Le Conseil supérieur des programmes vient de publier un document de 65 pages sur le sujet, qui fera date.
Dès l’introduction, il est précisé ceci : «destinée à tous les élèves, encadrée par un programme national, l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité exprime un engagement collectif de la Nation. Elle revêt un caractère obligatoire et elle est mise en œuvre sur l’ensemble du territoire, tant dans les établissements publics que dans les établissements privés sous contrat »
Pas acceptable pour la Fondation pour l’école qui indique, dans un communiqué : « il faudrait ajouter ici « d’association ».
En effet, cette importante précision s’impose car il existe de facto aujourd’hui trois sortes d’écoles en France :
- Les écoles publiques.
- Les écoles privées sous contrat d’association.
- Les écoles libres, hors contrat ou sous contrat simple.
La distinction entre le contrat simple et le contrat d’association est peu connue car dans les faits, ce type de contrat est peu utilisé. Il a d’ailleurs été supprimé en 1980 pour les écoles secondaires, sans que l’on sache bien pourquoi. Or, les écoles sous contrat simple sont libres d’embaucher leur personnel et libres du choix de leur programme, dans le respect du « socle commun des connaissances et des compétences » qui s’impose à tous. Mais il est vrai qu’elles reçoivent moins de subventions…
Dans les faits, seules les écoles hors contrat et sous contrat simple sont encore libres dans notre pays car elles ne sont pas obligées de suivre les programmes de l’éducation nationale, en particulier sur ces questions si délicates et intimes de l’éducation sexuelle ! En effet, non seulement les écoles hors contrat sont libres de leur programme, mais les écoles sous contrat simples doivent seulement s’en « inspirer », sans que cela ait un caractère obligatoire.
Les familles qui veulent protéger leurs enfants – dans le primaire et au collège – de cet « enseignement » qui relève de leur responsabilité première, et qui entrera en vigueur en septembre 2024, peuvent se tourner vers les 2 500 écoles libres qui existent en France ou pourquoi-pas en fonder de nouvelles.
La Fondation pour l’école n’ignore pas, bien entendu, les dégâts de tous ordres que provoquent chez les enfants les diffusions, par divers supports (smartphones, etc.), d’images dégradantes et avilissantes de la sexualité humaine ; mais elle entend être respectueuse des choix éducatifs des parents, au besoin en veillant à ce que les écoles leur apportent toute l’aide possible pour qu’ils remplissent au mieux leur mission d’éducateurs.
La Fondation pour l’école est là pour les accompagner et les soutenir ! »
Photo : DR
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6 réponses à “L’éducation à la sexualité de la maternelle à la terminale… Pour tous ?”
Il faudrait enfermer toutes ces gents dans des camps afin de les « rééduquer », elles, pour qu’elles ne viennent pas pervertir l’éducation des enfants.
bientôt ce sont les enfants qui vont faire l’éducation sexuel des parent !! on marche vraiment sur le tête !! je vois bien un fils dire à sa mère » regarde c’est pas comme ça une fellation » est ce que la pilule pour fin de vie est en vente !!!
» l éducation à la sexualité exprime un engagement collectif de la Nation « ….La Nation a les engagements collectifs qu’elle mérite! En un siècle , on est passés de VERDUN à la résistance , et là il y avait beaucoup moins de « collectif « ….Le « luc » parviendra t il à mobiliser ? Ce pays me fait honte , et malheureusement je suis sur que nous ne sommes pas au bout de nos peines !
On peut être très inquiet. Mais, en fait, la grande partie des enseignants de l’école publique fait semblant de suivre les programmes. Ils restent libres de leur pédagogie. Bien sûr, ils se couvrent, en cas d’inspection (surprise) rarissime ou de plainte d’associations de parents d’élèves. Et il y aura toujours des « fanatiques » pour faire du zèle, ne rêvons pas.
foutez la paix aux enfants
L’éducation à la sensualité et à la sexualité est une nécessité. Tous les pays qui pratiquent ce mode éducatif (exemple les pays bas) ont vu le nombre d’agressions sexuelles, viols et grossesses
d’adolescentes non désirées diminuer de façon plus que significative. Le puritanisme et la pudibonderie de nos contrées de racines judéo-chrétiennes qui n’a pas grand chose à envier aux musulmans dans ce domaine est une erreur sociologique consternante !