
Ils prônent un retour à l’antique principe de prudence enseigné aux professionnels de santé « Primum non nocere » (« D’abord ne pas nuire ») : en présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille, l’interdiction de la prescription de bloqueurs de puberté et des opérations chirurgicales dite de réassignation sexuelle aux mineurs.
Les quinze sénateurs, dénonçant la propagande des associations au sein des écoles qui ne respectent plus le principe de neutralité de l’institution scolaire, proposent :
Les auteurs du rapport ont fait part de leur intention de déposer une proposition de loi reprenant les préconisations ci-dessus exposées.
Après l’explosion des parcours de détransition et d’abandon des thérapies (les invisibles, celles et ceux n’ayant pas achevé leur transition, mais arrêtant les traitements hormonaux dont les dommages parfois irréversibles), après le scandale de Tavistock « la clinique de l’horreur », on ne peut que saluer leur initiative.
Nous rappellerons les mots d’une tribune parue dans l’Express en 2021 sur les dangers de la théorie de “l’autodétermination” de l’enfant : “L’enfant est un être en construction, son devenir est en constante évolution avant d’arriver à un stade de maturité. Il existe sur le sujet une unanimité entre neuroscientifiques, développementalistes, psychanalystes, pédopsychiatres, pédiatres et tous les spécialistes de la petite enfance“.
Audrey D’Aguanno
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5 réponses à “Interdire les transitions de genre aux mineurs ? Un rapport du Sénat alarmant”
Aujourd’hui, des cliniques se spécialisent dans les transitions de genre et gagnent beaucoup d’argent.
Demain, des cabinets d’avocats se spécialiseront dans les poursuites contre ces cliniques, les feront condamner à d’énormes dommages-intérêts pour avoir délibérément mutilé des patients… et gagneront beaucoup d’argent.
A aucun âge on ne peut changer de sexe. Qui est née XX mourra XX. Qui est né XY mourra XY. C’est comme ça, c’est pas autrement. Majeur ou pas, mutiler quelqu’un est un acte de barbarie. On peut avoir besoin d’un soutien psychologique, on aura jamais besoin d’être mutilé. A une époque pas encore si lointaine, c’était une évidence.
En cas de multiplication des plaintes, il suffira à ces cliniques de se saborder. Une fois la personne morale disparue, il n’y aura pas de pousuite possible. On l’a vu lors du scandale de l’amiante, où la loi a été retardée délibérément, le temps pour les sociétés ayant installé de l’amiante, de se dissoudre, tout en récupérant les capitaux. C’est parfaitement légal, même si c’est immoral.
Exact. Le bon sens même.
Faute de grammaire: tatouer et non tatoué
une telle évidence! et en plus ces charcutages sont pris en charge par la sécu qui est moins dispendieuse avec les malades de base (reste à charge un euro par boite de médicament, deux euros par visite chez le médecin,etc.